Chapitre 6

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  J'étais effectivement à terre , recevant des coups de tous les côtés , donc de tout ces jeunes gens que je considérais comme des connaissances on peut dire , tout en entendant  leurs rires , leurs moqueries , cette situation était en effet très marrante pour eux , très amusante , mais qu'avait-elle de drôle ? Cette question me tourmentait , et demander la question aurait été très indigne de ma part , on saurait directement que je suis , comme on le dit souvent , une fille fragile .

Je me rendais compte après un certain moment , que je ne recevais plus aucun coup , chose bizarre qui attira mon attention , et c'est après m'être levé que je pus clairement voir qu'ils avaient en quelques sortes fui . J'avais quelques difficultés a tenir sur mes jambes , chose qui me causa problème pour arriver jusqu'à chez moi . La route me parût tellement longue , beaucoup plus longue que d'habitude , mes jambes me faisaient effectivement énormément mal , par contre mes sentiments après cet acte là se résumaient surtout dans une sorte de bouleversement , de tristesse , de colère et même de haine envers ces êtres , ces adolescents inconscients de leurs actes , qui se réjouissaient du malheur de personnes  innocentes , et je suis en quelques sortes la preuve vivante de ceci .

J'arrivai enfin devant une porte bleu , plus haute que ma hauteur , se situant dans une ruelle pas très aérée on peut dire , donnant sur la demeure ou j'habitais , hélas , je la haïssais fortement , presque autant que le monde extérieure , ils étaient tous deux pour moi des milieux ou je ne pouvais me sentir aimé , encore moins , me sentir tranquille , ou tout simplement me sentir en sécurité , tous deux se composant de personnes dures , sans cœur , sans aucune pitié , inconscients de la gravité de leurs actes et de leurs conséquences négatives sur la personne , et j'en suis encore une fois la preuve , tout cela m'avait causé tant de souffrance que je ne me sentais plus du tout bien dans ma peau , je suis même arrivée à un stade ou je me haïssais complètement . J'ouvris alors la porte pour me retrouver seule dans la grande maison , vide , dominée par un silence assourdissant , il n'y avait personne , en effet . Je me disais  que j'avais enfin une opportunité de m'isoler , de me remettre en question , de m'introspecter , de revoir mes actions et mes défauts , tout ce qui aurait pu être la cause de ce qui m'arrivait .

La nuit , considérée comme mon seulvrai moment de tranquillité totale , me parût courte , très courte même , çan'était point suffisant pour moi .

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