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Pdv de lui :


Je suis à mon troisième verre, ma vision se trouble d'avantage, alors que je sens la substance me brûler l'œsophage, ça fait tellement du bien
Brûler,
Vous savez se sentiments de brûler de l'intérieur, ce feu ravageur qui consume votre âme et la réduit à des cendres.
Je n'aurai jamais pensé que la mort de quelqu'un m'aurait autant anéanti.
Mais elle,
Ce n'était pas quelqu'un,
Elle,
C'était un monde,
Mon monde,
Que j'ai détruit de mes propres mains
J'ai mal,
Alors je me nois dans l'alcool,
Je suis seul,
Alors je ferme les yeux,
Et je pense à elle,
La douce mélodie du son de sa voix apaise mon ouï,
Alors que son parfum,
Si spéciale,
Viens chatouiller mes narines,
J'ouvre les yeux,
Je la vois,
Elle est la,
Mon cœur bat la chamade,
Je m'approche d'elle,
Les mains tremblantes,
La respiration saccadée.

-"tu es revenue ? ", prononce-je difficilement.

Elle sourit.
Putain, ce sourire.

_ " non", chuchota-t-elle.

Je me crispe.
Ça fait mal,
Oui, ça fait mal.

_"pourquoi es tu partie ? ", repris- je la poitrine souffrante.

_" pourquoi tu ne m'a pas retenue ? ", chuchota-t-elle presque de sa douce voix mélodieuse.

Je m'avance pour la toucher,
Mais,
Elle disparaît,
Son corps, ou plutôt l'image de son être, se dissipe, tel que de la fumée,
Je l'ai perdu,
Encore une fois .

Je maudissais ce soir,
Dans ce même bar,
Au fond je le savais c'était le soir de trop.

*Flash-back *

J'étais dans ce bar, l'ambiance battait son plein, je rigolais, discutais,
Ou plutôt,
Je faisais semblant,
J'étais avec elle,
Cette fille ne veut pas me lâcher,
Elle sait que je ne l'aime pas,
Mon cœur ne m'appartient plus,
Il est à Eala,
Et ce Depuis longtemps,
Elle le sait,
Mais elle me colle toujours, je ne la comprendrai jamais.

Ça fait déjà plusieurs semaines que j'ai quitté Eala,
Plusieurs semaines que je ne vie plus,
Voire des mois,
2 mois, 27 jours et 8h..

Si je suis venu ici , c'est pour l'unique raison de la voir,
Elle était la,
Dans son coin, comme d'habitude,
Elle buvait seule,
Elle ne me lâchait pas des yeux,
Je sentais son regard
Je lève les yeux vers elle,
Et de toute ma vie, je crois
Je n'avais jamais vu une créature aussi belle,
Je lui souris,
Ou plutôt mes lèvres seules s'étirent,
Quand elle est dans les alentours,
Je ne suis plus maître de mon corps,
Comme je ne le suis plus de mon cœur,
Elle avait une Putain d'emprise sur moi,
Sur tout mon corps,
Il suffisait d'un seul regard,
Pour qu'elle,
Éveille tout mes sens,
Je suis faible face à elle,
L'amour rend faible..
Et fort.

L'amour détruit,
Et construit.

Je voulais tant m'approcher d'elle,
La rejoindre dans son coin,
Et le rendre à nous,
Notre bulle ,
Notre refuge,
Loin du monde,
Loin des autres,
Juste elle & moi.

Mais je n'y arrivais juste pas,
Je suis lâche.

*second flash-back *
Je viens de sortir du cour,
J'ai hâte de la rejoindre,
Alors je m'empresse de rejoindre ma voiture, pour aller chez elle.

Je roulais tranquillement, mais cette quiétude ne dure pas le longtemps puisque mon téléphone sonne.

Je réponds.

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