Un frère de trop-TOME 2

18. Point de vue de Kylian

Je regarde Maddy, ses yeux sont rivés sur les gants de boxe que je lui est mis. Nous nous sommes changés, je suis en bat de survêtement et torse nu, elle porte un slim noir, une brassière noire aussi et elle a attachée ses cheveux. Elle est mignonne en mode sportive! Même si elle a les yeux encore un peu rouges à cause de ses pleures de tout à l'heure. A cette heure il n'y a personne dans la salle de boxe, en même temps je crois que nous sommes les seuls a avoir l'idée de venir ici aussi tôt. Mais ma puce a besoin de lâcher sa colère, de se libérer. Ca ne peux que lui faire du bien, elle secoue la tête :

-Kylian c'est ridicule, je vais pas me battre contre toi!

-Je vais arrêter tes coups t'en fais pas.

Je saurais le faire, ça fait un moment que je prend des cours de boxe donc il ne devrait pas y avoir de soucis. Elle me dit :

-Okay et si ma colère me contrôle et que d'un coup je te met un coup de pieds ?

Je frappe sur mes genoux ce qui fait un bruit dur, j'explique :

-J'ai mis des genouillères. Frappe tant que tu veux ça me fera rien.

-Okay et où est ton casque ?

J'éclate de rire en l'imaginant me cogner au visage et m'assomer, je la rassure encore :

-J'arrêterais tes coups avant, je te jure.

Je frappe mes gants entre eux :

-Allez attaque.

Mad' me donne un petit coup de poing dans mon gant, je secoue la tête :

-Fais pas semblant, frappe vraiment!

-Mais je trouve ça débile!

-Tu te prend trop la tête, pense à tous ce qui te met en colère et frappe.

Elle secoue la tête, me tourne le dos et s'apprête à partir mais je ne peux pas la laisser partir comme ça. Elle est mal et il faut qu'elle essaye au moins. Je lance :

-J'en déduis que ça t'a rien fais de savoir que Nathan en a baisé une autre.

Je regrette déjà mes paroles, elles me font mal et elles lui feront mal. Le but est qu'elle se mette en colère mais ça ne me fait pas forcément plaisir. Elle se tourne vers moi et gronde :

-Pardon ?!

Ca fonctionne, je continue de pousser sa colère :

-Tu as très bien entendu. Ca te fais rien de savoir qu'il a touché une autre fille que toi, savoir qu'il l'a embrassé et qu'il a aimé ça.

Elle me fusille du regard, je fais exprès pour la mettre en colère mais d'un côté ça me fait mal que ce soit ça qu'il l'a mette hors d'elle. Je préfèrerais qu'elle soit jalouse des filles qui me regarde moi. Elle me gronde :

-Arrête Kylian!

-Si ça ce trouve il est avec elle. Ils sont peut être même encore entrain de faire l'amour en ce moment.

Mes coups bas fonctionnes, elle avance et donne un coup que j'arrête à temps. Elle recommence encore et je continue de stopper ses coups, je l'encourage :

-Vas y lâche toi bébé! Oublie ta colère contre ce connard! Il te mérite pas de toute façon!

Et c'est vrai, à sa place jamais je n'aurais trompé Maddy! Même là, je ne suis pas avec elle et je n'ai eu aucune histoire depuis que je la connais! Elle continue de frapper de plus en plus fort et de plus en plus vite. Tout à coup, elle arrête de frapper, elle recule, porte la main à sa poitrine et j'entends sa respiration devenir forte et rapide. Elle tombe sur le sol, ferme les yeux et son corps tremble secoué par sa respiration trop rapide. J'accours auprès d'elle, j'enlève les gants que je jette plus loin. Je m'agenouille près d'elle, j'enlève les gants de ses mains et je lui dis :

-Calme toi, respire à fond.

Je passe un bras autours d'elle et je la soulève pour qu'elle n'ai pas froid, allongée sur le sol. Elle se calme peu à peu, elle ouvre les yeux et s'assoit d'elle même. Je caresse son dos :

-C'était très bien mon coeur, tu t'es lâchée et t'en avais besoin. 

J'entends qu'elle est encore un peu essoufflée mais je la sens presque détendue, elle me demande :

-Qu'est ce qui c'est passé ? 

-Tu as eu une sorte de crise d'angoisse. Ca arrive quand tu garde tous tes sentiments et toutes tes pensées pour toi et que tous sort d'un coup. Comment tu te sens ?

-Enfaite . . . je crois que je me sens bien.

Je souris, je l'aide à se lever et nous partons dans les vestiaires. J'ai réussis à faire sortir sa colère, j'en suis heureux.