17. Point de vue de Maddyson

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Je regarde l'heure sur mon portable, six heure dix du matin. Je jette mon portable sur l'oreiller plus loin et je me rallonge dans les bras de Kylian, il caresse mon dos. Nous sommes tous les deux allongés dans son lit mais nous n'avons rien fait. Nous nous sommes embrassés dans la cuisine puis nous sommes venu ici et nous nous sommes simplement cajolés. Je ne joue pas avec lui. J'aime être proche de lui. Sa présence à le don de m'apaiser. Avec lui, la douleur qui brûle dans ma poitrine et qui me fait si mal, s'éteint. Alors, j'ai l'impression de pouvoir respirer de nouveau. Je me redresse et je le regarde, il me fait un petit sourire et une question me traverse l'esprit :

-Il s'est passé quoi exactement avec ton ex ?

Son sourire s'efface, il hausse les épaules :

-C'est pas important.

-Raconte moi.

J'ai encore de l'alcool dans le sang et pour je ne sais quelles raisons je veux vraiment savoir. Il me regarde et dit sans cesser de me caresser le dos :

-Tu es trop curieuse. Tu ne connais pas le dicton "la curiosité est un vilain défaut ?"

Il se redresse, il m'embrasse doucement mais je recule :

-Dis ou pu de bisous. 

J'ai une voix de bébé, intérieurement je me promet de plus boire comme je l'ai fais. Il secoue la tête en souriant, il caresse ma joue et il demande d'une voix douce :

-Pourquoi tu veux savoir ?

-Je sais pas. Alors ?

Il soupire :

-Avec mon ex, je croyais que c'était l'amour fou. Tu vois le truc, l'amour sans fin là. Ca faisait que un an qu'on étaient ensembles mais on parlait déjà de vivre ensembles, de nôtre futur, même de bébés. On avait des projets.

Il baisse les yeux, je m'allonge sur le dos et il se place sur le côté pour être tourné vers moi. Il attrape mes jambes et les appui sur son bassin. Ses doigts caressent ma peau et il dit en fixant le matelas :

-Je pensais que ce serait pour toujours. Que c'était vrai. Mais un jour je suis rentré et je l'ai surprise en plein ébat avec Nathan.

Je caresse tendrement son torse, il continue :

-Je les ai détesté tous les deux. J'ai tous de suite rompu, après mes potes m'ont dit qu'elle avait couchée avec eux alors qu'elle était censée être avec moi.

Elle l'a trompée plus d'une fois, qu'elle sale pute! Je pense à Nathan qui m'a fait pareil, mon cœur se serre. Kylian baisse les yeux :

-J'ai eu l'impression que mon coeur était brisé et que je ne pourrais plus jamais faire confiance à personne. A aucune femme surtout. Mais je t'ai rencontré et j'ai tous de suite eu confiance en toi. Tu as eu une histoire avec Nathan et pourtant j'arrive pas à te détester, c'est impossible.

Il me regarde tendrement :

-Je t'aime plus que je ne l'ai aimé elle, tu as soignée la douleur qu'ils m'avaient causé. Et aujourd'hui tu . . . tu viens vers moi pour ne plus avoir mal. Pour te sentir vivante et je me dis que . . . que peut être je pourrais soigner tes blessures comme toi tu soigne les miennes.

Il me regarde timidement, je ne répond pas, à vrai dire il n'a pas tord sur ce qu'il dit. Il secoue la tête et dit avec un rire nerveux :

-Oublie, je dis n'importe quoi quand je dors pas.

-Non enfaite ton raisonnement est pas stupide.

Il me fait un petit sourire, mon portable sonne, je l'attrape et vois un message. Je l'ouvre et une photo de Nathan et cette connasse apparait sous mes yeux, têtes collés, ils sourient comme si ils étaient le couple le plus heureux. Est ce que cette photo a était prise ce soir ? Ou est ce encore une qu'il a fait l'autre soir ? La douleur regagne mon coeur et je grimace. Je jette mon portable pour éloigner cet objet qui met mon coeur a vif de moi. Mais j'ai jetée le portable trop fort, il explose contre le mur avant de retomber sur le sol. Je jure :

-Merde!

Je sors du lit, j'attrape l'objet entre mes mains, l'écran est cassé et noir. Je tente de l'allumer mais l'écran reste noir. Je l'ai cassée. Je le rejette sur le sol :

-Putain fais chier!

-C'est pas comme ça qu'il va refonctionner.

Dit Kylian en se levant du lit, il revient près de moi et prend mes poignets. J'ai les poings tellement serrés que je me fais mal. Il me regarde dans les yeux puis il dit :

-Okay prend ta veste on bouge.

Je le dévisage :

-Quoi ? Mais on va où ?

Il se tourne vers moi :

-Quelque part où tu pourras te défouler. Tu as besoin d'extérioriser ta rage, de la faire sortir.

Un frère de trop-TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant