Le Monde Magique D'Utopia T1 TERMINÉ (Mais En Correction)

Les Sept Dragons Gardiens

Cette main invisible nous avait amenés dans ce qui ressemblait à une alcôve. Il y faisait encore plus frais. Tellement que le climat y était bas, que sur le mur, se traçait une coulée de glace. Mais en revanche, cette glace était d'un bleu ciel et semblait posséder de minis constellations. En la touchant, je sentit comme un courant électrique me parcourir. Je tentais d'utiliser ma magie pour en savoir la provenance mais je ne réussi qu'a comprendre que ce n'était pas qu'une simple glace, c'était un verglas magique.

Quand je voulu chercher un moyen de sortir de ce trou à rat, un cri retentit; ce même cri d'horreur qui nous avait poussé à rester sur ces terres de Ténèbres et de Désolation. Alicen se boucha les oreilles, en proie à une souffrance suprême. Certainement que se sont aigu le faisait souffrir. Alors pourquoi, moi je ne la ressentais pas ?

Je me tournais, lentement vers la source de ce bruit effroyable. Puis, je captais une présence féminine. Et avant que je ne parte vers cette voix, la femme qui me hantait depuis quelques temps maintenant, resurgit dans mon esprit. "Etiv setiaf... eirp ne suov ej... Utopia'l ed Sneidrag tpes sel zevuorter... sel-zevuorter... Sirpmoc y iom... Ettorg ettec ed dnof ua tnereum es Luminis sel... Ertôv tons iuq Terres sec rus erèimul al zenemar, sniom ua uo... Redia'm zenev... Eirp ne suov ej..."

Encore cette femme... mais étrangement, je compris ce qu'elle me disait... elle me demandait de l'aider, de rétablir la lumière sur ces Terres. Il fallait que je retrouve les sept Gardiens de l'Utopia. Mais quels étaient ces gardiens ? Comment je pouvais les retrouver ? Quelles créatures étaient-ils? Et pourquoi cette femme m'avait-elle dis ces terres qui sont miennes? Et ces êtres luminescents que j'avais vu à ma première vision, étaient-ils ceux qu'elle appelait Luminis? Je ne savais que penser...

Un troisième cri, plus perçant et destructeur que les deux premiers retentit alors. S'ensuivirent trois coups... le signe du Diable... Un torrent glaciale me percuta alors. Je tombais, à bout de forces, incapable de prononcer ou faire quoi que se soit. Alors que ma vision se brouillait, un rugissement sauvage et protecteur retentit. C'était le Dragon. Il venait à notre rescousse à Alicen et à moi. Mais avant que je ne puisse dire un mot, je tombais dans l'inconscience.

À mon réveil, je vis d'abord Alicen qui semblait souffrir éperdument et ensuite le Dragon, qui me regardait, inquiet. Je me sentais toute engourdie et ne savais plus ce qui s'était passé. Puis, alors que je parcourais notre alcôve du regard, je senti d'autre présences, elles aussi affaiblis. Voulant me relever et chercher où nous étions, je senti une magie très puissantes, autour et au dessus de nos têtes.

Mais c'est alors que je m'aperçus que tout le monde semblait se guérir à une vitesse foudroyante. Par un pur réflexe de survie, je me mis, sans m'en rendre compte, à sonder les environs. Nous n'étions plus dans les Terres sombre de La Caverne au miles Merveilles. Enfin plus entièrement. En effet, nous étions dans ses souterrains.

Alors je grimpais sur des marches en glace, qui malgré tout, ne glissaient pas. Étant au sommet, je voyais un Dragon splendide. Vegetabilis, notre Dragon depuis le début de notre aventure, était beaucoup plus petit que celui que je voyais actuellement. Lui était bleu-vert avec des petits reflets bleu pâle de temps à autre et avait un symbole ornant son front, le contour de ses yeux, et son thorax. Un symbole ressemblant à des roses faites à l'encre de Chine.

Le Dragon, sur le Sommet du souterrain, était blanc, bleu clair et avait des écailles bleues foncées. Sur sa peau, courraient d'innombrables petits flocons de neiges. Il se tourna alors vers moi, et ses yeux, aussi humain que ceux du Dragon bleu-vert, étaient d'un beau bleu océan. Des nuances d'argent et d'or jouaient dans son étendue bleue. Au contour de ses yeux, sur son ventre et sur son dos, il y avait un symbol bleu, ressemblant à des flocons et des gouttes semblables à de minis phénix, couraient sur sa robe immaculée de blanc. Il me parla par voix télépathique.