Chap.17: Too real

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PDV Izuku:
Je ne sais pas depuis combien de temps est-ce que je marche ou plutôt, je ne sais ‘‘plus’’ depuis combien de temps. Peut-être que ça ne fait que depuis 5 minutes ou 10 ? Peut-être depuis une demi-heure, une heure, des heures, des jours ou des mois, je ne sais plus… Je marche vers partout et nulle part à la fois, je n’ai pas de but à atteindre en particulier mais je continue tout de même à marcher et je ne sais pas pourquoi… J’ai l’impression de me sentir âgé, épuiser par tout ce chemin déjà parcouru dans la pénombre la plus complète ; je ne voyais pas où je posais mes pieds sol était d’une noirceur totale, tout comme le ciel et tout ce qui m’entourais. Je ne pouvais même pas distinguer la ligne d’horizon, tout était d’un pur noir uniforme, homogène.

Où est-ce que tu vas comme ça ?

Je tournai ma tête de tous les côtés pour apercevoir la personne qui venait de parler mais la voix que je venais d’entendre venait de tous les côtés et plus je cherchais, plus je me perdais dans cet endroit sans repère spatial.

J’attendis un peu pour voir si la voix ce remanifesterait, mais seul un silence sourd m’accueillait et je me dis que j’avais juste eu une hallucination auditive. Alors je repris ma marche silencieuse.

Tu t’enfuis, deku ?

Cette fois, j’étais sûr de ne pas avoir rêvé. Je l’avais bien entendu. La voix en elle-même ne me disait rien, mais j’avais l’impression de l’avoir déjà entendue quelque part mais je ne savais plus où… Je pris la parole pour pouvoir en apprendre un peu plus.

-Qui es-tu ? Demandais-je troublé.

À ton avis ? ça me parait assez évident pourtant…

La voix ne voulait pas révéler qui elle était vraiment, elle préfère jouer aux devinettes. Même après cet indice qui n’en était pas vraiment un, je ne voyais toujours pas qui ça pourrait être.

T’es vraiment con, tu sais… Moi qui pensais que t’étais doué pour ce genre d’énigme.

La voix venait de se matérialiser juste derrière moi. Ça présence me donnait des frissons. Je sentais son regard insistant posé sur ma nuque bien trop exposée à mon goût.

-Désolé, mais ta voix ne me dit vraiment rien du tout… Dis-je tout en me retournant prudemment pour éviter de l’alarmée.

Ce que je vis devant moi me surpris quelque peu, mais étrangement, ne me fis pas paniquer. Il y avait devant moi une silhouette entièrement noire, j’avais du mal à la discernée, mais le noir qui l’enveloppait brillait légèrement, me permettait de la voir quelque peu.

Un bon à rien part excellence ! Ha ! Dis-moi, est-ce que tu sers à quelque que chose dans ce monde ? Me demandait-il sur un ton sérieux.

Je sentais dans la façon dont il venait de parler que c’était une vraie interrogation. Je sentais mon mécontentement exploser quand je compris qu’il ne rigolait pas.

-Comment ça ‘‘est-ce que je sers à quelque chose dans ce monde’’, bien sûr que oui ! Répondais-je énerver par sa curiosité mal placée.

Ah oui ? Alors, dis-moi à quoi exactement ?

J’ouvris ma bouche pour lui rétorquer quelque chose, mais rien ne sortis, je ne produisis aucuns sons… Je la refermai pour moins paraître stupide avec ma bouche grande ouverte et je réfléchis. C’est vrai ça… A quoi est-ce que je sers dans ce monde ? Je passe mon temps à marcher sans but depuis je ne sais combien de temps. Je finis par reprendre la parole car je n’allais pas rester là et laisser cette personne me ridiculiser.

-Et toi alors ? Tu vas me faire croire que tu sers à quelque chose ici peut-être ? Rétorquais-je agressivement, me sentant blesser.

Je suis déjà plus utile que toi, ça c’est sûr. Rigolait-il d’un air moqueur.

Parce que, Deku, je serais toujours plus utile que toi peut importe ce que tu fais. Continuait-il sur sa lancée quand il vit que je ne répondis pas à sa phrase précédente.

Cette fois, ce n’était pas que du mécontentement que je sentais au fond de moi, mais bien de la colère, non, de la rage même. Je m’approchais de la figure, sentant les battements de mon cœur dans mes oreilles.

-Ah ouais ?! Et je peux savoir qu’est-ce qui te fait penser ça ? Dis-je d’un ton crispé, ma mâchoire se contractant périodiquement sous l’effet de la colère.

Parce que tu seras toujours inférieur à moi, deku. Me menaçait-il tout en s’avançant à son tour.

En entendant cette phrase, je sus tout de suite où est-ce que j’avais déjà entendu cette voix. Comment est-ce que j’avais fais pour ne pas la reconnaitre ?!

Cette phrase finie par achever le peu de résistance que j’avais à retenir ma colère et je me jetai sur la figure noire, nous faisant tomber à la renverse par la même occasion et lui infligeai quelques coups de poing bien placé pour bien lui faire ressentir ma colère débordante.

Une fois que j’estimais l’avoir suffisamment frappée, je mis mes mains autour de son cou et resserrai progressivement pour appuyer sur de la chair tendre qui se trouvait sous mes doigts. Je m’arrêtai momentanément car ce que je faisais ne me ressemblais pas du tout. Je ne suis pas du genre à m’énerver pour si peu, encore moins à m’en prendre à quelqu’un comme je viens de le faire. J’étais sur le point d’étrangler cette pauvre personne alors que je n’étais toujours pas sûr de son identité bien que j’eusse déjà une petite idée…

Juste au moment où je réalisais à qui appartenait cette voix, son visage se révélai et je pus voir le visage de katchan et son sourire carnassier qui m’était destiné.

J’étais figé sur place, bien que je m’en doutais, le fait de pouvoir réellement voir son visage qui me disait que si je baissais ma vigilance, il me rendrait le centuple de ce que je venais de lui faire me fis paniquer plus que tout. Quand je pensais que mes mains se retireraient de son cou, au contraire, elles se refermèrent plus fermement sur sa trachée, le privant du précieux oxygène qui lui était vitale. Je ne contrôlais plus mes mains, elles faisaient ce que je m’apprêtais à faire il y a quelques secondes.

Au lieu de dégager son cou de ma poigne de fer, il ne bougea pas… Mais il rigola à la place… Avec difficulté certes, mais il rigolait bel et bien.

Lorsque je prêtai plus attention à son visage, je me rendis compte que ce n’était plus le même. Je n’avais même pas remarqué que son visage avait changé, il se transformait en un nouveau. Son visage ne me disait rien mais me rappelait quelqu’un que j’avais déjà vu à la fois. Plus j’attendais, plus je réalisais que je connaissais bel et bien ce visage. Mais une fois que la transformation se terminai, je n’étais capable que de voir son sourire, toute la partie supérieure de son visage ne m’était pas visible. Comme si une sorte de filme noir épais c’était déposé sur sa tête, la rendant comme la première fois que je m’étais retourné pour me retrouver avec une figure complètement noire.

Son sourire m’inspirait de la gentillesse, mais de l’effroi à la fois. Je pouvais sentir le danger imminent qu’il représentait.

Bizarrement, juste avec ce sourire, un nom me vient à l’esprit ; Ghost. Je ne savais pas pourquoi, mais j’étais sûr et certain que c’était lui, c’était une évidence même si je ne voyais presque rien de son visage et que je ne l’avais jamais rencontré dans la vraie vie.

Quand l’information arriva enfin jusqu’à mon cerveau, je sus que j’allais mourir dans deux secondes si je ne bougeais pas de mon emplacement. Mon corps bougea sous l’effet de l’adrénaline et de la peur, faisant réagir mon instinct de survie comme jamais auparavant. Une fois que je m’étais dégagé de même pas un mètre, il se releva et se mis en position d’attaque.

Je n’attendis pas de voir quelles sortes d’attaques il allait m’envoyer pour le frapper de toutes mes forces avec le One for All, le tuant sur le coup.

Je sentais ma respiration haleter sous l’effet du stress et regardai où devrait se trouver le corps, mais à ma grande surprise, je ne vis rien, il avait disparu…

Quand la frayeur fut passée je sentis de la bile me monter à la gorge et je me pliai en deux, vidant tout le contenu de mon estomac sur le sol sombre.

Je savais très bien que c’était soit lui, soit moi alors je n’ai pas retenu mon coup. Mais c’était le fait de ne pas avoir hésité à tuer quelqu’un parce que ma vie était menacée qui me terrifiait…

Comment avais-je pus ?

Une fois que j’avais finis de vider le contenu de mon estomac et me releva précipitamment et je me retrouvai dans ma chambre, couvert de sueur et respirant bruyamment dans la nuit silencieuse…

C’était encore un cauchemar… Maintenant que j’étais réveillé, ça me paraissait évident que ce n’était qu’un cauchemar mais pourtant quand j’étais dans ce rêve, j’avais l’impression de me retrouver dans la réalité…

C’est incroyable comment notre cerveau nous fait croire que tout est normal quand nous sommes dans un rêve même quand des choses impossibles se produisent, mais qu’on ne se rende compte que ce n’était qu’un rêve que quand nous nous réveillons…




A/n

Je suis fière de vous annoncer que nous avons officiellement dépassé la moitié de l’histoire (et ça depuis un bon petit moment déjà) et que je ne m’en n’étais même pas rendue compte x). Il ne nous reste déjà plus que 10 chapitres ! Bon ça va, ce n’est pas comme s’il ne restait plus que 2 chapitres ;).

Comme d’habitude, j’espère que ça vous aura plus et je vous retrouve pour la suite des aventures le dimanche 5/04

Love à tous< 3


Prochain chapitre : Almost real

‘Dis-moi Izuku, est-ce que tu es sûr que c’est ce que tu veux faire ? Parce que j’ai l’impression que tu doutes de toi-même… ’’

Izuku's dystopia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant