Un frère de trop-TOME 2

28. Point de vue de Kylian

Je regarde l'heure sur le réveil, trois heures seize du matin. Dans le lit, Maddy n'arrête pas de bouger ce qui m'a réveillé. Je me tourne vers elle et je demande à voix basse :

-Mad' ça va pas ?

Elle ne répond pas, je ne vois que sa silouhette. Je m'approche plus d'elle, elle se blottit contre moi et je remarque qu'elle tremble. Je demande :

-Tu as froid ?

Elle secoue la tête, je la couvre quand même avec la couverture. Je la colle contre moi, j'entends un son étouffé. J'écoute attentivement et je comprend qu'elle pleure. Je lui chuchote :

-Pleure pas ma puce.

-Je . . . 

Je me redresse, elle essaie de me parler! Elle appuie sa tête contre mon torse et je chuchote :

-Pourquoi tu pleure ? Tu veux me le dire ?

Elle ne me répond pas, j'essais de deviner :

-Tu es fatiguée mais tu n'arrive pas à dormir ? Tu as mal quelque part ? Tu as besoin de quelque chose ?

Elle secoue la tête, j'hésite et je demande :

-Tu t'en veux pour l'autre nuit ?

Elle ne répond pas, je me montre plus explicite :

-Tu regrette d'avoir recouchée avec moi ?

Elle secoue la tête et je souffle soulagé, je n'arrête pas de lui demander mais j'ai tellement peur qu'elle s'en veuille. Elle prend ma main et la pose sur son ventre, je demande :

-Tu as mal au ventre ?

Elle hoche la tête, je lui dis :

-Je vais aller te chercher un médicament.

Je sors du lit mais elle attrape ma main, je me tourne vers elle et elle me tire pour que je revienne à ses côtés. Je me remet sur le lit, je m'allonge et je lui demande :

-Qu'est ce qu'il y a ?

Elle essaie de parler mais se met à tousser, elle n'a pas parlée depuis longtemps je ne serais pas étonné que ça lui fasse mal de recommencer à parler. Elle chuchote :

-Re . . . reste . . . 

Je la regarde, elle ne veut pas que je parte, même pour aller simplement chercher un médicament. Elle veut que je reste avec elle. Je la prend dans mes bras et je la love contre moi, je lui chuchote :

-Je suis là, je rete avec toi. Repose toi, tu va être crevée demain.

Elle hoche la tête et se colle à moi, je caresse son dos durant de longue minutes. Elle finit par s'endormir dans mes bras, la paume de sa main appuyer contre mon torse. Je ne peux m'empêcher de repenser à la nuit que nous avons passé ensembles, elle s'éloigne de nouveau, elle m'échappe. Et surtout, elle se rend malade et je ne sais comment l'aider. Je la serre dans mes bras pour qu'elle sente bien que je suis là et que je ne la lacherais pas, je ferme les yeux.