La fille du diable

Chapitre 7

Crystal senti l'impatience la gagné alors que la voiture se garrait dans l'allée de son grand père. Ah que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir se lever ouvrir cette fichue porte et sauter dans les bras de grand père. Au lieu de cela elle du attendre que son père sorte de la voiture, que sa mère est fini de se débattre avec le fauteuil pour le déplier et qu'elle soit simplement portée jusqu'à celui-ci. Alors, et seulement alors, elle pu non pas sauter mais rouler (comprenez combien cela est difficile ne serait-ce qu'à penser) jusqu'à son grand père qui dûs se baisser pour la serrer dans ses bras. Comme elle il conserva son calme et Crystal l'admira et respecta encore plus pour cela. Il n'était pas comme sa fille (mère de Crystal) qui tentait de se comportée comme si tout allait bien, il n'était pas non plus comme son père qui semblait complètement dépassé par les événements et ne cherchais qu'un moyen de fuir cette situation qui lui échappait.

Grand père : "Content de te voir princesse. Loïs m'a apporté du matériel ce matin, si tu veux y jeter un coup d'œil, il est dans la grange. Sinon tu peux rester avec nous. J'ai fait un fondant au chocolat ce matin et je voudrais que tu me dises ce que tu en penses.

Crystal : "Non merci. Je crois que je vais aller voir les nouvelles pièces. Mais si tu veux m'apporter une part de gâteau pendant que je serai là bas ça m'arrangerait.

Grand père :"Ça marche princesse !"

Il lui fis un clin d'œil et jeta un regard derrière son épaule ou se trouvait sa fille et son beau fils. Comme ils étaient en pleine conversation ils n'avaient pas entendu ce que Crystal et son grand-père s'étaient dis. Crystal poussa tranquillement son fauteuil vers la grange. Elle était à la moitié du chemin lorsque sa mère la rejoignit.

Adélaïde : "Tu aurais dû m'appeler, je t'aurais poussée. Je viens avec toi. Tu risque d'avoir besoin d'..."

Sa tirade fut brutalement interrompu par Crystal qui lui coupa la parole.

Crystal : "Je n'ai pas besoin de ton aide ! Et j'ai encore moins besoin de ta pitié, alors fais moi confiance. J'ai besoin d'être seule."

Puis devant le regard larmoyant de sa mère, Crystal se senti un peu coupable alors, elle ajouta plus doucement.

Crystal : "J'étouffe sinon. Je te demande pas grand chose, juste être un peu tranquille et pouvoir me débrouiller par moi même."

Les yeux toujours larmoyants Adélaïde se rassaisit et se redressant elle essuya ses larmes qui menaçaient de couler avant d'acquiescer d'un bref signe de tête.

Adélaïde :" D'accord. Mais ne touche à rien. Ce n'est pas propre et ça pourrait être dangereux !"

Affirma t-elle avant de tourner les talons et de repartir vers son père et son mari qui n'avait pas perdu une miette de la scène qui venait de se déroulée.
Haussant les épaules en signe d'incompréhension Cristal continua son chemin. Si sa mère savait que au lieu de passer la matinée à faire son jogging sa fille se refugiait chez son grand père ou ils trafiquaient ensembles quelques appareils dis inutilisables par leur précédents propriétaires elle ferait une crise cardiaque. Enfin, ça c'était avant qu'elle ne fasse le pari avec son grand père de parvenir à mettre au point une intelligence artificielle et un exosquelette capable de la supporter.

Crystal peina beaucoup à ouvrir la porte. Il faudrait que grand-père lui installe des portes coulissantes qui seraient beaucoup plus faciles à ouvrir pour elle. Quand Crystal franchis enfin le seuil de la porte elle senti une petite bouffée de bien être la traversée. C'était ici qu'elle était le plus à l'aise. Elle pouvait être elle-même, personne ne pouvait la voir de l'extérieur, et surtout elle pouvait enfin exprimer qui elle était vraiment en travaillant sur ses objets cassé qui lui semblaient être des malades attendant d'être soignés.