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J'ouvrais la lettre.. C'est le moment.          

"je sais que si tu lis ça, je ne serai plus de ce monde,
ne t'inquiète pas je ne regrette pas, je ne regrette rien,
je voudrais te dire tout ce que lui devrait entendre,"
tout ce qu'il devrait entendre.
" c'est vrai qu'avant je trouvais que la vie n'avait pas vraiment de goût, je trouvais que la vie était fade et qu'à part, quelques nuances de gris, je n'y voyais pas grand chose de plus.
Tu me connais,
je vivais parce-qu'il le fallait. Pas parce-que je le voulais,
mais tu sais,
depuis que je l'ai rencontrée,
depuis qu'il est rentré dans ma vie, rien n'est plus pareil je n'ai jamais vu la vie aussi belle qu'aujourd'hui alors oui,
c'est grâce à lui que je suis heureuse,que j'étais heureuse.. ,
mon sourire de tout les jours,
je le lui dois, et mon rire que je n'avais pas entendu depuis si longtemps, rythme désormais mes journées.
Tu sais, j'ai tellement de chance de l'avoir rencontré et j'en ai conscience, rien que d'en parler j'ai le cœur qui tambourine dans la poitrine et des milliers de papillons qui voltigent dans mon estomac.
je pourrais te parler de lui pendant des heures tellement ta d' choses à dire,
je me pensais pas être capable à aimer à ce point là et, j'ai le cœur qui de fissure a la seule idée de le perdre.
tu vois, quand je te dis ça à toi c'est tellement plus simple à prononcer. Mais quand je me retrouve face à lui je prends tout mes moyens,
dis moi,
est-ce pour cela qu'il est parti ?,
j'ai pas le courage,
je ne l'aurai jamais eu,
j'ai trop peur de l'effrayer..
Je l'aime.                         
Tu le sais ? "

Mes larmes coulent  à flot tout au long de mes joues, je me sens hideuse, hideuse de ne pas avoir vu qu'elle n'allais pas bien Depuis qu'il est parti, je me sens ravagée , ravagée de sentiments que j'ai toujours redouté ! Ravagée de sentiments qu'elle supprimait de mes pensées, elle m'aidait à avancer, elle était mon pillier, et je n'ai rien vu venir, je ne l'ai pas aidé, je me sens mal, si mal, je me sens comme effacée du monde.. Je me sens comme rejetée des heures et des secondes ! Je ne cesse de m'en vouloir..

"continue,me chuchote ma conscience, continue de lire"

j'essuie mes larmes qui ont taché la feuille blanche, tâchée d'encre, tachée de larmes, tâchée de souffrance tâchée de tristesse, de détresse,d' elle..

"si tu savais.

Je mets un pieds devant moi, quand soudain, le silence brûle m'a tête, un vent fait frissonner tout mon corps, mes yeux regardent devant mais pas un seul sourire n'apparaît.
J'avance sur ce toit, je me trouve si loin du sol, tu te souviens du jour ou je t'ai dis je voulais voir la ville, la dominer de haut,
d'ici, je la vois, je vois la ville dans laquelle j'ai grandis durant des années,
d'ici, je vois le ciel, sous toutes ses plus belles couleurs comme tu disais, d'ici j'entends le klaxon des voitures, le rire des enfants et, les gens râler ,
si tu savais comme les oiseaux peuvent chanter faux Depuis qu'il n'est pas la,
si tu savais comment j'avais besoin que ce temps me rattrape un jour... Pour une dernière fois,
peux-tu me rappeler ce quest d'entendre sa voix ?
Ma tête entends sans cesse des murmures et ressents encore ses lèvres bouger sur les miennes,
un denier au revoir,
pour un dernier souffle,
un dernier au revoir
avant de trahir toutes ces promesses presques acquises,
je t'avais promis que je serai là,
pour toi ma meilleure amie,
pour lui,
mais tout ce dont j'avais besoin c'était sa propre personne,
mais il m'avait laisser tomber sans jamais se retourner,
pour elle..
Je me suis perdue dans sans amour, et sans raison,
les secondes n'ont plus le don d'effacer tout ce que j'avais vécu,
dis moi,
est ce que je perds la tête ?
Je suis éveillée mais pourtant je ne souffre pas,
je ne ressens rien,
je suis désolée,
je t'ai donné plein de promesses à toi aussi que je comptais tenir fermement,
mais,
je suis un mensonge,
une sale identité,
un tas de rêves dépourvus de réalités, des cauchemars que l'on noyait dans des bouteilles ,

au bord du vide....

Je les regardes tous vivre,
sourire.
mais,
moi je n'y arrive juste pas,
et à ce moment là,
j'aurai prié que tu sois prêt de moi, pour que tu m'attrape dans tes bras, pour que tu me sers contre toi, comme tu le faisais à chaque fois que ca n'allais pas,
en ayant peur que même à cette place, je puisse mourir,

mais je fermais les yeux et,

et je suis tombée dans le vide,
étant sûre de,
ne jamais le voir ou te voir partir avant moi, je suis désolée. "

Derniers mots. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant