Fragmented {Ereri Terminé}

L'enfant

Je me sens bien.

Mon corps est léger, chaud.

Je ne ressens plus ce froid ni la dureté de cette chaise sur laquelle je suis trop longtemps resté assis.

Mon corps est allongé. C'est confortable...

Je sens mes bras libre, plus aucune cordes ne me retient...je m'étire légèrement.

Mes paupières sont encore lourdes et mes yeux encore fermés, voulant continuer ce repos dont j'avais rêvé...

Bien sûr...c'était un rêve. Hanji m'avait raccompagné hier soir et je vais lentement me réveiller, comme d'habitude avant que mon réveil ne sonne.

Ce garçon... captivant mais fou qui m'a kidnappé et qui faisait pleins de choses qui ne se ressemblaient pas n'était qu'un mauvais rêve.

On voit ce Eiichirō partout alors j'ai dû me le représenter dans mon rêve et mélanger avec des films à angoisse sur lesquels je tombe parfois à la té-

" Tu ressembles à une poupée".

Ah! aah...

Cette voix.

Déchirant mes pensées...

non...ce n'est pas possible... ce n'est pas vr-

"Tes cheveux noirs collés à ton visage tout blanc, c'est comme une poupée... ihihi".

Qu'est ce que... c'est bien sa voix mais ce ton juvénile qu'il adopte c'est-

"Moi aussi j'ai une poupée, c'est ma maman qui me l'avait donné..."

C'est bien réel...je suis encore là.

Si je les rouvre je serais encore dans cette pièce sombre, sur ce matelas...avec ce fou...
Mon corps est pourtant libre de tous mouvements...

Lentement j'ouvris mes yeux, faisant battre mes cils pour me familiariser avec ce qui m'entourait.

Toujours de l'obscurité. Ce n'est toujours pas chez moi. Je suis encore ici, prisonnier sans savoir pourquoi...

" t'es réveillé"!

Ah!

Ses yeux verts lumineux tranchaient dans la pénombre et se retrouvaient au dessus de moi à me fixer sans un seul clignements...

J'ai toujours aussi peur, de son visage aux multiples facettes...

"Tu as dormi beaucoup ! Mon papa il me laissait pas dormir si longtemps...la chance..."

C'est différent. Il est différent, à nouveau. On dirait un enfant...un enfant intrigué par ce qui était allongé sur ce matelas...par moi.

Me relevant sans lui répondre, encore engourdi et déçu d'être revenu à cette triste réalité, Je scrutai les alentours.

La pièce est plus grande?

Je ne reconnais rien. La porte avec le filet de lumière du couloir se trouve dorénavant sur le côté droit.

Que s'était il passé, depuis que le Eren... obscène m'avait touché?

Cette scène...j'étais tellement gêné d'y penser, c'est donc vraiment arrivé...

Je me tournai vers lui, toujours son air rieur et enfantin qui me regardait.

"C... combien de temps ai-je dormi"?

Je l'avais quitté avec un regard si salace et ensorcelant...maintenant le voilà avec un regard toujours troublant mais attachant faisant ressortir ses deux billes vertes qui le rendent comme un gosse curieux de tout...