Nous avons rejoint le reste de notre petite troupe après cela. J'étais extrêmement reconnaissante envers Zach pour son acte de tout à l'heure. On nous a demandé si tout allait bien et j'ai pu répondre sans mentir que oui j'allais bien et qu'il n'y avait pas à se plaindre. Ensuite, nous sommes tous allés en ville pour remplir les réserves de provisions car elles commençaient à se vider grandement.
Pendant que les adultes s'occupaient de cette tâche, Saera, Josh, Zach et moi nous promenions au centre-ville. Brest était une ville magnifique, et que dire de la langue française ? Je pense que j'aurais totalement pu rester vivre ici et ce malgré les monstres qui pouvaient roder. Josh me montra comment reconnaître les créatures et les êtres provenant de notre univers. Brest en était rempli.
"- Si tu trouves qu'il y en a beaucoup, attend de voir quand nous serons sur les terres sacrées ! s'exclama Josh en rigolant
- Tu y es déjà allé ?
- Non, en général on nous interdit de s'en approcher pour notre propre sécurité.
- Les seuls à y être allé sont les sept qui ont empêché Gaïa de faire sa révolution. m'expliqua Saera
- C'est une chance que nous soyons avec eux pour cette mission."
Pendant notre petite escapade en ville, mes trois amis me racontèrent un peu le genre de quête qui leur avait été confié. En vérité, depuis la guerre contre la Terre Mère, le monde surnaturel s'était considérablement calmé et c'était la première fois depuis des années qu'une prophétie de ce genre était prononcée. La chose la plus dangereuse qu'ils aient jamais eu à faire était de nettoyer les écuries pleines de pégases un peu fous.
"- Il parait que ton père peu parler aux chevaux, comme c'est son paternel qui les a créé. dit Zach
- Je peux toujours le lui demander si tu veux.
- Tu crois qu'on peut apprendre la langue des chevaux, comme le français par exemple ? rêva la fille du Soleil
- Pas sûr. Je pense que c'est inné aux enfants de Poséidon, un peu comme les enfants d'Aphrodite et le français.
- Ce n'est vraiment pas juste alors !"
Les trois se battèrent un peu à ce sujet pendant que j'observais les alentours pour m'en mettre plein la vue avant de repartir vers d'autres contrées.
Le soir venu, nous avons rejoint le bateau où tout le monde nous attendait déjà. Nous avons tous partager un repas dans la salle prévu à cet effet. Les repas des demi-dieux valait le détour, en particulier avec la brochette de demi-dieux qui était présente. Je riais tellement que j'en avait des crampes d'estomac. Ces bons moments me faisaient énormément de bien. Même Nico souriait, ce que ne tarda pas de lui faire remarquer Léo. Et une joute verbale ridicule éclata entre les deux ce qui fit rire l'assemblée davantage.
