Les parents de Crystal ne comprirent pas ce qui se passait. Après sa journée d'inactivité Crystal commença sa seconde journée par un entraînement des plus dur pour elle même. Elle se réveilla à 6 heures du matin et s'entraîna à grimper dans son fauteuil à la seul force de ses bras. Elle n'y parvint que deux fois. Et son père arrivant dans sa chambre à 8 heures la trouva, à sa grande surprise, dans son fauteuil. Épuisée et en sueur mais dans son fauteuil.
Père : "Tu sais, tu ne devrais pas forcer, le médecin à dis que..."
Crystal : "Je me contre fiche de ce que ton médecin a dit."
Le coupa t'elle d'une voix qui malgré son calme couvrait une rage froide. Son père la fixa avec des yeux ronds. Incapable de prononcer le moindre mot tant la voix de sa fille chérie lui avait parue froide et cassante. Il ne dit plus rien. Ne critiqua pas. Ne fis aucune remarque.
Il aurait dû.
Il inspira profondément et remarquant que sa fille était en sueur il lui demanda :
Père : "Tu veux prendre une douche ?"
Crystal : "Oui"
Lui répondit-elle d'une voix si tranchante que son père eu l'impression d'être poignardé. Il eu même un mouvement de recul, ne sachant comment réagir face aux changements de sa fille.
Le père de Crystal s'appelle Charles. Il est l'heureux mari d'Astride. Tout deux sont policiers et il se sont d'ailleurs rencontrés sur leur lieu de travail après que son père est demandé à être muté à Lorient. Une grande ville, qui lui paraissait plus passionnante que son petit bourg perdu au milieu de nulle part. Là bas même l'école primaire menaçait de fermer.Et il était arrivé ici. Tout jeune et fringant avec dans sa tête l'envie de rendre le monde plus juste. Il avait vite compris que son métier ne comprenait pas de justice. Arrêter des sans papiers, dresser des PV et participer à l'expulsion de locataires trop pauvre, lui fit vite comprendre que la justice n'était pas la. Si elle avait un jour exister.
Il continua néanmoins à travailler dans la police mais côté bureau et sur des affaires assez importantes (vol, cambriolages, braquages et atteinte à la vie privée). Il s'y trouva à sa place, quand à sa femme elle préféra être sur le terrain faisant souvent preuve de plus de mordant et de courage que bien des hommes.Aujourd'hui ils auraient besoin de courage tout les deux. Parce qu'on leur avait dit que leur fille avait besoin d'eux ils avaient pris un congé pour mieux s'occuper d'elle. Charles le regrettait amèrement. Il ne savait comment gérer cette situation mais il était sûr d'une chose. Il avait perdu sa fille, et rien ne la lui ramènerai.
Il poussa en silence le fauteuil dans la salle de bain il s'apprêtait à l'aider mais elle le dissuada d'un regard et lui indiqua la porte.
Crystal : "Merci mais j'y arriverai seul."
Charles tresseillit. Encore. Cette voix ! Ce ton ! Comment les décrires ?
Acide, cassant, froid peut être amère ?
Non. Rien de tout ça. C'était bien plus. Une voix de film d'horreur. Rassurante car elle appartient à un être que l'on a chéri mais terrifiante car l'on sait que c'est celle qui nous mènera à notre perte. A cet instant Charles n'eu qu'une envie : partir de là. Fuir. Et c'est ce qu'il fit. Il quitta la salle de bain et gagna le jardin où il inspira une grande goulée d'air frais et ferma les yeux. A chaque fois qu'il posait les yeux sur sa fille il se sentais faible. Peut être était-ce normal. On a tous une faiblesse. Mais cette faiblesse là, il le sentais dans ses veines, elle lui coûterait très cher et lui ferait du mal à lui et à tout ses proches. Il n'y avait pas d'alternative qui puisse permettre à sa fille de guérir. Il lui faudrait du temps. C'était ce que les médecins avaient dit. Il n'y avait pas crû. Il n'y croyais toujours pas. Peut être était-ce un crime de ne pas croire que son enfant relèverait la tête et continuerait sa vie comme avant. Non. Astride y croyais. Pas lui. Au moment où il l' avait vue sur son lit d'hôpital, inconsciente, il avait compris que Crystal ne relèverait pas la tête. Pas Crystal, mais autre chose. C'était en elle et il en avait longuement soupçonné l'existence sans succès. Aujourd'hui il le savait. L'enfant sage était morte. Crystal ne se cacherai plus, et même si il l'avait toujours souhaité il craignait ce changement.
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La fille du diable
AventuraA l'école on l'appelle miss parfaite. Aucun défaut ne semble salir son image : belle sportive intelligente enthousiaste ni riche ni pauvre et sans préjugé elle incarne l'image de l'élève modèle à la perfection. Ce que les autres ignore c'est qui ell...