PROLOGUE

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- Jauregui ! Me cria la cheffe.

Je me retournais vers elle en grognant.

- Que se passe-t-il encore ? Je lui dis en soufflant de mécontentement.

Elle s'approcha de moi avec ses yeux anormaux qui me fixèrent.

- Tu es la seule à refuser, me reprocha-t-elle en soufflant de frustration. Tu es la plus puissante d'entre nous et tu n'acceptes pas. Tu ne sais pas à quel point ça frustre tout le monde.

- Je me moque de la frustration que vous éprouvez. C'est mon opinion et mon choix. On ne ferra rien de tout cela. Maintenant, laissez moi me reposer, je lui répondis brusquement.

J'allais partir pour de bon mais elle me retînt.

- Lauren. Il faut que tu acceptes.

- Non ! Je lui criais en me rapprochant de son visage pour lui faire peur.

Elle ne bougea pas d'un poil. Elle était neutre. Elle croisa ses mains derrière son dos.

- Je te conseille de te calmer. J'espère que tu feras le bon choix. Je te fais confiance.

Elle se retourna pour se diriger vers sa chambre.

Je ne bougeais pas pendant quelques instants. J'étais tellement à cran. Ma décision sera à jamais la même. C'était affreux ce qu'elles voulaient faire.

- Lauren ? M'appela une voix.

Je me tournais vers celle-ci et vis Izzy. C'était une fidèle amie. Elle avança vers moi de manière séduisante. Elle le faisait toujours mais n'a jamais tenté quoique ce soit avec moi.

- Pourquoi as-tu accepté ? J'ai demandé, énervée.

- Ça serait mieux pour nous toutes. On est puissante. Pourquoi ne pas en profiter pour contrôler le monde entier ? Dit-elle avec un sourire en coin.

- Tu ne comprends pas. Si nous faisons ça, nous sommes des montres.

Elle passa derrière moi et posa ses mains sur mes épaules pour me les masser. Cela ne me détendait pas. Je m'enlevais de ses mains en me tournant vers elle.

- Je vais dormir, j'ai décidé en allant vers ma chambre luxueuse.

Elle me laissa faire et elle aussi, s'en alla. Il était tard et j'étais épuisée de cette journée.
J'ouvris ma porte qui était faite d'or et j'entrai. Je me déshabillais et je suis restée en sous-vêtements. Je me plaçais devant le miroir et j'admirais les marques sur mon corps. Je les touchai. Des symboles magiques étaient creusés dans ma peau. Un était sur mon omoplate gauche, c'était le plus ressent et il me faisait encore mal.

Je n'étais pas si sûre de vouloir être comme elles. Ce qu'elles voulaient faire m'a refroidi. J'aimais mes confrères et j'ai fait le serment, en faisant un pacte par le sang, de les protéger de tout danger. Si je ne respectais pas cela, elles me tuaient sur le champ. Il fallait que je me ressaisisse.

Je m'en allais dormir car demain, une mission m'avait été donné.

The CovenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant