Chapitre 26 : Castiel

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Mon coeur s'emballe dans ma poitrine, je le sens jusqu'à mes tympans. C'est magnifique...

- Tu le penses vraiment ? questionné-je ayant un doute.

Ma voix se casse et ma gorge se serre.

- Bien sûr, confirme-t-il d'une voix extrêmement douce.

Les larmes perlent le long de mes joues. Je le vois flou mais je continue à lui sourire.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il inquiet.

Je m'approche de lui et le sers dans mes bras. Je pose ma tête dans le creux de son cou et me calme sentant une de ses mains dans mon dos et l'autre dans mes cheveux.

- Rien, ne t'inquiète pas, ce sont des larmes de joie, le rassuré-je.

C'est aussi du soulagement. Je n'en pouvais plus de cette situation, devoir l'ignorer constamment et cette douleur qui me suivait partout. J'intensifie mon emprise et profite de son contact ainsi que de son odeur.

Je me sens en sécurité dans ses bras.

Je le libère une fois que mes larmes ont fini de couler et je sèche mes joues mouillées d'un revers de main.

Il me caresse la joue, comme il l'a fait durant notre premier baiser, en me faisant un demi-sourire. Il s'approche de moi et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je savoure de nouveau le goût de ses lèvres et de cette sensation de paix qui m'envahit. J'aimerai que ce baiser dure une éternité mais malheureusement ce n'est pas possible. Il s'écarte et nous ne nous arrêtons pas de sourire, plongés dans le regard de l'autre.

Je n'arrive pas à décrire le bien-être qui m'envahit mais c'est simplement magique.

Nous restons un long moment à nous regarder dans les yeux, admirant l'âme de l'autre, puis j'enlace mes doigts dans les siens pour l'entraîner avec moi à l'intérieur de la salle. Je le sens me suivre puis s'arrêter net, d'un seul coup. Je me tourne vers lui ne comprenant pas sa réaction.

- Qu'est-ce que tu as ?

Il me regarde d'un air désolé.

- C'est trop tôt, déclare-t-il en regardant les personnes à l'intérieur du gymnase.

Je lâche sa main brusquement. Je n'en reviens pas !

- Tu viens te réconcilier avec moi en faisant de beau discours, en disant que tu crois en notre histoire mais tu n'es pas prêt à assumer devant tout le monde. Sache que je ne vais pas attendre indéfiniment Dean, j'ai déjà trop attendu.

Je me tourne et je pars jusqu'au gymnase, sans me retourner. J'attends qu'il me rattrape mais il ne le fait pas. Je sens une partie de moi se détruire alors qu'elle venait à peine de se renaître, les larmes me monte aux yeux.

Pourquoi à chaque fois qu'il se passe quelque chose de positif dans ma vie, il y a toujours une contrainte ?

Une fois rentré dans le gymnase, je m'adosse au mur et me concentre sur ma respiration pour éviter de pleurer. Soit fort, Cas'.

Je me dirige vers les filles qui n'ont pas bougé de l'endroit où je les ai laissées, près du bar. Je suis encore à plusieurs mètres d'elles lorsque Charlie se jette sur moi.

- Comment ça s'est passé ?

Elle a les yeux qui pétillent avec le sourire aux lèvres mais sa joie s'évapore lorsqu'elle remarque ma tête dépitée et sûrement mes yeux rouges.

- Je n'ai pas envie d'en parler, déclaré-je en continuant ma route vers les autres filles.

Charlie me suit, ne sachant comment me consoler. Les filles ne me posent aucune question, ce qui m'arrange. Je me dirige vers le bar juste à côtés d'elles et attrape un gobelet. Je n'ai pas soif mais il faut que je me concentre sur autre chose que Dean. Je suis sur le point de me servir une boisson quelconque lorsque Meg me tapote l'épaule.

- Regarde derrière-toi, m'informe-t-elle.

Je me tourne et aperçois Dean au loin se diriger vers moi d'un pas déterminé. Je pose mon verre et marche en sa direction. - Dean, mais qu'est-ce que...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'embrasse férocement. Je reste un instant les yeux ouverts, surpris, puis je ferme les yeux pour apprécier ce baiser, à la fois fort et passionné à l'image de notre amour. J'entends des exclamations d'étonnement mais cela m'est égal.

Il s'écarte et pose son front contre le mien. Je le regarde dans ses yeux émeraudes.

- J'ai besoin de toi, Cas'. Je t'aime.

À ses mots, je l'embrasse de nouveau, plus doucement tout en passant mes mains dans ses cheveux. Dean, tu m'apportes le bonheur que j'ai tant espéré, tu illumines ma vie, tu la rends meilleure et je t'en remercie.

FIN

***

J'espère que mon histoire vous a plu, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Merci d'avoir pris le temps de le lire. 

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