Je suis désolée pour ce gros retard. Je n'ai pas d'excuser mais je n'avais pas très envie d'écrire. Enfin bref. Bonne lecture !
PDV Lauren
J'avais été déçue. Camila n'était pas venue. Je pensais qu'elle viendrait mais finalement, cette fille n'était peut-être pas aussi curieuse qu'elle en avait l'air. Je trouvais quand même cela bizarre. Je me rendis compte qu'elle avait peut-être quelque chose de prévu ou encore une urgence au dernier moment mais cela m'aurait étonné, cette fille était seule. Je réfléchis un instant avant de comprendre que finalement c'était son patron qui l'a retenu pour travailler. J'ai décidé de me rendre au restaurant où travaillait Camila. Cette femme m'intriguait. Ce qu'elle dégageait était impressionnant, en tout cas pour moi. Elle m'attirait mais pas seulement par sa beauté physique mais aussi ce qu'elle avait dans la tête. J'entendais tout ce qu'elle pensait, je savais déjà tout d'elle. J'aurais aimé qu'elle soit à mes côtés, le temps d'un soir, rien que pour me sentir bien.
J'étais arrivée devant l'entrée du restaurant. Tout était fermé. Je fronçais les sourcils d'incompréhension. Je savais qu'elle habitait à côté donc je me dirigeai vers son appartement où je l'avais rencontré pour la première fois.
Pendant le trajet, quelque chose me démangeait. La marque faite au fer commençait à me faire mal, à me brûler. C'était celle située sur mes côtes, du côté droit. Je soulevai mon t-shirt et vis qu'elle était rouge. Je pris peur. Je n'avais jamais eu cela auparavant.
Je décidai de ne pas faire attention à cette brûlure et continuais ma route. J'étais arrivée en cinq minutes à son habitation. Je montais les escaliers très rapidement. J'arrivais à sa porte et je toquais.
Personne ne m'ouvrait, ni me disait d'entrer. J'essayais encore plusieurs fois mais rien. Je trouvais cela bizarre. Cette situation me frustrait.
J'avais décidé de pénétrer chez elle. Je fis un geste de magie devant la poignet et la porte s'ouvrît. J'entrais discrètement et tout était noir à l'intérieur. Je cherchais dans toutes les pièces de l'appartement mais absolument rien. Cette femme n'était pas là. Mais où était-elle ? Je m'inquiétais de plus en plus. Je passais mes mains dans mes cheveux en les serrant.
Une idée m'était venue. J'allais prendre un objet qui lui appartenait pour la tracer. Je pris un pull à elle. Je le mis dans mes mains et le serra très fort. Je fermais les yeux fortement. Il fallait que je pense à elle énormément. Tous les détails de son corps, sa voix, ses expressions, son odeur. Mais c'était comme s'il était impossible de voir son emplacement. Je savais ce que ça voulait dire. Elle était morte. Je lâchais le vêtement et il tomba par terre.
Je m'étais attachée à elle même si cela faisait que quatre jours. Une larme coula sur ma joue. Je me sentais vide. Je n'avais jamais ressenti ce que je ressentais pour elle. C'était comme un coup de foudre. Je n'avais jamais aimé et je croyais bien que je n'allais jamais éprouver cette sensation.
Le douleur à mes côtes redoubla de puissance. Je criais tellement celle-ci était violente. Je tombais à genoux sur le sol. C'était comme si on m'avait poignardé à cet endroit. J'ai soulevé mon habit et je remarquai que la marque disparaissait petit à petit. Mon inquiétude était présente. Je me demandai comment c'était possible.
Je me levais après quelques minutes et me dirigeais vers la sortie mais avant cela. Je vis la rose bleue scintiller. Je m'approchais de celle-ci. Je devais la prendre. Je la pris entre mes doigts délicatement et je claquais des doigts pour qu'elle disparaisse. Elle était en lieu sûr.
Je n'avais pas le temps de faire toute la route jusqu'au manoir alors je me fis un portail pour aller plus vite. Je pénétrais dans celui-ci et atterris dans ma chambre. Je me précipitai vers la salle principale en courant. Je devais aller voir Madelaine. Je la vis avec Billie entrain de discuter de choses sérieuses. J'essayais d'écouter en utilisant mon ouï très auditive.
- Ce n'est pas normal, dit Madelaine sur les nerfs.
- Je vais essayer de comprendre pourquoi ses yeux sont de cette couleur.
Billie s'en va vers le sous sol. Je fronçais les sourcils. De quoi parlaient-elles ? Je ne fis plus attention à ça et je rejoignis Madelaine. Elle paraissait surprise de me voir. J'affichais un visage sérieux.
- Je dois te parler, je lui dis froidement.
- Moi aussi.
Je haussais un sourcil. Je hochais la tête.
Nous marchâmes vers un coin isolé.
- J'ai un problème. Une de mes marques s'efface.
Madelaine montra sa surprise.
- Fais voir, m'ordonna-t-elle.
Je montrais ma brûlure.
- Merde ! S'écria-t-elle.
Elle afficha un visage étonné. Je pensais, au début, qu'elle ne savait pas pourquoi ce phénomène se produisait mais finalement je compris plus tard que Madelaine n'était pas innocente dans cette histoire.
- Je voulais te parler, me dit-elle sérieusement.
Elle marqua une pause.
- As-tu côtoyé une humaine ?
Une pointe dans mon coeur se mit automatiquement à cette annonce. J'avalais ma salive difficilement et je cherchais un mensonge valable dans ma tête.
- Non. Je ne côtoie pas d'humains.
- Tu mens.
Je contractais ma mâchoire. Je n'avais pas d'histoires fausses à raconter pour ma défense. Oui, j'avais côtoyé une humaine. Je savais que c'était contre le règlement mais cette femme m'avait chamboulé. Elle était exceptionnelle à mes yeux et je ne pouvais pas passer à côté d'une telle opportunité de faire connaissance avec quelqu'un qui me plaisait. Pour la première fois depuis plusieurs années, j'avais ressenti une douleur agréable au cœur. Et ce n'était pas Madelaine qui allait m'en empêcher.
- Tu sais ce que c'est la punition pour ça ? C'est même toi qui l'a instauré.
C'était vrai ce qu'elle disait. A l'époque, les humains me méprisaient mais j'avais appris à les connaître. Je les voyais dans un autre angle et j'aimais ce qu'ils faisaient. Ils étaient naïfs et complètement dans le déni. Ils ne savaient rien de tout ce monde magique. Leur innocence me plaisait. Camila a renforcé cette idée que je me faisais des humains. Mais chez elle, cela m'a doublement plu. Pourquoi je n'avais pas réussi à la tracer ? Quand c'était comme ça, cela voulait dire que la personne était morte mais je n'y croyais pas. J'allais essayé de la retrouver.
La punition était sévère. Pour moi, elle l'était.
- Ma mémoire va être effacé.
Elle hocha la tête même si celle-là n'était pas une question mais plutôt une affirmation.
Elle partit. Je restais là à me morfondre. Mais quelque chose m'était revenue en tête. La rose bleue. Je souris. J'avais une chance de retrouver ma mémoire après l'effacement.
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The Coven
FanfictionLauren Jauregui, puissante sorcière appartenant à une confrérie, le Coven. Lauren souhaite par dessus tout protéger le monde mais ce n'est pas l'avis de ses confrères. Elles, veulent l'anéantir et le diriger. Les sorcières du Coven vont prendre une...