Chapitre 7 : Déclaration sentimentale

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12 avril 1940 : Voilà presque 3 mois que je n'ai plus écrit, suite au beau temps que nous passons ensemble. Je donne toujours mon casse-croûte à Jacqueline et depuis notre rencontre elle se sent mieux avec moi. J'ai l'impression qu'elle commence à avoir des sentiments pour moi, c'est super !

20 avril 1940 : Jacqueline m'avoue qu'elle a des sentiments pour moi. Je lui réponds que moi aussi. A ce moment, je monte dans ma chambre avec elle et nous passons une folle nuit ensemble.

25 avril 1940 : Notre relation continue. Désormais, nous nous embrassons pleins de fois, nous faisons toujours attention afin de ne pas être vu et nous montons ensemble dans ma chambre plusieurs fois. Dès qu'un garde SS ou une autre personne toque à ma porte, Jacqueline se cache dans l'armoire pour éviter que les gardes la voient, sinon je serais exécute s'ils l'apprenaient et que cette nouvelle remonte jusque l'armée allemande.

5 juillet 1940 : Voilà presque 3 mois que je n'ai plus écrit suite à notre relation et que je n'ai plus trop le temps d'écrire dans mon journal. Jacqueline continue de me câliner, nous passons de très bonnes journées dans ma chambre et dehors avec elle. Même si par les autres gardes elle est maltraitée, moi je ne la maltraite pas et je fais en sorte que ses conditions de vie s'améliorent en ma compagnie.

20 juillet 1940 : Ce jour-ci, Jacqueline refuse de travailler dans le camp, elle a l'air d'être malade. C'est alors qu'une bande de SS se déchaîne contre elle, coups de poings et de pieds surviennent. Je suis très triste mais je ne peux rien faire, à part moi aussi lui donner des coups de pieds mais sinon Jacqueline ne m'aimerait plus, sinon, si je la secourais, tous les gardes apprendraient que je suis amoureux de Jacqueline et je serais exécuté sur le champ en compagnie de Jacqueline.

5 septembre 1940 : Jacqueline s'est remise de ses blessures, elle va beaucoup mieux depuis son agression par les gardes SS. Elle n'est plus malade mais en a marre de travailler. Elle me dit qu'elle a envie d'arrêter de travailler comme une esclave dans le camp et a envie de partir. Je lui dis que nous allons essayer de partir l'année qui vient mais qu'elle doit me laisser un long délai si possible. Elle accepte et me dit que je dois faire vite. Je lui réponds ''oui ma mie''.

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