|Put your head on my shoulder|People say that love's a game
A game you just can't win
If there's a way
I'll find it someday
And then this fool will rush inPut your head on my shoulder
Whisper in my ear, baby
Words I want to hear
Tell me, tell me that you love me too.•~•~•~•
1 mois auparavant, à la gare :Il est là, à me regarder étrangement alors que je rie comme une folle ! Alors que j'essuie une larme de joie qui coule de mon œil, il me fixe, droit dans les yeux, il ne bouge plus. On dirait qu'il est hypnotisé, ce qui me fait encore plus rigoler. Il n'y a qu'avec lui que je rigole autant, c'est mon meilleur ami, c'est le frère que je n'ai jamais eu ... Mais, le problème c'est que, depuis peu, je me suis rendue compte que je ne l'aime pas seulement amicalement mais aussi amoureusement et ça me détruit ... Aujourd'hui, je vais annoncé à mon meilleur ami et également, depuis peux l'homme dont je suis amoureuse, que je vais encore devoir partir pour un autre pays ...
Il est dans ses pensées, elles ont l'air passionnantes. Je n'ai qu'une envie, l'embrasser mais, je ne peux pas, c'est sûr, il ne m'aime pas, en même temps, qui peut aimer une pauvre incapable, une sans valeur comme moi ?
Je suis dans un café de la gare avec Adam. Il me regarde fixement, attendant que mon fou rire se stop, cela doit faire au moins cinq minutes que je rigole, je ne peux plus m'arrêter !
« Tu penses que tu vas réussir à te calmer ? dit-il avec un air moqueur
– Je ... sais pas ... d ... du tout, arrête de ... te mo ... moquer ! dis-je entre plusieurs éclats de rires
– Non ! »
Il me saute dessus et commence à me chatouiller, plus aucun sons ne sort de ma bouche tellement je rigole.
J'essaye de le regarder mais je vois flou, des larmes de joie coulent sur mes joues.
Puis, après 5 minutes il arrête de me martyriser avec ses chatouilles et me dit, une fois que je suis calmée :« Ava, je ne sais pas ce que tu éprouve pour moi, ni ce que tu penses de moi mais, une chose dont je suis sûr, moi, Adam, je t'aime plus que tout au monde depuis que l'on a joué ensemble dans ce petit parc, tu te rappelles quand tu m'as dit que quand tu seras grande, tu m'épouseras ?
Bon, certe nous n'en sommes pas du tout la mais, aujourd'hui je te demande si tu veux bien être ma petite amie, ma chère et tendre, comme le dise souvent les acteurs ! dit-il, en rigolant nerveusement, attendant avec impatiente ma réponse. »Je ne comprends plus rien, comment peut-il bien m'aimer ? Est-ce vraiment possible ? Ne suis-je pas entrain de rêver ?
Que quelqu'un me pince !« Je repars Adam, dans une semaine ... dis-je sans réfléchir.
– Que ... quoi ?! Attend, tu te fous de moi là, non ?! Tu oses me dires que tu repars ?! Je t'avoue les sentiments que je ressens à ton égard et toi tu me dis que tu repars, tu m'avais promis de ne plus repartir, tu m'avais promis ...
Il a les larmes au yeux, il me déteste, maintenant c'est sûr ! Il part en courant, me jetant un regard noir, je peut apercevoir une larme qui dévale sa joue.
Je me mis à pleurer, j'étais dévastée : comment j'avais bien pus faire ça ?
J'étais plus qu'une bonne à rien, j'avais perdu mon amour et ma seule famille en même temps, il ne reviendra pas, je le sait ...
Pour lui, une promesse est une promesse, on doit toujours la tenir, coûte que coûte ...
Il attendra que je vienne m'excuser, mais c'était impossible, et il le savait !
Je suis, depuis que je suis arrivé à l'orphelinat, une personne qui ne s'excuse pas, une personne qui c'est créé un masque, que seul Adam a pu lui arracher et maintenant, ce masque est réapparu, plus dur encore ...Je me lève avec difficulté du tabouret sur lequel j'étais assise.
Je pose trois euros sur la petite table ronde, les mains tremblantes. Je sens mon cœur qui bat anormalement vite. Je n'arrive plus à respirer, j'ai la sensation que quelqu'un essaie de m'étouffer, enroulant ses mains autour de mon coup.
Des douleurs assez forte apparaissent au niveau de ma poitrine, ça me gène, j'ai l'impression que l'on essaie de m'arracher le cœur, ça fait très mal, je me sens oppressée, confinée et enfermée. J'angoisse, j'agonise, je tremble, j'ai peur, j'ai mal. Les douleurs deviennent de plus en plus fortes, me donnant la sensation d'avoir perdu mon corps et mon âme, je suis comme morte. Comme si je m'envolait, que je partais dans les cieux ...
Les larmes dévalent et font la course sur mes joues. Je suis au fond du trou, et je ne pourrai peut-être plus remonter ...J'essaye de marcher mais je tremble tellement que mon pied à l'air de peser trois tonnes cinq.
Je tombe par terre, ma tête se cogne alors sur quelque chose de très dur et pointu.
Puis plus rien ...Je me réveille, une lumière éblouissante me transperce. Suis-je au paradis ?
Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'habituer à la luminosité.
Je tourne les yeux et voit comme une petite ombre bleu. J'essaye de m'asseoir sur, ce lit ?
Mais ma tête m'en empêche, j'ai à peine bougée que mon crâne se manifeste. Une fanfare est actuellement dans mon cerveau, je peux sentir des cymbales, un tambour d'ordonnance, une grosse caisse et toutes autres sortes d'instruments que l'on ne souhaiterait pas avoir toute la journée au creux de nos oreilles ...
Je me concentre et entend un petit bip strident et répétitif.
Je bouge mon bras gauche et sens également une transfusion sanguine accrochée à mon coude. J'étais à l'hôpital, maintenant c'est sûr, mais pourquoi, comment y suis-je arrivée, quel est cette douleurs atroce au niveau de mon crâne ?
J'essaye de me souvenir : j'avais chaud, j'avais peur, je tremblais, j'étouffais, je pleurais, j'étais comme emprisonnée mais le pire de tout ça, c'est que je me souviens de l'expression que dégageait le visage d'Adam, de la haine, de la tristesse et du désespoir ...•~•~•~•
Média 2: Put Your Head On My Shoulder de Paul Anka (remix de Anthony Florey)
État du chapitre : ☒
Nouveau chapitre, vous en pensez quoi mes petits Heaven's ?
Je vous aimes mes petites guimauves aux chocolats ! ❤️
Heaven
VOUS LISEZ
Will I Be Able To Get Up
Ficção AdolescenteLorsqu'un événement malheureux survient, nous avons trois choix : le laisser définir notre vie, le laisser nous détruire ou s'en servir pour devenir plus fort ! - On a tous un nom que l'on n'oubliera pas. Une chanson que l'on adorait écouter mais qu...