Je me promenais avec ma mère un jour, sous le beau temps que nous offrait notre ville, elle à côté de moi avec son sublime sourire et moi qui tenait son sac de courses laissant voir les cicatrices sur mes bras issues de mes précédents combats. Ma mère les détestait et pensait qu'il fallait que je les fasse enlever, mais moi je les aimais, tout comme j'aimais beaucoup celle que tu avais autour de ton bras gauche.
J'ai levé les yeux sur quelqu'un qui était accoudé sur le pont du parc où on allait passer, et je t'ai reconnu grâce à cette cicatrice que tu t'étais faite lors d'un énième combat contre les sbires de Métallo que tu faisais d'ailleurs tomber un à un, le grand vilain devait se cacher dans un coin sombre à l'heure qu'il était par peur de ta venue qui approchait. Mais tes cheveux m'ont également mis sur la piste, tu ne te fonds pas autant dans la masse que tu le souhaiterais. Je t'ai salué, t'ai tiré de tes pensées, tu m'as salué ainsi que ma mère, elle s'est approché de toi et juste après t'avoir lancer sa plus belle salutation et son sourire, elle a poussé une exclamation en voyant aussi tes cicatrices. Puis, elle a tenté de nous sermonner sur le fait d'arrêter de croire que c'est joli et qu'il fallait qu'on les fasse enlever, mais tu l'as regardé et tu lui as dit que chacune des tiennes correspondait à un moment où tu avais eu peur pour ta vie mais que tu n'avais pas abandonné pour autant, un moment où tu as décuplé ta force pour faire ce qu'un héros est supposé faire, protéger les innocents, chacune montrait un grade force, prouvait que tu montais en puissance. Tu lui avais expliqué que pour pouvoir devenir quelqu'un qui viendrait en aide à tout le monde il fallait aller au delà de la souffrance des coups, et donner tout son possible pour pouvoir faire perdurer même une faible lumière d'espoir. Elle t'avais regardé les yeux écarquillés comme si elle découvrait seulement le métier de héros, et s'était tournée vers moi les larmes aux yeux, en venant me tirer les joues et me dire que son bébé était devenu un grand héros.
J'avais vu ton sourire esquissé et amusé, moqueur sans méchanceté, j'ai soupiré et lui ai demandé d'arrêter d'essayer de me faire des cicatrices aux joues, et elle avait aboyé qu'elle serait la plus grande vilaine de ma vie si je continuais de lui parler comme ça. Puis elle est revenue à toi, et t'as proposé de venir boire un thé avec tout l'amour maternel du monde, tu avais souris, touché, et tu m'avais regardé pour demandé une approbation de ma part, je t'ai souri et tu as accepté. Je ne pense pas que cette situation te mettais à l'aise, bien au contraire, tu aurais refusé en temps normal et moi même j'aurai glissé quelques mots pour que ma mère se détende un peu, mais elle était une boule d'amour qui ne t'as pas laissé indifférent. Je connais ton passé et ta relation avec tes parents, alors sur le coup je me disais que ça te ferais peut être du bien de changer un peu d'ambiance familiale. Et puis ma mère t'aurais sûrement traîné par les cheveux jusqu'à chez nous.
On est rentrés dans le petit appartement où je vivais il y a peu encore, me prenant une claque de souvenirs pourtant pas si lointains, et on a bu du thé tout l'après midi. Ma mère racontait des anecdotes de moi enfant qui me faisaient rougir de honte alors que toi tu les dévorais, et c'est ce qui a laissé une cicatrice en moi, mais pas les griffures boursouflées qu'on a un peu partout sur nous, c'était une marque qui me rappelait en boucle cet après midi auquel je n'aurai jamais pu croire avant. Toi, moi et ma mère à boire du thé, ça paraissait irréaliste. C'est là que j'ai appris que tu comptais faire sortir ta mère de l'hôpital psychiatrique où elle était, prêt à la faire emménager avec toi, ma mère avait trouvé que tu étais courageux alors qu'elle ne connaissait même pas toute l'histoire. Moi je m'étais demandé ce que Endeavor dirait, mais je savais que toi tu t'en foutais et que tu lui mettrais une raclée si il s'en mêlait. Tu en étais bien capable ça ne faisait aucun doute, ta puissance surpasse mille fois celle du héros incandescent.
J'ai levé les yeux vers toi après avoir senti les rayons d'un soleil qui commençait à se coucher, et tu avais eu apparemment la même idée puisque nos regards étaient plantés l'un dans l'autre. A cet instant je me suis demandé si le One For All avait un alter secret de télépathie mais j'ai compris que nan, j'ai juste réussit à voir plus que tes yeux vairons, tu me remerciais avec une grande et touchante douceur, rien qu'avec tes yeux. Moi je me contentais de sourire, c'était mon moyen de te dire que ça m'avait fait plaisir, puis tu as fini par partir me laissant seul avec ma mère qui me souffla alors que je n'avais pas des amis anodins. Et en passant elle ne manqua pas de me demander pourquoi je ne t'avais jamais invité à la maison au lycée, moi qui parlait si souvent de toi, j'ai éclaté d'un rire gêné et je lui ai dis que nous n'avions jamais été assez proches pour ça mais elle ne semblait pas y croire, vu le clin d'œil qu'elle me fit. J'avais très furieusement rougis et j'avais bombé le torse en tant que héros avec une carrure de guerrier solide et fort, elle avait juste éclaté de rire en me disant d'arrêter mes allures et de me mettre à la vaisselle. J'ai expiré, et je lança un dernier regard vers la porte que tu avais passé quelques minutes au paravant, pensant déjà à des prochaines fois où tu partirais encore plus tard.
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Chaque Cicatrice ( TODODEKU - my hero academia )
FanfictionTu te souviens de celle là ? Moi oui, je me souviens de chacune d'entre elles, celles qui occupent ton corps.