Karma X Gakushuu | Assassination Classroom Fanfiction | Fr

Chapitre 1

Le lendemain, sur l'heure du midi, Nagisa me retrouva à la porte de notre établissement. Il sortit un manuel de son sac.
       - Voilà, comme tu m'as demandé...
       - Parfait! Sans son manuel de chimie, Asano ne pourra pas étudier!
       - C'est un coup bas, tu sais.
          Je roulai les yeux.
       - Oh, arrête. Il le mérite bien.
          Je cachai le livre sous les escaliers du bâtiment.
       - Il ne pensera jamais à venir le chercher là.
          Nous retournâmes ensuite en classe. En après-midi, je reçus un message d'Asano sur mon téléphone :
       « Très amusant le coup du vol de manuel. C'est très mature de ta part Karma. »
          Je souris et lui répondis.
       « Et tu as trouvé mon autre petit présent dans ton sac? C'est si attentionné venant de moi! »
       « Tu parles des cigarettes et de la bouteille d'alcool? C'est plutôt mon professeur qui les a trouvés ce matin. Je te remercie, grâce à toi je suis suspendu pour les deux prochains jours et je suis retenu après les cours jusqu'à 21h00 pour le reste de la semaine. »
       « Oh, mais ce fut un plaisir! »
          Je fermai mon portable, satisfait. Il était temps qu'il apprenne à qui il avait affaires. Le reste de la semaine passa rapidement. Le jeudi, je passai l'examen de chimie facilement. C'est le lendemain en regardant les résultats que je vis qu'Asano avait davantage baissé dans le classement. Il avait réussi à se classer parmi les 20 meilleurs élèves, mais j'étais à nouveau en première place. Comme je savais qu'il serait en retenue jusqu'à 21h00 ce soir, je lui envoyai simplement un message.
       « Je te veux demain matin à la porte de mon appartement à 6h00. Tu attendras à l'extérieur comme un chien jusqu'à ce que je décide de me lever. »
          Il laissa mon message en vue mais je savais qu'il serait là. Samedi matin, je me réveillai vers 8h00 et regardai par la fenêtre. Il pleuvait à seaux ce jour-là. Dehors se trouvait Asano assis sur le pas de la porte à l'entrée du bâtiment. Cela devait faire au moins deux bonnes heures qu'il  m'attendait. Les genoux pliés, le visage enfouis dans ses coudes... ses vêtements étaient complètement trempés.
          J'attrapai un parapluie, une serviette et mes clés, puis descendis hâtivement les escaliers. Une fois au rez-de-chaussée, je sortis et ouvris mon parapluie. Mon éternel rival me fusillait du regard. Je lui répondis d'un sourire sadique et lançai mes clés plus loin sur la pelouse.
       - Va chercher si tu veux une serviette.
          Il grogna et s'exécuta. De mon côté, je le suivis, parapluie à la main. On rencontra une immense flaque de boue sur notre chemin et je ne pus m'empêcher de lui donner un coup de pied pour l'y pousser. Je ramassai moi-même mes clés et me redirigeai vers l'immeuble.
       - Au pied! Ne me fais pas attendre.
          Asano se releva péniblement et me rejoignit à la porte. Je lui lançai la serviette au visage.
       - Je vais t'apprendre à te moquer de moi. C'est l'heure de me venger. Tu vas passer la pire fin de semaine de tout ton existence.
          Je lui crachai ces paroles au visage avant de retourner à l'intérieur. De son côté, il essuya la boue qui le couvrait de la tête au pied. Une fois dans mon appartement, je l'invitai à prendre une douche pour être présentable. Il me dévisagea.
       - Je n'ai pas apporté de vêtements de rechange...
       - Oh ne t'en fait pas, j'ai ce qu'il faut pour toi.
          Il semblait avoir comme un frisson en m'entendant. Il obéit, ce qui me laissait le temps de sortir les différents ensembles que j'avais achetés spécialement pour l'occasion. Une fois sortit de la douche, il utilisa une serviette pour couvrir son corps et vint me rejoindre dans ma chambre. Je lui tendis des vêtements et il soupira.
       - T'es pas sérieux, Karma. Tu ne vas quand même pas m'obliger à porter ça?
       - Oh que oui, et ce n'est que le début de tes souffrances!
          Il trembla et prit la robe entre ses mains. Il hésita mais fut contraint de m'obéir. Il sortit de ma chambre quelques minutes plus tard en robe d'été très courte. Il était si gêné qu'il essayait de recouvrir le plus de peau possible avec un pan de son habit. Je ne l'avais jamais vu si embarrassé, son visage était rouge pivoine. Je lui dis d'avancer en fouillant dans mon sac pour sortir mes accessoires de torture.
       - Tu sais, en tant que victime, tu dois goûter à mes techniques pour te ridiculiser.
          Il se contenta de détourner le regard et s'assit sur le divan en prenant soin de cacher ses jambes le plus possible. Je ris en lui plaçant des crochets dans la bouche de sorte à la maintenir ouverte.
       - Je vais être plutôt gentil avec toi, je vais me contenter de ta bouche.
          Je lui ligotai les mains et les pieds avant de le coucher sur le ventre. Je sortis enfin plusieurs tubes de condiments épicés.
       - Tu veux goûter à quoi en premier? La moutarde forte ou le wasabi?
          Je ris à nouveau et lui jetai un coup d'œil. De son côté, il n'avait pas l'air d'aller du tout. Je mis rapidement ma main sur son front, il faisait beaucoup de fièvre. Paniqué, je m'empressai de le détacher et de lui retirer les crochets.
       - Merde, que je suis stupide! Tu as attrapé froid.
          Je me précipitai dans ma chambre et sortis des pantalons et une chemise parmi mes propres vêtements. Je lui enfilai le pantalon avant de lui retirer la robe puis de lui mettre la chemise. Je m'arrêtai à ce moment, il était torse-nu... J'étais embarrassé par la belle forme de son corps. Je secouai la tête pour rapidement chasser cette idée de ma tête. Pour le moment, l'important était de s'occuper de sa fièvre.
       - Merde, merde, merde. Je n'aurais pas dû t'obliger à rester dehors sous la pluie si longtemps...
          Je le pris dans mes bras, il était très mal en point. Je le portai jusqu'à mon lit et le plaçai sous les couvertures pour le réchauffer. Je pris plusieurs médicaments et un verre d'eau avant de retourner à ses côtés. Je lui fis avaler des pilules et lui mis une serviette humide sur le front. Je passai mes doigts dans ses cheveux, sa tête était brûlante. De plus, les marques rouges dans son dos me faisaient sentir davantage coupable.