Chapitre 3

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Suite à la victoire du Levant, Calliope est retournée à la base d'argent afin de gérer la répartition des taches ainsi que son implication dans les batailles à venir. Cependant les exactions de l'armée du Couchant furent très vite rapportées aux oreilles du camp adverse qui ne tarda pas à répliquer. Plus précisément un membre de l'escadron d'élite du Levant vint punir les soldats survivant de l'attaque de la base d'argent. Cela ne prit pas plus d'un instant et les dégâts furent grands.

Le soleil allait se coucher quand une lame de flamme sortie de nulle part, fendit le ciel pour brûler mortellement un Grand Général et toute sa garde rapprochée. Les cris des hommes firent accourir un plus grand nombre de cibles, toutes furent punis de leur venue. Dragons piliers et hommes eurent le même sort.

Les dompteurs n'eurent pas le temps d'enfourcher leurs montures que l'assaillant avait déjà disparu, laissant derrière lui 300 morts et 200 blessés guerrier dragons confondus.

Si la femme n'était pas descendu et avait donc échappé à une mort certaine, c'est car elle était en haut d'une des tour de la citadelle. Elle eu donc une vue dégagée sur le châtiment... Mérité ? Elle vit ses hommes hurler de douleur, leur corps se liquéfiant sous la chaleur de ce dragon « léger ». Au moment de partir le dompteur tourna la tête vers elle, une vague de terreur l'envahit. Une gigantesque aura de rage émanait de ce dompteur.

Son sang s'était glacé, son corps de répondait plus. Lorsqu'elle croisa le regard bouillonnant de rage de l'agresseur elle en oublia de respirer. Ça y elle allait mourir, dans un silence absolu le dragon fendit sur elle, sa vie défilait devant ses yeux, impossible de bouger elle allait mourir tétanisée.

NON!

Dans un élan de combativité elle ne s'avoua pas vaincu et recula d'un pas au moment où l'épée du dompteur allait la touchée. Sauvée l'épée n'érafla que la joue et laissa derrière elle une simple coupure. Le dragon se retourna, son cavalier la regarda comme surpris de ne pas l'avoir tué sur le coup. Même si l'aura monstrueuse avait disparu, Calliope savait qu'elle ne parviendrait pas à échapper à un deuxième coup.

Elle n'eut pas le temps de réfléchir que le dragon avait disparu sans un bruit dans la nuit noire. Que s'était-il passer? Était -ce un mauvais rêve? Une hallucination? La jeune femme se pencha de nouveau vers le bas de la tour et vis l'entièreté du massacre. Une odeur de chaire brûlée régnait dans l'air.

Elle prit la décision de ne parler au personne de sa « rencontre » avec le Chevaucheur du Levant. Il y avait trop de chose inexplicable, pour quoi la laisser en vie alors qu'il m'y eu aucune chance pour les autres? Elle décida donc de feindre l'ignorance.

Courant comme elle le pu. Elle descendit de la tour, épée à la main rejoindre d'autres soldats effrayés qui descendaient encore vers le lieu du drame.

« - QUE CE PASSE-T'IL?!

- Nous avons été attaquer madame! Par un Chevaucheur du Levant!

- Comment pouvez vous en être sûr?!

- Madame, sauf votre respect, il n'y a que les membres de ce bataillon d'élite qui peuvent faire autant de morts en si peu de temps et disparaitre sans la moindre égratignure! Madame nous avons au moins 200 morts et autant de blessés...

- Ne nous hâtons pas avec de telles conclusions. Qui sont les morts?

- Madame, le Général Second était l'homme visé... Il est mort vite et en premier, toute sa garde personnelle y est passée elle aussi. Ensuite il y a eu les dragons piliers de patrouille puis les hommes qui se sont précipités pour les sauver. Puis on m'a dit que le monstre avait attaquer tout ce qui bougeait, même les servantes qui ramenaient de l'eau. C'est une hécatombe... »

Il nous a punis, ce monstre n'est peut-être venu que pour venger la mort d'un de ses proches... Sinon tout l'escadron serait venu et s'en aurait été finit de nous... D'autant plus qu'il n'y a pas eu de tentative de reprise de la citadelle, et... et si c'était fait exprès et si on nous avait laissé la prendre ?

« - Attendez... Que quelqu'un me prépare mon dragon il faut que je retourne au Palais!

Eh toi! Au rapport!

- Oui madame!

- As-tu des choses surprenantes à me signaler ? À propos de la citadelle ou je ne sais pas, tout ce qu'il n'est pas normal de trouver ou bien à l'inverse ce qu'il est surprenant de trouver...

- Euh... Eh bien nous n'avons pas jugée bon de vous dire qu'il n'y avait presque aucun noble à part les 5 trouvés... Vous avez dit que ce point était une base clef, mais aucun généraux ne la défendait...

- Jusque là rien que je ne saches déjà.

- Ah et nous avons trouvé un stock de corps en putréfaction dans les geôles, des dragons et des prisonniers, nous n'avons rien vérifié de leur état et les avons juste jeter en mer. ON dit que nous sommes de barbare mais quel manque de respect de laisser ainsi leurs propres dragons? Moi j'aurais enterré ou brulé mon dragon!

- Moi aussi... moi... Suprême leader cela ne présage rien de bon...

- Madame ne vous inquiétez pas! Nous vos soldats n'avons pas peur de ce genre de manque de civilisation! »


Le soldat fit un grand sourire et disparu dans la foule. Cette discussion rassura quelque peu la Générale en Chef, les soldats ne semblaient pas tant ébranlés qu'on aurait pu le penser. Avant qu'elle ne parte on lui fit un rapport précis des dégâts causés. Le moral n'était pas tombé si bas, tous pensaient avoir fait fuir l'assaillant. D'autant plus que pour une prise citadelle avec du recul le prix n'est toujours pas si élevé si l'on en fait les bilans.

La femme s'envola le coeur lourd  de questions. Justement pourquoi le prix était-il si bas?

Elle atteignit le palais à la levée du jour et alla directement demander audience, étant le premier jour du cycle, tout les membres de la société même les servants pouvaient venir demander audience ce jour là. On lui annonça que la journée était pleine et qu'on lui dirait si une place se libérait. En somme, elle allait devoir attendre le lendemain.

PestilentiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant