Chaque Cicatrice ( TODODEKU - my hero academia )

4.

Le temps passait et les héros que nous étions faisaient du bruit, on commençait à sortir du lot avec Bakugo. Lui, qui était réputé pour sa violence mais son efficacité à neutraliser pour de bon ses adversaire, toi, tu étais déclaré comme presque invincible et rapide, moi j'étais peu à peu comparé à All Might comme le héros qui sourit et protège les gens à tout prix, on devenait qui on avait toujours voulu être. Pendant longtemps nous avons été en compétition pour être le numéro 1, sans savoir que nous l'étions tous à notre manière.

Mais un jour tu étais tombé sur Bakugo qui ne semblait pas être de très bonne humeur, comme à son habitude; il avait vu sur internet un classement fait par des fans des meilleurs héros qui le mettait en dernière positon et toi au sommet du podium. Tu l'avais ignoré en lui disant que ça ne comptait pas et que ce n'était que des avis dans une foule d'autres, alors fidèle à lui même il t'avais proposé un combat à mains nues pour régler cette foutue histoire sans queue ni tête. Et après des années de lycée à ignorer ses excès de colère, tu avais accepté pour pouvoir régler ça une bonne fois pour toutes.  Ce serait sans alter, dans une salle d'entraînement pour héros dans un complexe, Bakugo avait insisté pour prouver qu'il n'avait besoin d'aucun bonus physique pour t'arracher la tête, toujours dans la poésie bien évidemment.
Ce combat avait été encadré par moi même, Eraser Head et le capitaine de police, on se retrouvait à devoir assister à l'engagement du gagnant du championnat de seconde, qui se jeta sur toi en tentant de te mettre les coups les plus traîtres qui existent, mais tu avais esquivé, une fois deux fois trois fois sans broncher, puis tu avais commencé à combattre. Il perdit pied si bien qu'il usa de son alter pour te frapper dans l'épaule et l'exploser au passage, Eraser Head annula son alter juste après ça en lui aboyant qu'ils avaient stipulé par maturité qu'ils n'auraient pas besoin de faire ça le long du combat. Kacchan avait à nouveau exprimer son mécontentement encore plus appuyé que d'habitude mais ça ne s'était pas arrêté pour tant. Tu saignais de l'épaule qui n'était couverte par aucun tissu, mais tu ne te laissais pas distraire et vous avez continué de combattre un moment sans cacher votre colère presque similaire, toutes les émotions refoulées passaient dans vos coups. Ça n'avait pas toujours de rapport avec l'un et l'autre, vos émotions venaient de la pression quotidienne et des événements qu'un héros affronte tous les jours, des émotions personnelles, ce combat finissait par tomber à pique! Cela d'après le capitaine de police qui connaissait bien les deux phénomènes face à lui à travers des collaborations ou des périodes du lycée où il était souvent venu pour vérifier la sécurité de Yuei avec le principal, et qu'il tombait souvent sur nos entraînements de l'après midi. En y repensant vous étiez vraiment des vedettes!

C'est en général vers la fin de combat que vient le pique d'adrénaline qui va mettre un terme à l'affrontement, vu l'état douteux de ton épaule Bakugo ne s'était pas douté que tu arriverais à le clouer au sol, alors tu l'as plaqué et tu as levé ton poing prêt à s'écraser contre son visage. Mais ce n'a pas été le cas.
Tu t'étais redressé, des filets de sang glissants contre ton bras, et tu lui avais tendu la main pour l'aider à se relever. Bakugo t'avais regardé, la rage au ventre, et l'avait prise contre toutes nos attentes. Mais évidemment il t'avais poussé en hurlant que jamais plus tu ne le toucherais, il avait quitté les lieux en furie tandis que toi tu t'occupais de ta blessure à l'épaule, l'explosif de service savait à quoi s'en tenir à présent.
Cette altercation lui avait réussit ! Après ça il gagna en maturité, mais ce qui avait été le plus étonnant pour tous les anciens élèves de notre classe, et pour moi, c'est quand il fit la une des médias en protégeant Ochaco durant un combat, et que au moment où il avait terminé de mettre une raclée à son ennemi il avait couru à elle et l'avait prit dans ses bras avec tant d'intensité que ça avait boulversé tout le monde. Ils étaient en couple depuis déjà un moment apparemment, mais attendaient le bon moment pour en parler, quoi de mieux qu'un merveilleux câlin rempli d'amour devant des millions de personnes pour l'annoncer ? C'était la chose la plus surprenante que je n'avais jamais vu, beaucoup de nos amis m'ont demandé si je l'avais pas pris mal mais ça ne me touchait pas du tout! Je parle sérieusement. Ochaco et moi, il n'y avait rien, je suis heureux pour elle qui avait l'air heureuse avec son dur à cuire. Toi aussi tu t'inquiétais,  demandais comment j'allais, entre deux de mes questions sur ta blessures apparemment bien soignée, puis je t'avais affirmé que je n'étais plus attiré par elle depuis la première, tu as demandé pourquoi et j'ai simplement haussé les épaules.