𝒫𝒶𝓇𝓉𝒾𝒸𝓊𝓁a r

1.

2016

J'ai remarqué plusieurs choses chez moi. Enfin, c'est quand même logique de se connaître un minimum mais voilà quoi.

La première c'est que j'ai beaucoup de mal à me concentré, dès fois quand on me parle j'oublie et je me déconcentre...
Ou alors toutes les personnes qui m'entourent sont d'un ennui incroyable, je devrais peut être me trouver une activité genre de la poterie?

La deuxième c'est que je ne supporte pas le jugement et pourtant dieu sait à quel point je me fais souvent juger, surtout ces temps ci.

La troisième c'est que j'analyse beaucoup trop tout surtout moi même, j'ai ce besoin d'essayer de me comprendre mais je n'y arrive pas. Le problème c'est quand on ne se comprend pas sois même comment expliquer aux autres les raisons de nos actions ? On ne peux pas .

- Malia ? la femme en face de moi m'interpellait.

- hmm?

- Je souhaiterais que tu essaie de m'écouter aujourd'hui c'est notre dernière séance, c'est ta dernière occasion de te livrer.

- Je sais.

Elle retirait ses lunettes et se frottait le front, je profitais de ce moment de réflexion qu'elle prenait pour jeter un coup d'œil sur son diplôme de psychologue qui était accroché derrière elle. Je n'eus cependant pas trop de temps pour analyser tout sa puisque elle repris son monologue.

- J'ai intégré le fait que tu aie subis de grave traumatismes ces derniers mois mais il est plus que nécessaire que tu t'ouvres plus, si tu ne peux pas avec moi tu trouveras bien quelqu'un. Tu es une jeune fille brillante et jolie, tu as seulement 17 ans et dans une semaine tu fera ta rentrée, ne veux tu pas profiter de cette occasion pour tout reprendre à zéro ?

Je la regardai curieusement, en dirait qu'elle me suppliais d'oublier touts les malheurs de ma vie, mais je n'avais pas l'impression qu'ils m'atteignent tant que sa.

- Euh ouais.

Elle soupira bruyamment et me fis signe de partir. Sa y est, elle s'était finalement rendu compte qu'il fallait arrêter d'essayer avec moi, cela faisait depuis plus de trois ans qu'on avait des rendez vous quotidiens et elle s'était toujours surpasser pour ne pas montré son agacement, en tout cas jusqu'ici . Avant elle je suivais le docteur Morris qui avait arrêter de me poser des questions et se contentais de me raconter sa vie.

Je lui souriais et sortie de son bureau rapidement. Une fois dehors je prie mon téléphone en main et envoya un message à ma tante pour lui prévenir que la séance était terminé.

En attendant sa réponse je me mis à faire des recherches sur le nouveau lycée que j'allai rejoindre, cela faisait 6 mois que j'habitais chez ma tante à brooklyn , je suis née et j'ai grandis à Manhattan mais depuis trois ans j'étais rentrée dans le système et j'ai visité deux trois famille d'accueils.

Quand ma tante a eu ses dix huit ans , elle a cherché une maison pour nous et m'a récupéré à 20 ans. Je n'ai pas voulu m'inscrire au lycée en cours d'année pour des raisons de discrétion, être la nouvelle c'est intimidant c'est pourquoi on a attendu la rentrée.

La sonnerie de mon téléphone retentissait soudainement, je jetais un regard et c'était ma tante qui me prévenais qu'elle aurait sûrement 10 minutes de retard à cause des bouchons, je répondis par un simple ok.

Étant donné que j'étais debout devant un trottoir je jetais un coup d'œil autour de moi pour trouver un endroit plus confortable où attendre et aperçue un banc de l'autre côté de la route et je décidais donc de traverser .