Sur le chemin du retour, All Might me racontait que David avait fait une dépression, mais qu'il s'en sortait peu à peu grâce à Mélissa qui avait décidé de lui pardonner, ça avait été un coup dur pour elle mais elle n'avait pas eu peur de s'en relever. Dès ma rencontre avec elle, j'ai sentis que même sans l'être elle serait une grande héroïne, de ceux qui ne portent pas de costumes.
Mon téléphone a sonné juste après cette conversation avec lui, c'est la voix paniquée de ma mère qui parvint à mon oreille. Je lui avais demandé de se calmer et là j'ai appris que tu avais trouvé Métallo et que tu avais été conduit à l'hôpital en direct à la télévision, sans que personne n'informe de ton état, ce n'était pas bon signe. Je me suis complètement figé, tous mes organes vitaux semblaient être tombés en vrac dans mon corps si bien qu'il fallut quelques minutes pour que All Might me ramène de mon état de trans.
Au moment même où on a atterrit j'ai couru à l'hôpital aussi vite que je pouvais en usant de mon alter pour être plus rapide encore, peu importait ce qu'il y avait sur mon chemin. Quand je suis arrivé j'ai vu ta soeur Fuyumi qui attendait dans la salle d'attente, recroquevillée dans une chaise à pleurer. Je la connaissais que de vue malheureusement, mais je me suis avancé pour la consoler en lui disant que tout irait bien, sincèrement, je n'en avais aucune idée. Mais ça semblait l'aider puisqu'elle sécha ses larmes qui avaient rougit ses joues. Ma mère était là aussi, en train de pleurer et je la consola par la même occasion, apparemment elle avait déjà fait connaissance avec elle puisque les deux femmes se tenaient solidement les mains. Elle m'a dit que tu étais au bloc, et que les médecins n'avaient pas dit la nature de leurs espoirs pour toi, je me sentais mal, extrêmement mal, mon coeur se serrait continuellement dans ma poitrine sans que je puisse interagir en quoi que ce soit. Natsuo, ton grand frère, était arrivé aussi, puis Enji Todoroki avait appelé Fuyumi depuis la Chine où il séjournait depuis quelques temps pour une affaire, mais Natsuo reprit le téléphone et lui aboya que si il voulait des nouvelles il devrait se bouger. Sur le coup, j'étais totalement d'accord, on l'était tous. Puis, J'ai discuté avec lui, il t'admirait beaucoup, c'était très beau à voir et à entendre entre deux reniflement de ma part et ses yeux qui se teintaient d'une couleur sang peu à peu. Et j'ai appris grâce à lui que tu avais vaincu ce fameux Métallo , un vilain qui contrôlait le métal, et toute sa bande qui t'avais piégé, le trafic de drogue avait été réduit à néant et tu avais sauvé un sacré nombre de personnes, j'étais si fier de toi. Mais nos petits sourires cessèrent violemment quand on entendu comme de petites bruits d'alarmes venants de l'intérieur de la salle où tu étais en train d'être sauvé. Un médecin sortit, hurlant pour un infirmier ou quelqu'un pour les aider. Il en trouva et demanda la présence d'une certaine personne en urgence. Il entra à nouveau dans la pièce, tandis que la personne demandée arriva alors en courant accompagnée d'un autre médecin, en train d'enfiler leurs uniformes exprès pour le bloc.
Tout semblait partir en lambeaux dans cette pièce, nous, nous étions là sous le choc total. Fuyumi redoubla de pleurs et Natsuo l'attrapa pour le serrer dans ses bras en sentant également des larmes sur ses joues. Ma mère et moi on fit de même, elle t'aimais énormément, c'était une habitude chez elle de s'attacher vite aux gens. Certaines personnes avaient l'honneur d'être encore plus importantes que d'autres pour elle. Depuis la première fois où tu es venu boire ce thé, tu étais revenu plusieurs fois pour qu'on puisse sortir ensemble, des sorties à trois. Même qu'un jour, tu as croisé ma mère en courses et tu es resté avec elle pour l'aider à tout porter et la raccompagner. Au final il n'y avait rien d'étonnant à la voir en larmes dans les bras de son fils qui se sentait dévasté.Nos amis de lycée ont appelé pour savoir comment tu allais mais tu étais toujours au bloc malgré toi. Ils étaient tous en train d'envoyer leurs meilleurs ondes en direct. Ochaco fit le déplacement, avec Katsuki qui la suivait derrière elle après qu'elle lui ait passé le savon de sa vie sur le fait que si il ne venait pas alors il pouvait lui dire adieu. Tenya vint aussi, Eijiro et Denki aussi. En fait une bonne partie vinrent nous soutenir pendant les longues heures d'attente. La majorité était repartie au bout d'une heure ou deux pour laisser la famille, Ochaco prit Fuyumi dans ses bras et Katsuki serra la main de Natsuo en lui affirmant que double face n'était pas du genre à mourir. J'ai souri en coin, et il est venu également à moi, il se faisait énormément de soucis malgré tout. Il m'a fait promettre avec sa voix agressive de lui envoyer des messages à chaque moindre petit événement, j'ai approuvé, il a entouré Ochaco en larmes de son bras et ils partirent. On se retrouvaient à nouveau entre nous, sans toi nous disants que tout allait bien.
Au bout de 7 heures, une infirmière vint à notre rencontre. On s'est tous les quatre levés d'un bond pour venir voir la jeune femme qui n'avait pas vraiment d'émotions positives sur son visage tiré par les cernes.
J'avais une douleur en moi qui grandissait a chacun de ses mots, Natsuo serrait ses poings pour s'empêcher de pleurer mais Fuyumi elle, était en larmes, comme si elle ne avait une réserve infini. Ma mère s'était assise juste derrière, ça devenait insupportable à entendre.
Tu étais toujours au bloc entre la vie et la mort, Il y avait du métal qui empoisonnait ton sang et donc tes organes vitaux, tes blessures étaient profondes. Tu faisais des arrêts cardiaques, ton sang ne voulait par extraire le poison, ils ne pouvaient pas soigner le plus gros sans qu'une majorité de métal soit retiré. Tout allait mal la dedans, on le comprenait comme ça malgré les bons mots neutres choisis par l'aide soignante. A chaque fois que ça commençait à être bon, ton corps voulait lâcher. Je priais, j'avais envie d'entrer la dedans et de te hurler de t'accrocher. La petite dame partie, Natsuo retenu Fuyumi qui voulu se laisser tomber au sol, il l'a fit s'asseoir tandis que je restais debout les mains sur les hanches à sentir tout mon être partir dans tous les sens. J'envoyais un message groupé à nos amis et les autres qui m'avaient demandé des nouvelles pour les informer de ce qu'il se passait, mes doigts tremblaient, mais je parvins à l'envoyer.Une vingtaine de minutes plus tard, All Might arriva avec Aizawa et Ochaco et Katsuki revenaient.
Ils avaient des plaids, et Ochaco tenait des petits Tupperwares. Elle avait préparé quelques trucs à grignoter pour nous, et Katsuki donna des plaids à Fuyumi et ma mère. Natsuo les remercia de bon cœur et s'avança vers les deux professeurs comme moi qui montrèrent leur soutient. Ils nous informèrent que Endeavor avait annoncé qu'il rentrait pour te voir, Natsuo leva les yeux au ciel. All Might demanda si Rei était au courant, ta mère, apparemment oui mais elle n'avait pas le droit de sortir de la chambre de son hôpital psychiatrique. Les deux professeurs promirent d'essayer de faire quelque chose et quittèrent les lieux. Ce qui me faisait mal, c'est qu'ils agissaient comme si tu allais partir, à réunir ta famille de la sorte.
Natsuo me demanda si ça allait, j'ai répondu en lui demandant si lui ça allait. Il esquissa un sourire amusé et on retourna vers les autres. Katsuki était énervé de ne pas avoir plus d'infos sur ton état, mais je percevais bien qu'il s'inquiétait énormément pour toi.Rei n'eut pas le droit de quitter sa chambre malgré les réclamations de héros gradés, c'était apparemment trop loin. Ils avaient suggéré le transfert d'hôpital mais apparemment quelqu'un s'y était opposé. Endeavor avait refusé, il s'expliqua en arrivant vers ses enfants qui attendaient, et nous expliqua que tu n'allais pas mourir. Qu'elle n'avait pas à venir pour s'infliger plus qu'elle subissait. Natsuo lui hurla dessus mais Enji se laissa faire, conscient qu'il ne gagnerait jamais l'estime de son fils aîné. Cependant, j'avais vraiment l'impression qu'il essayait de s'améliorer, puisqu'il resta et attendu de ses nouvelles en tapant du pied également, priant chaque seconde pour voir son fils vivre. Il en avait déjà perdu un, il refusait d'en perdre un autre. Jamais.
Comme je refusais que tu m'abandonnes.Mais c'est ce qui tu as fait.
La nouvelle est tombée sur nous, tu étais en vie, tu t'en étais glorieusement tiré ah bout de 15 heures au bloc. Je me souviens de ma mère et Fuyumi tombants en larmes l'une dans les bras de l'autre, j'ai pris ton frère dans mes bras qui hurla son bonheur au milieu du couloir, ton père avait laissé passer une larme et avait levé son poing comme All Might lors d'une victoire, comme lui lorsqu'il avait gagné de peu contre ce brainless. Katsuki et Natsuo eurent également une accolade de champions, Ochaco et moi fondions en larmes dans les bras de l'autre. J'ai avertit nos amis qui étaient soulagés et je remarquais alors ton nom au top sur tous les réseaux sociaux, tout le monde te soutenais, tu étais aimé et admiré par tellement de monde.
Quand je t'ai vu, tu discutais avec les médecins, qui te donnaient des consignes de sécurité, tu m'as vu, tu t'es approché et tu m'as dis que je devais ajouter une nouvelle cicatrice au compteur, je m'en doutais, mais j'ai souri, j'étais si heureux que tu ailles bien. Ma mère t'as sermonné comme ta soeur, et ton frère t'as dis à quel point il était fière de son super héros de frère. Endeavor lui adressa un message pour le féliciter et lui souhaiter le meilleur, tu as répondu sans affinité, mais tu as répondu.
Tous tes amis, tes proches, tout le monde est venu voir le grand Héros Shoto, survivant et grand combattant du mal.
Tout le monde était là dans cette petite chambre d'hôpital à remercier le monde de t'avoir permis de revenir auprès de nous, et moi, planté au milieu de la pièce, j'écoutais mon coeur s'accélérer. Par par stress, pas par peur ou adrénaline, mais à cause de ton sourire en coin.
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Chaque Cicatrice ( TODODEKU - my hero academia )
FanfictionTu te souviens de celle là ? Moi oui, je me souviens de chacune d'entre elles, celles qui occupent ton corps.