Chapitre 1

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Une salle immense rempli d'hommes bruyants vu ses portes s'ouvrirent violemment. Une femme en armure y entra brusquement et le silence se fit.

« - Que le conseil commence.

- Nous allons prendre la base d'argent c'est un point stratégique qui pénètre profondément dans la ligne ennemie et nous permettra d'avoir un appui solide pour les futures attaques.

- Monsieur le Général Second a raison, de plus nous avons la confirmation que le prince n'y est pas, d'autant qu'ils considèrent cette forteresse imprenable.

- Donc semble-t'il qu'il y aurait moins de troupes?

- Vraisemblablement.

- Qui comptez vous déployer?

- Les troupes légères, des piliers et peut-être en dernier recours un brise-ligne mais s'il l'on veut pouvoir l'utiliser par la suite à des fins de base de soutiens ce ne serait pas la meilleure option.

- Je suis d'accord avec cela. Qu'ont dit les éclaireurs ?

- Il y a 8 piliers de taille moyenne qui patrouillent autour de la base, cependant une distraction simple a permis la visite de l'écurie d'un éclaireur à pied. Il n'y avait que 30 dragons en box et une dizaine en serre mais semble t'ils que ce soit des non éduqués. Cependant il y a des dragons messager et nombre considérable, bien une dizaine.

- La prise doit être rapide, impossible de tous les attraper. Combien en chasse ?

- Au moins 10. De plus nous avons pu constaté que c'était un jour d'entraînement donc plus loin dans les terres il y avait bien 50 dragons qui s'entraînaient en l'air avec une armée à leur pied de 7000 hommes.

- Donc bien 100/120 dragons et 8000 hommes ?

- Oui madame.

- Commençons le plan d'attaque vous êtes tous en accord ? »

Un oui collectif résonna dans la salle. Les membre du Conseil de Guerre commencèrent donc, grâce à de grandes cartes et à un grand plan de la base, à élaborer une tactique de frappe. Ils tombèrent donc d'accord sur la mobilisation de 30 dragons « légers » à fin de supprimer les dragons piliers de la base, 50 dragons piliers pour supprimer les soldats à pieds et enfin pour assurer leur soutien 40 dragons « lourds » afin d'engager de combat aussi dans les airs et enfin un dragon brise-ligne de taille moyenne/petite à fin de couvrir la moitié des dragons « lourds » qui iront sur le champ d'entraînement tandis que l'autre moitié ira en soutiens des dragons « légers ».

Par la suite la tactique choisie après 4heures de conversation agitée fut de lancer les dragons pillés sur les hommes à pieds pendant que l'on lançait les premier dragons « lourds » sur ceux qui s'entraînaient en l'air. Une fois le combat entamer seront lancé Ancorn ou Philadel les dragons brise-ligne pour attaquer les survivant. Ainsi les dragons « lourds » restant iront soutenir les autres dragons qui auront commencé à attaquer la base. Le plan n'était pas infaillible mais une fois les dragons nettoyer tout ce qui était en extérieur ou dans les écuries, 3000 Hommes pénétreront propulsé par les dragons par dessus les murailles.

Cette entrée plutôt théâtralisée des hommes est enfaite la « marque » des hommes du Couchant, près à tout pour fracasser. Les Zanotiens qui sont entrés dans les rangs pour protéger leur nouvel Empire sont assoiffés de vengeance et sont presque bestiaux lorsque le combat commence. Leur style de guerre est le fait de leur expulsion il y a de ça des centaines de cycles de la terre du Levant. Souvent arraché à leurs terres sans demande lorsqu'ils avouaient soutenir l'Autorité Suprême, ils se sont reconstruits dans la forêt et se sont battus contre des dragons sauvage, leur histoire est là même que les celle des hommes du Levant. Mais c'est le coté bestial qui a triomphé chez les Zanotiens du Couchant et à l'inverse c'est des techniques autre fois dites plus noble qui sont prépondérantes chez les Zanotiens du Levant.

Il y a une simple explication à cela, l'Empereur est chef militaire, pas l'Autorité Suprême. Il fallut donc nommer un représentant du peuple pour affronter l'Empereur du Levant et ce fut un Zanotien qui avait été chassé de chez lui, il s'était adapté et avait transmis sont style de combat, encore aujourd'hui les membre de l'empire du Couchant ont cet héritage et en son frère.

Malgré tout cela n'empêche pas les exceptions, ke future Empereur du Levant est craint comme personne et de nombreuses rumeurs circulent à son sujet. Même si ce ne sont que des rumeurs, le Conseil de Guerre sait que si jamais l'armée se retrouve face au « Prince des Guerres » le courage s'effacera et ils perdront leurs moyens. C'est donc pour ces raisons que l'affrontement directe avec cette bête sanguinaire est repoussée au maximum.

Le Conseil ne s'éternisa pas, la femme en armure sortie en rigolant avec le Premier Général.

« - Ne vous inquiétez pas madame nous ne feront qu'une bouchée d'eux! Ah Ah!

- On a intérêt! Je ne veux pas retourner à nouveau au près de mon père pour lui dire qu'on a essuyé une nouvelle défaite !

- Ha la la, quelle genre de vierge éternelle ferez vous?

- Une guerrière sans congé pour accoucher ?

- Ah Ah Ah! Pauvre Autorité Suprême, avec une telle fille comment faire perdurer les règles de la religion?

- En temps de guerre il n'est pas question de culte il est question de survie! Douteriez vous de ma place à vos côtés sur les champs de batailles?

- Sûrement pas mieux vaut pour nous de vous avoir en soutiens qu'en ennemi. Allons hâtez-vous d'aller faire votre compte rendu à notre Autorité Suprême! »

La femme hocha la tête et se dirigea de nouveau vers la tour qui abritait les appartements de son père. Elle monta lentement les escaliers, elle avait l'air perdue dans ses pensées, réfléchissant sûrement à ce qu'elle allait dire à l'Autorité Suprême. Elle finit par atteindre la bonne destination et toquât. On lui intima d'entrer et elle s'exécuta.

L'homme était assis à son bureau et ne leva même pas la tête de ses papier. La jeune femme se mit alors à faire son compte rendu et il l'écouta sans bruit. Une fois le récit fini, il acquiesça mais demanda à la mise en place d'un escadron de secours avec des membre de l'escadron d'élite en soutient.

« - Père tout vas...

- Arrête ce nombrilisme permanent, c'est n'est pas que pour toi que je prends ces précautions. »

La jeune femme fit une révérence et sortie, une fois les portes fermées elle secoua la tête. Malgré la dureté des propos que son père avait tenu, elle savait que sur ce point là il avait menti. Jamais il n'avouera avoir peur pour sa fille, s'inquiéter comme personne quand elle part au combat et prier le soir pour sa survie.

Ce fut d'un pas décidé qu'elle partit préparer ses troupes pour le futur combat.

PestilentiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant