La Petite Sirène [J.JK]

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C'était un monde surréaliste où la mythologie était réelle et où les fantasmes existaient. L'humanité vivait à l'époque du patriarcat royal, des destins décidés, des pirates, et avec des touches de magie. Dans ce monde surréaliste, des créatures qui n'étaient que des rumeurs pour les humains, vivaient parmi le reste de la vie. Sous le grondement des marées et dans les profondeurs de la grande mer bleue, il y avait des hommes.

Parmi leur population, Jeon était un jeune homme qui venait d'être couronné roi, suite au décès de son père. L'ancien prince n'était pas un candidat idéal ou recherché pour devenir le prochain souverain. Cependant, personne ne pouvait lui refuser son droit au trône puisque la famille royale détenait tout le pouvoir. Les hommes vivent une époque de paix et de sérénité, ou une époque de grande dépression où tout est en désordre, tout dépend des actions de leur chef. Le roi déchu était une personne de bonté, qui savait manier la force quand il le fallait. C'est pourquoi il était un roi idéal, respecté et aimé.

Cependant, son seul descendant, le prince Jeon, était un peu "spécial". Bien qu'il ait été exceptionnellement doué dans tous les domaines requis - un prodige, il était assez évident qu'il n'avait aucun intérêt à être un grand roi. Plutôt que de pratiquer et de perfectionner les compétences dont il avait besoin en tant que roi, Jeon perdait son temps en errant dans les océans pour explorer et collecter des objets tombés du rivage et appartenant aux humains.

Plutôt que d'utiliser son autorité et son temps pour améliorer les conditions de vie de son peuple, il a envoyé des soldats dans les parties dangereuses de l'océan pour récupérer des trésors humains. Sans le savoir, il a risqué la vie de nombreux soldats forts simplement à cause de son obsession pour les créatures de la terre. Inutile de dire qu'après cet incident et quelques autres similaires, beaucoup ont été aggravés par Jeon. Cependant, il s'en moquait car il était leur roi. C'était sa parole contre certains paysans, et bien sûr, ces derniers ne pouvaient rien faire contre lui.

Son insouciance a atteint un point tel qu'il a commencé à négliger complètement ses devoirs de roi et s'est concentré sur son obsession pour les humains.

Jeon a passé beaucoup de temps à observer les humains. Au fil du temps, il s'est rendu compte que peu importe à quel point il le voulait, il ne pourrait jamais se révéler à eux. Contrairement aux hommes qui connaissaient l'existence d'autres créatures mythiques et des humains, ces derniers n'avaient aucune idée de l'existence d'autres créatures qu'eux-mêmes et les animaux. Donc, s'ils le découvraient, il serait définitivement de la viande morte.

À chaque fois que Jeon observait les explorateurs de la mer, il les regardait chasser d'autres créatures marines. Puis, ils le découpaient, le brûlaient et le mangeaient. Simultanément, ils commençaient à avaler une boisson inconnue dans une cruche, tout en dansant comme s'ils participaient à une fête. C'était un rituel commun qu'il avait observé à de nombreuses reprises. C'était intéressant, mais après l'avoir vu si souvent, il commençait à perdre son étincelle et l'ennuyait. Cependant, à chaque fois qu'il continuait à les regarder, ils disaient tous quelque chose qui lui restait.

"La seule chose qui nous manque, ce sont quelques femmes pour vraiment faire la fête, vous ne pensez pas ?"

"Mon Dieu, j'aimerais avoir une femme pour ce soir. Cela fait longtemps que je n'en ai pas eu."

Jeon s'est posé des questions. Qu'est-ce qu'une femme ?

Elle semblait être une sorte de grande entité ou de trésor que tous les humains souhaitaient. Il était curieux à ce sujet, et si elle était vraiment aussi grande qu'elle le semblait puisque tous les humains la désiraient, Jeon voulait l'avoir aussi.

Et c'est ce qu'il fit.

Il a rencontré une femme lors d'une nuit particulière de "destin".

Cette nuit-là, les vagues de l'océan étaient furieuses. Elles ont impitoyablement touché le fond du grand navire, et l'ont fait dévier de sa route. Les nuages gris étaient lourds de pluie, tandis que des éclairs allumaient et illuminaient l'atmosphère grise. Le tonnerre grondait fort, et des gouttes de pluie tombaient rapidement et fortement des nuages. Le vent soufflait impitoyablement contre tout ce qui se trouvait sur son chemin.