Chapitre 5

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J'hésitai , étais ce vraiment une occasion pour me faire , ce qu'on appelle , des amis ? J'acceptai , chose que je regrettai juste après ...

Je profitai de la situation pour que ceux là , me conduisent jusqu'à la sortie , ils n'avaient pas vraiment le choix en effet . Le parc en question n'était pas vraiment loin du lycée , encore moins de chez moi , chose qui m'arrangeait encore une fois . On me posa des questions tout le long du trajet , concernant mon pays , ma famille , mon ancienne école...etc. , les français pouvaient en effet être très curieux , mais la chose qui me marqua , c'est que je n'ai eu droit à aucune question me concernant personnellement , je parle bien évidemment ici de ce que j'aimais faire , des matières que j aimais , de celles que je détestais , des choses que je faisais de mon temps libre , ça leur était égal . Je remarquai aussi que ces jeunes gens s'échangeaient des regards complices tout le long du trajet , chose pour laquelle je n'avais pas vraiment prêté une grande attention , et en effet , j aurais dû ...

Nous arrivâmes au fameux parc , et je peux bien affirmer que celui-ci était en quelques sortes agréable , propre ,en résumé bien accueillant . On ne me demandait plus rien , un silence assourdissant avait pris le dessus sur notre conversation . En vrai , je préférais ceci au faite d' être questionnée.

Je ne peux décrire précisément ce qui m'arriva juste après , c'était juste , comment dire , inattendu pour moi , moi qui pensait que j avais enfin une opportunité d'être vue d'une autre façon , pour une fois .Je me retrouvai alors à terre , après que l'un deux m'ait poussée évidemment , je les vis rire , rire de cette humiliation qu' ils m'avaient causé . Je me sentais impuissante par rapport à eux , je n'avais nulle chance de pouvoir les affronter . Je ressentis alors des coups , venant de chaque coin ou se tenait chacun d'entre eux . Comment décrire cette situation ? Ces sentiments ressentis ? Je me sentais impuissante , sans valeur , je me sentais comme une ordure , j'étais prise d'un sentiment de déjà vu , en effet , ça n'était pas la première fois que je pouvais ressentir cela .

Je pouvais à peine entendre ce qu'ils disaient , mais une seule phrase resta dans ma tête jusqu' à ce jour ci , cette phrase si simple mais dure à entendre à la fois :

-Tu ne sers à rien .

Cette scène est restée gravée dans ma mémoire , elle était en quelques sortes , le début d'une série d'humiliations , au lycée soit il ou même dans la rue , à chaque fois que j'avais le malheur de rencontrer l'un ou surtout , l'une de mes camarades en dehors de l'établissement...

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