On était mercredi, cela faisait déjà un mois que je m'étais installée ici et j'avais pris mes petites habitude. Comme je finissais plus tôt, je passai à l'appartement me changer car les températures avaient augmentées ces temps-ci et redescendis en ville prendre l'air. Je rentrai une bonne heure plus tard pour faire mes devoirs. J'y passai une bonne partie de l'après-midi, les fenêtres ouvertes de ma chambre laissaient l'air frais du soir passer. Il faisait nuit de plus en plus tôt et je dus allumer la lumière pour y voir quelque chose. Théo et Lena m'avaient envoyé un message me disant que, comme il commençait tard le lendemain, ils dormaient chez des amis. Au environ de 19h45, j'allai prendre une douche. Quand je sortis, j'entendis des bruits de voix dans le salon je m'y précipitai (une fois habillé bien sur (d'un short en jean et et de ma chemise rouge, mes cheveux tressés comme à leur habitude)).
"Aaron c'est quoi le bordel qui ce passe dans ta tête putain ?!"
Cinq garçons s'étaient retournés à mon arrivée, quelque peu tonitruante. Un adolescent siffla et l'autre glissa à l'oreille d'Aaron.
"C'est quoi cette manie de vivre avec des bombasses, c'est quoi ta recette ?"
"Ta gueule blondinet." répliquai-je fermement.
Les autres ouvrir les yeux en grands.
"En plus elle a du caractère celle là et ben, tu me la fait à combien ?"
La j'étais vraiment furax mais avant que j'eus le temps de lui mettre ma main dans la figure, Aaron me pris la vedette et lui écrasa son poing sur la tête. Les autres étaient hilares mais je les ignorai.
"Aaron explique moi que diable te passe t'il par ta tête pour pouvoir me faire chier autant. Je te rappelle que nous sommes colocataires et que tu as le droit, voir le devoir de me demander mon avis avant d'amener cette brochette d'imbéciles ici."
"Je fais ce que je veux gamine et c'est pas toi qui vas me dire quoi faire, alors dégage ou c'est moi qui m'en occupe !"
Nous nous affrontâmes du regard, les autres ne manquant pas un seul instant de notre dispute. Soudain, le blond de tout à l'heure qui avait l'air d'être un vrai rigolo dit :
"On dirait un vieux couple."
Aaron et moi nous retournâmes d'un coup et crièrent en même temps.
"Toi, ta gueule !"
Il leva les mains au dessus de sa tête en signe de soumission mais nous ne le regardions déjà plus.
"Très bien."
Le jeune homme aux cheveux noirs me prit le poignet et me tira de force dans ma chambre ou il m'enferma (comme la dernière fois sois dîtes en passant).
"Aaron t'es mort !"
Il ne répondis rien et j'entendis les conversations reprendre. Je soupirai, il fallait absolument que je trouve un moyen de sortir d'ici. Je réfléchis un instant. Mais oui ! Par le balcon ! Bon c'était risqué et si la porte-fenêtre de chez Aaron était fermée c'était mort, mais je n'avais pas trop le choix alors... j'allais tenter le coup !
Je sortis sur le balcon, c'était vraiment haut, après tout nous étions au dixième étage. Je respirai un bon coup, je n'avais jamais été sujette au vertige et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer. Les deux barrières étaient séparées d'environ un mètre. Je montai sur la mienne et m'aidant du mur je passai de l'autre côté. Ouf, plus de peur que de mal je crois.
Par chance, la porte vitrée de chez Aaron était juste poussée et je pus entrer sans mal. Sa chambre étant à peu pré agencée comme la mienne, sauf que son armoire était à coté du bureau (et qu'elle était beaucoup moins bien rangé, mais ça, ça ne m'étonnais pas). j'aperçus du coin de l'œil le portrait que j'avais fait de lui la veille. Je sortis vite fait. Maintenant sur la table, il y avait six pizzas qui tenaient compagnies à deux canettes de coca dont une pas encore ouverte et un pack de bière, la télé était allumée sur une chaîne de clip qui faisait un bruit de fond.
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Les contraires s'attirent... ou pas
RomanceLes contraires s'attirent... Mais ne dit-on pas aussi qui se ressemblent s'assemblent ? Alexia, fille du célèbre Laurent Jones, quitte Marseille, sa ville natale, pour se retrouver dans un petit bourg de campagne pour faire ses études. En collocatio...