. L.

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Je soupire,
et d'un geste vif propulse le réveil, il s'éteint à mon plus grand bonheur,
il est censé m'indiquer que c'est le début d'un nouveau jour,
D'une nouvelle aventure ,

Mais que faire lorsqu'on a plus rien à faire, des jours, du temps et des gens,
Vous savez l'existence ne rime plus à rien lorsque vous n'avez plus la conscience tranquille , lorsque vous être vide.

Parfois, les gens peuvent tout faire,
Absolument tout,
Même ces choses folles,
Totalement immorales,
Ils font ça pour obtenir ce qu'ils veulent,
Parce-que pour eux,
Ça leur  appartient .


Je me lève et sort de mon lit,
C'est le jour attendu,
C'est le jour de l'enterrement.

Je souffre ?
Non,
Suis-je triste ?
Non,
Suis-je mal ?
Non,
Vais-je bien ?
Non.

Alors ?
Je ne ressens rien.

Je me prépare et sort,
Le ciel est gris et la ville me paraît morte,
Le monde est fade, où me paraît-il ainsi ?
Je n'en sais rien.
Et vous savez
Je m'en contre fiche.

Je conduis, le silence est roi.

Au bout d'une quinzaine de minutes, j'arrive enfin.


"tu as dis que tu ne ressentais rien, tu m'expliques pourquoi as tu la boule au ventre ?", me chuchote ma conscience.

Je souris,

Vous savez certaines questions restent sans réponses,
Pas qu'il n'y ait  pas de réponses ,
Non,
Mais parce-que nous ne voulons tout simplement pas y répondre,
Et c'est ainsi.

Je m'avance,
Ça sent la mort,
La tristesse, les adieux et l'hypocrisie.

Vous voyez tout ces gens,
Qui vous pointez du doigts
Et chuchotez dans votre dos.

Ceux qui vous ont vu mal,
Et qui ont appuyé sur vos plaies,
Ceux qui sont rester silencieux
Et qui ont assisté à l'injustice que vous avez subis,
Sans dire un mot.
Ceux qui connaissent la vérité mais faisant semblant de réfléchir.
Ceux qui vous ont vu pleurer
Et qui se sont réjouis de votre mal être,
Ceux qui vous ont regardé avec un regard de pitié,
Non pas par pitié mais pour vous humilier,
Pour vous enfoncer davantage,
Pour que vous vous sentiez minables,
Ceux qui ont voulu votre mal,
Et votre malheur,
Ceux qui ont attendus vos larmes,
Et maudient votre gloire,
Ces démons dans une peau d'humains ,
Le mal incarné,
J'ai lu un jour que :
Nous arrêtons de chercher les monstres sous nos lits,
Lorsque nous découvrons qu'ils sont en nous.
Et croyez moi,
Vous n'entendrez jamais des mots aussi vrais .

Tout ces gens, eh bien
Le jour de votre enterrement,
Seront les premiers à préparer leurs discours,
Les premiers qui vont vider les paquets de mouchoir,
Pour faire semblant d'essuyer leurs foutus larmes de crocodile,
L'hypocrisie règne dans les enterrement,
C'est pour cela que je haï y assister.

Et aux milieux de tout ça,
Il Ya elle,
Ma défunte meilleure amie,

Elle est la,
Blanche comme neige,
Habillé en noir,
Elle est dans ce Putain de cercueil,
Mais je sais,
Elle est mieux la bas,
Elle dort paisiblement,
Alors je ne m'inquiète plus,
Elle repose en paix...

Et cest la que je le vois,
Lui,

Ce soir, ce fameux soir,
M'est revenu en tête,
Pas une minute ne passait sans  quelle n'ai les yeux posés sur lui.
Ont parlaient ,
J essayais de la faire rire,
Mais,
Ça ne marchait pas,
Elle ne m'écoutait pas,
Elle ne pensait qu'à lui,
C'est évident.

*flash-back *   

Je n'arrivais pas à m'amuser,
Sachant que ma meilleure amie est assise dans un coin, seule, comme une dépressive,
C'EST  une dépressive.

J'ai essayé de la rattraper avant qu'elle ne parte,
Mais je n'ai pas  réussi,
Et je m'en suis voulue....

Ca faisait plusieurs mois qu'elle souffrait à cause de ce mec..

"Elle n'était pas le seule ", pensais-je

C'était le soir de trop,

Je ne l'ai plus revue ou entendue rire  depuis ce soir, jusqu'à ce que je reçoive un appel,
Un soir,
C'était elle,
Elle pleurait à chaude larme,
Et se lamentait,
Je suis arrivé difficilement à déchiffrer ce qu'elle chuchotait,
Elle répétait sans  cesse:

"je n'en peux plus. "
" je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "
"je n'en peux plus. "

Et moi,
Je n' avais pas compris.
Le soir même, j'ai fait un cauchemar,
Je la voyais au bout du gouffre,
Sur un toit,
Voulant sauter,
J'avais pas compris.
Encore une fois,

Et le lendemain,
C'était trop tard,

Elle c'était donné la mort.



C'est ce qu'on a dit à tout le monde...

*fin du flash-back *

Je m'en veux terriblement,
Pour n'avoir jamais compris,
Elle m'envoyait des signes
Des signes de détresse,
Mais je n'ai rien vu,
Je ne l'ai jamais comprise,
Mais elle aussi,
Elle ne l'a jamais compris
Si elle l'aurai fait
Elle serait peut être la, aujourd'hui
Parmi nous.....

Je serrais dans ma main l'audio,

La dernière chose qu'elle a laissé,

Elle l'a laissé pour lui,

De toute façon,

Elle et tout ce qu'elle avait,

Était pour lui.

Lui, et lui  seul.

Pathétique.




Je m'avancer vers lui,
D'un pas déterminé,
Arrivé à sa hauteur,
Je lui tendit l'audio,
Et lui balance à la figure,

"je ne sais pourquoi tu l'as quitté,
Mais je sais que depuis ce jour elle n'est plus redevenue la même,
Je m'en veux,
Je me sens responsable de sa mort,
Mais la plus grande responsabilité c'est toi qui l'a porte,
Tu l'as tué.


Et,
Sur ces mots j'ai quitté cet endroit,
Cette atmosphère qui m'oppresse et m'étouffe,
Avec pour celle souhait,
Que tout ça s'arrête,
Car,
Je n'en peux plus.....

Derniers mots. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant