Lorsqu'un événement malheureux survient, nous avons trois choix : le laisser définir notre vie, le laisser nous détruire ou s'en servir pour devenir plus fort !
- On a tous un nom que l'on n'oubliera pas. Une chanson que l'on adorait écouter mais qu...
So, before you go Was there something I could've said To make your heart beat better? If only I'd've known you had a storm to weather So, before you go Was there something I could've said To make it all stop hurting? It kills me how your mind can make you feel so worthless So, before you go
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Je me réveille, je suis appuyée sur quelque chose qui bouge. J'ouvre les yeux, et remarque que ma tête est posée sur l'épaule de... Tyron ? Je me remets droite dans un mouvement brusque et précipité, je regarde « Monsieur muscle en caoutchouc » et vois qu'il dort encore. J'espère qu'il ne ma pas vue, qu'est-ce qu'il m'a prit ?
J'allume la tablette fixée au siège en face de moi et regarde les films mis à notre disposition pour le vol, je décide d'en lancer un, choisis au hasard et essaye de m'installer, le plus confortablement possible. Je gigote un peu, ne trouvant pas le confort souhaité et je me surprends à pencher la tête sur ma droite. Je voulais vraiment, encore une fois, poser ma tête sur son épaule ? Mais, qu'est-ce qu'il me prend ? Je dois avoir un sérieux problème ! « Monsieur muscle en caoutchouc » me demande alors, m'interrompant dans mes sérieuses remises en question :
« Bouge tes pieds, vite ! me cri-t-il, le visage encore à moitié endormie.
- Eh, déjà tu te calme ! Et, dit-moi, pourquoi je te laisserai passer ?
- Sois tu sers tes jambes et tu me laisse passer, sois je te vomis de... dessus... » dit-il, une main recouvrant sa bouche.
Je n'ai même pas le temps de répondre qu'il est déjà entrain de vomir. Je me retrouve avec le vomit d'un mec que je ne connais pas, qui dégouline de mon tee-shirt à mes cuisses. Je ne réfléchis plus et me lève dans un mouvement brusque.
« Tu es sérieux là ?
- Désolé, je ne voulais pas...
- Mais tu l'as fait ! Ne dit rien, ou je te jure que tu sentiras mon poing s'écraser sur ta petite gueule d'ange de mes deux ! » dis-je ou plutôt hurlais-je, au summum de mon énervement.
L'odeur horrible qui se dégage de mes vêtements est à deux doigts de m'asphyxier. Je me dirige presque en courant jusqu'aux toilettes. Une fois arrivé je remarque qu'il y a la queue. Je m'avance alors vers les personnes qui attendes leur tour et les regardes, une par une. Ils finissent par se décaler, voir même, partir pour certains, écœurés par la substance qui recouvre mes vêtements, auparavant propres. La porte des toilettes s'ouvre, sur un homme et son bébé. Me voyant, il part, protégeant son fils entre ses bras. Je rentre donc dans cette petite cabine, ressemblant étrangement à une boite de conserve et tourne le loquet afin de fermer la porte rétractable à clé. Je jette un coup d'œil vers le miroir mais baisse immédiatement la tête, dégoutée, écœurée et énervée, voyant dans quel état son mes vêtements. Je retire, difficilement mon tee-shirt et mon jean, essayant de ne pas me salir. Une fois fait, je pose mes deux bouts de tissus, anciennement d'un noir opaque dans le petit lavabo. Je tire sur le papier toilette, qui est dans un dérouleur en plastique blanc, et en retire la totalité. J'essaye d'envelopper ma main de ce papier qui ne fait que de s'effriter et allume le robinet à l'aide de l'autre. Je passe mes vêtements sous le jet d'eau et frotte avec ma main emmitouflée de papier et enduite de savon. Me dire que je suis entrain de nettoyer se qu'a régurgité l'autre me donne des relents. Pourquoi je n'ai pas décalé mes jambes ? Tout ça à cause de mon caractère de merde... Et puis pourquoi se n'ai pas lui qui nettoie ?
Le « nettoyage » finit, je me rends compte que je n'ai pas de vêtements de rechange. Sérieusement, comment se fait-il que je puisse être aussi bête ? Je ne peux pas remettre mes vêtements car ils sont trempés, et que je ne les remettrai jamais, étant trop dégoutée et traumatisée. Aller, Ava, réfléchis et trouve une solution... Mais rien ne me vient. Aidez-moi, je vous en prie, ne me laissez pas comme ça. S'il-vous-plait !
Quelques secondes plus tard, on toque à la porte des toilettes. Je ne bouge pas et reste là, immobile, devant le miroir. Remarquant que je ne réponds pas, la personne toque plus fort, pensant sûrement que je n'ai pas entendu.
« Laissez-moi tranquille ! dis-je, froidement.
- C'est moi, Tyron.
- Dégage, je ne veux pas te voir !
- Je t'ai apporté des vêtements, je pense que tu en as besoin... » dit-il, en chuchotant. On dirait bien qu'il s'en veut !
J'entrouvre la porte et tends le bras, attendant qu'il me donne les vêtements. Une fois attrapés, je referme la porte à clé et observe les habits. On dirait bien que se sont les siens, vu la taille. Je vais ressembler à un sac à patates, mais bon, au moins je peux m'habiller. J'enfile le sweat large qu'il ma passé et remarque qu'il me fait une robe. Je mets également le pantalon, il est trois fois trop grand, ça me fait des pattes d'éléphants ! Je retrousse donc le bas et jette ensuite, à la poubelle mes anciens vêtements. Je sors enfin de la cabine et rejoins ma place, un peu moins énervée.
« Je suis vraiment, vraiment désolé... me dit-il, un air coupable et désolé encré sur le visage.
- C'est bon, ne t'inquiète pas, je t'aurais laisser passer, ça ne serait jamais arrivé ! » lui dis-je, énervé contre moi-même.
Il sourit et dit :
« Mes vêtements te vont plutôt bien !
- Tu parles, je ressemble à un sac à patates !
- Au fait, tu t'appelles comment ? dit-il en rigolant.
- Pourquoi veux-tu autant le savoir ?
- Pour ne pas avoir à toujours te parler en utilisant des « tu » !
- Bon, d'accord ! Moi c'est Ava, Ava Taylor.
- Compris ! Merci de me l'avoir dit.
- C'est la moindre des choses, il faut que je sois un peu polie quand même ! Mais, en revanche, n'en demande pas trop ! dis-je, en essayant de sourire, ça fait tellement de longtemps que je n'en est pas fait que j'ai un peu de mal !
- Oui, je vais faire attention !
- Vu comme tu es malade et que tu ne supportes apparemment pas les engins à réaction, pourquoi es-tu dans cet avion ?
- Je reviens d'un match de basket à L.A., au Staples Center, déclara-t-il, un air enfantin scotché au visage.
- Vous avez gagné ? Comment s'appelle ton équipe ?
- Non, nous avons perdu mais, se n'est pas grave, je me suis bien amusé ! On est les Tiger Waves !
- D'accord... dis-je, ne savant pas quoi répondre.
- Tu ne connais pas, pas vrai ?
- Oups ! Comment tu as deviné ? m'exclamai-je, en rigolant.
- C'est le talent !
- Ouais, ouais ! En attendant, tu peux te décaler, ton haleine m'obscure la vue tellement tu chlingues ! dis-je, me reculant.
Il eu un air outré et se rapprocha encore plus de moi. Son front se colla au miens. Réalisant ce qu'il était entrain de se passer, je plaque ma main sur son front et le repousse violemment. Je lui jette un regard noir de rage et lui présente mon majeur, avec la plus grande délicatesse ...
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Média 2: Before You Go de Lewis Capaldi
État du chapitre : ⊠
J'espère que ce nouveau chapitre vous a plus, n'hésitez pas à me donner votre avis !
