Cela fait déjà trois jours que toutes les troupes qui participeront à l'assaut sont prêtes, et voilà enfin l'occasion. Le soleil vient à peine de se lever que tous les soldats de la base d'argent sortent de leur torpeur matinale et émergent de la brume pour se diriger vers le camp d'entraînement. Les hommes à pied sortent en premier, suivis par les dresseurs et leurs dragons.
Le temps passe lentement. Les soldats épiés discutent et rigolent sans se douter de rien. Le soleil à déjà fait un quart de sa course quand les troupes du Levant arrive sur le lieu d'entraînement habituel. Ils commencent donc à simuler une guerre pour une partie tandis que d'autres les supervisent. C'est le moment.
Quatre éclaireurs partent et tuent ceux qui font le lien entre le château et le terrain d'entraînement. Ils sont égorgés dans un bruit et leurs corps son dissimulés dans les buissons. Il est midi, c'est à ce moment que les soldats devraient réaliser que les sentinelles ne sont plus là. Trop tard. Alors que les hommes commencent à manger un rugissement retenti.
Ce sont 50 dragons piliers sans cavaliers qui surgissent de partout et qui encerclent les hommes qui mangent. C'est la panique, est-ce la suite de l'entraînement, des dragons sauvages ou une réelle attaque? Les secondes s'allongent et 300 hommes sont tués avant que le premier dragon pilier s'effondre terrassé par les dragons en entraînement.
C'est à ce moment que choisissent d'entrer les 20 dragons « lourds ». Ils se jettent sur les dompteurs c'est un massacre, il n'y a pas de différence entre les dragons et les dompteurs ennemis, tous sont brûlés, égorgés ou mutilés. Les corps pleuvent sur le champ de bataille, tout se confond c'est une cohue monstrueuse qui se déroule sur la plaine.
À ce moment arrive le dragon brise-ligne, il brûle tous les alentours de la zones pour empêcher toute fuite. Les dragons piliers se sont déjà retirés et attendent les déserteurs après la barrière de flamme.Le reste des dragons s'envolent. Philadel finit le travail, le sol est maculé de sang tandis que les arbres brûlent encore, l'odeur du bois et des corps brûlés embaume la plaine les animaux ont fuit.
Beaucoup de cris ont retentit, mais après l'assaut pas un seul murmure que celui des flammes qui crépitent, du vent qui souffle et les derniers soupirs des corps étendus sur le sol. La plaine est redevenue calme. Les dompteurs sont venu cherche le dragon brise-ligne et le récompense il a accomplit sa lourde tâche.
Pendant ce temps à la base, les dragons lourd ont rejoint le second lieu de massacre. La forteresse a été débarrassée de tous ses dragons piliers aussi bien les patrouilles que ceux en son sein, les écuries sont un bain de sang, les œuf sont écrasés, seuls les jeunes ont été épargnés dans l'idée d'en faire de futurs membres de l'armée du Couchant ou si c'est impossible de peut-être les relâchés, n'ayant pas eu le temps de s'attacher à des zanotiens ils ne chercheront pas à se venger.
Une fois la base nettoyée de ses dragons tous les membres de l'armée du Couchant mobilisés sautent les murailles et s'engouffrent dans toutes les brèches du château. Des cris retentissent, la famille noble cachée est amenée sur la place et constatent le massacre. Le sang qui s'écoule des corps forme des sillons qui filent et se transforme en ruissellement avant de se déverser dans les douves.
Dans cette guerre on a arrêté de faire des prisonniers, aucun camp ne se permettait de les récupérer, le prix était toujours trop élevé. Femmes et enfants sont tous massacrés, tous les types d'horreur sont perpétrés, dans la violence et les flamme personne n'a vu que la nuit était déjà bien tombée. La journée se clôtura sur les cris de victoire qui retentirent au moment où la tête tranchée du noble touchât le sol.
Ça y est la base était prise, mais Calliope est déjà partie. Combattre lui allait bien, elle était une battante, mais ce n'était pas une barbare. Elle trouvait une certaine noblesse à tuer dans un combat peut importe ses circonstances. Massacré des enfants, abuser d'eux ou de leurs mères n'était pas supportable.
Pourtant elle laissait faire, on ne change pas un homme en bête sanguinaire sans conséquences.
Une fois rentrée à l'écurie avec d'autres dompteurs, membres de familles plus « noble » certains sont du même avis que la fille de l'Autorité Suprême et adoptent le même comportement. Comme on dit il y a toujours un revers à la médaille.
Enfin ce n'est pas comme si nous étions les seuls, eux aussi nous massacres ! Même s'il ne s'adonnent pas souvent à de telles sauvageries... Mmmm si seulement les hommes n'étaient pas si... Homme chez nous...
Sans trop y penser le corps de la jeune femme l'avait mener à la porte de son père. Elle toqua, une fois autorisée elle poussa la porte et pénétra dans la pièce faiblement éclairée. Elle annonça avec le plus grand sourire qu'elle puisse faire la bonne nouvelle. L'homme la prit dans ses bras et la félicita elle et toutes les troupes.
« - Je sais que ce genre de chose ne se pardonnent pas.
- Incorporés les Sans-nation ne pouvait pas qu'offrir du bon...
- Ils nous étaient indispensables.
- Je sais...
- Rejoignons les Généraux, un grand banquet à été préparé.
- Vous avez raison allons célébrer notre victoire écrasante! Sur la totalité il n'y a eu que 30% de perte.
- Bravo, c'est une attaque rondement menée. »
Les félicitations étaient sincères et la jeune femme gratifia son père d'un baisé sur la joue en remerciement. Tous deux descendirent en discutant de choses plus légères. Une fois arrivé au banquet, l'homme revêtit son rôle d'Autorité Suprême et lança le banquet.
Tous festoyaient, même les servants dans leur salle de repas. Il est vrai que l'Empire du Couchant n'avait pas remporté une victoire aussi totale depuis bien longtemps. Même si des « enfants de Dieu » (prêtres) avaient été dépêchés pour bénir les corps encore chaud des morts, rien ne pouvait mieux remotiver les troupes.
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Pestilentia
Fantasy« - Notre nation a bien plus d'honneur que cela ! Comment avez-vous pu penser que nous aurions recours à de telles méthodes ?! Et pour obtenir quoi ? Un changement de main du pouvoir dans l'optique que le successeur serait potentiellement plus influ...