Crystal. Ou plutôt l'image de Crystal. Passa deux semaines à l'hôpital. Réduite à l'état de coquille vide. Ses bras et sa tête fonctionnaient malgré les coutusions. Mais ses jambes... Ses jambes étaient hors d'état. Inutilisables. Non pas qu'elles aient été détruites, tordues ou broyées mais parce que son dos avait percuté une borne à incendie et que plutôt que de mourir proprement en se rompant le cou, la mort avait fait la moitié du boulot et s'était contentée de lui atteindre la moelle épinière. Elle ne pourrait plus jamais marcher. Courir ou sauter. Elle était handicapée. Elle passerait le reste de sa vie ainsi. Assise dans un fauteuil à regarder les autres faire ce qu'elle ne pouvait plus faire. Entendre les chuchotements et subir la curiosité malsaine, les regards des indiscrets rempli de pitié.
Elle se réveilla le samedi du week-end suivant chez elle. C'était sa première nuit en dehors de l'hôpital. Elle se souleva avec ses bras et tenta de rentrer dans son fauteuil. Elle tomba et des larmes de rage jaillires. Elle dus recommencer l'opération cinque fois avant que son père ne rentre dans la chambre et ne la porte pour la placer sur son fauteuil roulant. Comme un bébé qui serait tombé de sa chaise, seulement là le bébé n'en était plus un, il avait 16 ans et pesait 50 kilos.
Peut-être es à ce moment là où le lendemain, toujours est-il que dans les heures qui suivirent Crystal pris plusieurs décisions qui auraient sur sa vie des conséquences irréversibles.
Premièrement elle allait achever son dragon. Même si cela devait lui prendre des semaines elle le terminerai car elle aurait besoin de lui par la suite. Deuxièmement il s'appellerait Blight, parce qu'il serait bientôt l'enfer de ceux qui auront le malheur de le rencontrer. Troisièmement elle ne s'appellerait plus Crystal, Crystal était morte quand le camion l'avait percuté. Et quatrièmes et dernièrement, elle remarcherait. Quoi que cela lui en coûte.
Sa première journée Crystal la passa les yeux dans le vide. Réagissant à peine à son entourage. Inquiétant inutilement ses parents, qui dépassés par les événements ne savaient pas quelle conduite adopter. Ce fut son grand père qui les rassura. Au moment même où il avait vue sa petite fille. Il avait compris. Sa petite princesse reprenait des forces. Mais elle était différente. Elle qui auparavant respirait la joie de vivre et l'insouciance dégageait quelques chose d'innattendu. Un mélange de sentiments, d'émotions bestiales... ça ne provenait pas de son attitude, de ses mouvements ni même de ses yeux. Non. C'était bien plus puissant. Bien trop bouleversant pour être exprimé par des moyens aussi simples. Elle dégageait ces sensations, comme une aura invisible qui se répendait en vous, se faufilant jusqu'au tréfonds de votre âme, vous incitant à partir, à fuir.Oui. Il avait compris. Sa petite fille n'était plus une proie. Peu importe comment, mais maintenant elle était un prédateurs. Et touts ceux qui s'opposeront à elle seront ses proies. Mais même à présent qu'il la contemplait ingnorant son instinct qui lui criait de s'éloigner, il ne savait pas encore, à quel point sa princesse avait changée.
Déterminée. Le mot résonnait en boucle dans sa tête. On aurait dit l'essence de son moteur interne. Déterminée.
Oui je le suis. Pensa t'elle. Ce qui ne te tue te rendra plus forte.
Elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle se concentra sur les sons environnants. Son père parlait avec son grand père, sa mère pleurait.Elle ouvrie les yeux. Elle n'était plus faible. Et elle ne fuirait pas à la moindre difficulté. Elle était forte. Elle s'adapterait. Et elle deviendrait puissante. Et les humains auront peur d'elle. Car quel que soit le prix à payer elle se battrait. Contre elle même, contre ceux qui la menacerait. Elle se battrait aussi pour ceux qu'elle aimait.
Dû t'elle y laisser son âme.
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La fille du diable
AventuraA l'école on l'appelle miss parfaite. Aucun défaut ne semble salir son image : belle sportive intelligente enthousiaste ni riche ni pauvre et sans préjugé elle incarne l'image de l'élève modèle à la perfection. Ce que les autres ignore c'est qui ell...