Shazam! (Fanfiction)

Chapitre 4

Le lendemain, en arrivant au collège, Billy s'arrête.

Billy : Pourquoi je viens encore ici.
Moi : J'en sais rien, peut-être parce que t'as pas le choix ?
Freddy : Attends, tu peux pas sécher les cours tous les jours.
Billy : À ton âge, nan. Mais j'ai plus ton âge.
Moi : Je rêve ou tu nous prends pour des enfants de 5 ans ?!
Freddy : Hey, je peux venir aussi ! Il suffit de rouler l'agent de sécurité !

Mais l'autre con ne l'écoute pas et monte dans un bus.

Freddy : Il vient toujours déjeuner le Zappeur-sans-peur ?

La sonnerie retentit. Freddy grogne et on va en cours.

Moi : J'en ai marre de celui-là ! Dès que je vois sa tronche j'ai juste envie de lui foutre mon poing dans sa sale gueule de merde ! C'est juste un connard, égoïste, qui ne se rend même pas compte de la chance qu'il a d'avoir une famille qui veut bien accepter de l'aider, et d'avoir des super-pouvoirs. Mais non, lui, il passe son temps à fuguer, à sécher les cours, et pour faire quoi ? Utiliser ses pouvoirs pour être célèbre, prendre des selfies avec les gens et faire des spectacles idiots pour recevoir de l'argent ! Je le hais ! La prochaine fois que je le vois, je te jure que je vais pas me retenir et il va se retrouver à l'infirmerie !

Freddy me fixe, les yeux grands ouverts. Mon discours l'a laissé sans voix à ce que je vois.

Freddy : Trop de violence chez toi. Va falloir arrêter.

Je me mets à rire. Je lui balance plein d'insultes sur Billy, et lui tout ce qu'il me dit c'est : "Trop de violence chez toi".

À midi, tous les élèves sont autour de Freddy et moi. Ils attendent tous...Billy !

Freddy : Je l'appelle.

Il prend son téléphone.

Freddy : Ça sonne...Hey, Cyclone Rouge, ça va ? Ouais faudra que tu me racontes cette histoire, c'était génial et...
Fille : -lui prend son téléphone- Il parle dans le vide !
Tout le monde : -rigole-
Moi : -lui arrache le téléphone de Freddy des mains- Donne-moi ça, connasse !
Fille : T'es qui pour me parler comme ça ?
Moi : Celle qui va te casser la gueule si tu dégage pas tout de suite.
Fille : Ok. De toute façon je comptais pas rester discuter avec toi.

Elle part. Mais là, les ennuis commencent. Les frères Breyer restent là en faisant semblant de rigoler. Je me rappelle de ce qu'ils ont dit hier : Et là, vu qu'il viendra pas, on te cassera la gueule. Connards.

Freddy : Et merde.
Brett : On t'avait bien dit qu'il viendrait pas !
Burke : Maintenant on va te casser la gueule !
Moi : Faudra d'abord me passer sur le corps.
Brett : Tiens, ça devient intéressant...

Pervers.

Burke : Laisse tomber Brett. On a autre chose à faire.

Il me donne un coup de poing dans la gueule. OH PUTAIN NE ME DITES PAS QU'IL A OSÉ. Personne ne me donne de coups dans la gueule. Je lui envoie un coup dans la jambe. Il se crispe et se tient la jambe avec la main. Je souris. Mais malheureusement, Brett m'attrape par mon sweatshirt et me balance sur une table. Putain. De. Merde. Ça fait mal. Et en plus maintenant je saigne du nez. Là c'est trop, faut que j'appelle mon père. Mais une fois ils m'ont dit que j'avais pas intérêt sinon ils me cassaient la gueule. Oh, et puis merde ! Je suis déjà en sang de toute façon. Je me cache sous une table et compose le numéro de mon père tandis que les connards de la (comprenez les frères Breyer) sont en train d'embêter Freddy.

Papa : Oui Inès ? Ça va ?
Moi : Bah, en fait nan. Y a les deux connais de l'école qui...
Papa : Ton language !
Moi : Oui, oui ! Y a les deux brutes de l'école qui embêtent Freddy. J'ai voulu le défendre mais ils m'ont donné un coup de poing dans la gueule...
Papa : TON LANGUAGE JEUNE FILLE !
Moi : Ok, ok, pardon ! Donc du coup, est-ce que tu peux venir s'il te plaît ? Parce que là je saigne du nez et Freddy se fait traîner dans les couloirs comme une valise.
Papa : QUI SONT CES IDIOTS IRRESPECTUEUX ??? J'ARRIVE TOUT DE SUITE, NE T'INQUIÈTE PAS !
Moi : Merci Papa !

Je raccroche et cours chercher Freddy et les connards. Je finis par les trouver dans un couloir.

Moi : FREDDY ! J'ARRIVE !
Freddy : NAN ! TU SAIGNES DU NEZ !
Moi : Ouais. Mais j'ai la flemme d'aller à l'infirmerie.
Papa : -débarque en sifflant dans son sifflet- VOUS DEUX ! LÂCHEZ IMMÉDIATEMENT MR. FREEMAN !
Brett : -lâche Freddy comme si il était une vielle chaussette pourrie- Mais...
Papa : -les attrape chacun par une oreille- VOUS ALLEZ ME SUIVRE CHEZ LE DIRECTEUR ! ET APRÈS JE VOUS EMMÈNE AU COMMISSARIAT !
Burke -me fait un doigt d'honneur- Toi, tu vas le regretter.
Papa : TOI !!! TU AS OSÉ FAIRE UN DOIGT D'HONNEUR ET MENACER MA FILLE ??? JE VAIS M'ARRANGER POUR QUE TU AIES 4 HEURES DE COLLE !!

Il part et j'aide Freddy à se relever. On est tous les deux morts de rire.

Moi : Ça va ?
Freddy : Mis à part le fait que Billy n'est pas venu et que je me suis tapé la honte devant toute l'école, je vais bien.
Moi : Désolée de ne pas avoir pu te défendre.
Freddy : T'inquiète c'est pas grave. Toi au moins t'as essayé, au risque de se prendre un coup de poing dans la gueule. Et heureusement que t'as appelé ton père.
Moi : Un peu tard, j'avoue...Mais j'espère vraiment qu'il va les faire virer de l'établissement.
Freddy : On l'espère tous.

C'est à ce moment-là que mon père arrive, furieux.

Papa : Ces deux imbéciles vont recevoir une bonne correction ! Non mais quel irrespect ! Quels parents ont eu l'idée d'éduquer leurs enfants comme ça ?!
Moi : Bah leurs parents.
Papa : Ah ! Vous êtes là vous deux ! Ça va, Freddy ?
Freddy : Je vais bien. Merci, Mr. Anderson.
Papa : Ça fait longtemps qu'on se connaît, appelle-moi Charlie !
Freddy : D'accord. Merci Charlie !
Moi : Merci Papa !
Papa : De rien ! Bonne journée !
Freddy et moi : Bonne journée !

Mon père part et Freddy se tourne vers moi. C'est à ce moment-là que je me rappelle que je saigne toujours du nez.

Freddy : Tu vas à l'infirmerie ?
Moi : Nan.
Freddy : Tu devrais y aller...
Moi : J'AI DIT NAN !
Freddy : Ok, ok ! Bref, maintenant je vais voir Billy. J'ai des trucs à lui dire.
Moi : Moi aussi. Donc on y va. Mais avant...QUELQU'UN A UN MOUCHOIR ?? JE SAIGNE DU NEZ !

Freddy se tape le front, visiblement désespéré. J'ai juste demandé un mouchoir pour mon nez moi !