Chap.28: Reborn

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PDV Katsuki :

Le mot ‘‘effrayant’’ est loin d’être le terme que j’utiliserai pour désigner la haine de deku. Tout ce que mon cerveau put me dire dans cet instant était ;

Sauve-toi.

Car je savais que si je me risquais à rester une seconde de plus, j’y laisserais ma vie.


Alors, j’ai courus. J’ai courus à en perdre haleine. Je ne regardais même pas derrière moi car je ne voulais pas voir ce qu’il s’y trouvait. Même si, théoriquement, deku ne pourrait, ne devrait, pas me rattraper, je ne cessais de sentir sa présence derrière mon dos. Comme si son envie meurtrière se détachait de lui pour venir me poursuivre d’elle-même.

Je trébuchais de peu sur un gros caillou sur mon chemin avant d’enfin atteindre le portail de l’école. Je sortis de justesse mais ne m’arrêta pas pour autant, je continuai ma course jusqu’à l’autre bout de la rue. Je m’arrêtais enfin et m’assura qu’il n’était pas dans les parages. Mes poumons me brûlaient, l’air qui y rentrait à trop grande vitesse m’étouffait et ne fit qu’ajouté à mon angoisse.

Une fois que je m’assurais pour la énième fois qu’il n’y avait vraiment personne près de moi, je me permis de me relaxer un petit peu. Mais ça ne dura que quelques secondes…

Car il n’y avait personne autour de moi…

Il n’y avait pas âme qui vive dans les environ et quand j’écoute de plus près, je n’entends rien non, plus ; pas de gens, pas de piéton, pas de voitures, pas de motos, rien du tout…

Mais comment est-ce que je me suis retrouvé là ? Comment ça se fait qu’il n’y ai pas une seule personne ?! J’ai l’impression d’être la dernière personne vivante. Enfin… Il y a deku… Mais il est mort concrèt—

-Trouvé

J’avais eu juste le temps d’entendre sa voix fébrile que mon esprit se voila d’un noir profond et je me perdis dans l’espace et dans le temps…



Je sentais les rayons du soleil sur ma peau, c’était une chaleur agréable ; pas trop chaud pas trop froid. Je finis par ouvrir mes yeux qui semblaient scotchés avec de la colle forte. J’étais dans une classe, dans ma classe plus exactement. J’étais le seul dans cette classe, il n’y avait plus personne. Je poussai un soupir avant de me plaindre à moi-même ;

-Ils ont encore oublié de me réveiller ces crétins… Murmurais-je dans ma barbe.

Attends… Comment ça je suis en classe ?! J’étais en train de fuir le cadavre ambulant de deku, alors qu’est-ce que je fais endormis dans ma classe de collège ?!

Ce qui me terrifiait le plus sur le moment, c’est le temps que j’ai mis à me souvenir de ce qu’il s’était passé. Comment est-ce que j’aurais pu oublier ce qu’il vient de se passer il n’y a même pas trois secondes ?

Je regardai le ciel par la fenêtre et confirmai que celui-ci n’avait pas changé de couleur depuis que j’avais atterrit dans ce foutoir. Soit je suis bloqué dans le temps et j’ai oublié comment je suis arrivé jusqu’ici, soit je suis bloqué dans une boucle temporel. Je ne suis même pas sûr que ce soit véritablement ça en plus, peut-être que j’ai juste fais un rêve, peut-être que plusieurs heures se sont écoulés ?

Je regardai minutieusement autour de moi pour m’assurer que deku n’était pas soudainement apparu sans que je ne m’en rende compte.

Je sentais les poils de ma nuque se hérisser quand mon regard se tournai vers le banc juste derrière moi. Et à ma surprise… Il n’y avait rien. La classe était vide…

-Salut…

J’entendis de nouveau sa voix derrière moi et je me retournais pour lui faire face mais j’avais sursauté tellement fort que je m’étais douloureusement cogné le genou contre le banc sur lequel j’étais assoupis.

-Oh, wow, je ne m’attendais pas à un tel accueille de ta part ! T’as l’air limite surpris. Se moquait-il de moi dans une sérénité déconcertante.

Je me sentis trembler et incapable de bouger le moindre muscle lorsqu’il se rapprocha de moi et s’assit à la place juste devant mon banc pour me faire face.

Je ne pensais jamais dire ça, mais il me terrifiait…

Ses yeux vert foncés me scrutaient de fond en comble comme s’il s’abreuvait de la moindre émotion qui se glissait dans mon visage. Et visiblement, ma peur apparente avait l’air de le satisfaire.

-T-t'es qui à la fin ? Merde... Marmonnais-je d'une voix tremblante.

Son rire tonitruant m'explosai au visage tel une claque. Il se penchai un peu plus sur mon banc avant d'écarter les bras comme pour que je puisse mieux le regarder.

-Ça ne se voit pas ? Je suis Izuku Midoriya, c'est pourtant évident ! Tu ne me reconnaît plus ou quoi, Katsuki ?

La mention de mon nom entier et non de mon surnom habituel me remis la puce à l'oreille. Déjà ce matin en l’accompagnant il m'avait appelé par mon nom entier.

-Si tu étais vraiment deku... Tu ne m’appellerait pas Katsuki...

Ses yeux se plantai à nouveau dans les miens et il abaissai ses bras qui étaient toujours en suspens. L'espace d'un instant, j'ai bien cru qu'il allait me tuer sur le champ ; son sourire qu'il avait depuis le début de notre conversation s'évanouit sur son visage et son visage redevenait d'une platitude.

-Oui, je sais. Je voulais juste voir si tu avais encore toute ta tête pour le remarquer. Finit-il par me dire.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'avoue si vite qu'il n'était pas deku, mais ce qui m'inquiète un peu c'est ce qu'il a dit après ; '' Je voulais juste voir si tu avais encore toute te tête.''. Parce que je n'étais plus sensé l'avoir ? Il pensait que je serais trop paniquer et effrayer pour le remarquer ?

Ça veut surtout dire qu'il sait que ce qu'il se passe n'est pas normal, qui qu'il soit.

-Tu sais ce qu'il se passe ici, c'est ça ? Lui demandais-je avec une pointe d'agressivité. Je commençais à m'énerver, cette pression continue depuis— depuis je ne sais pas combien de temps d'ailleurs, me mets les nerfs à fleur de peau.

J'ai l'impression que ça fait depuis des heures que je suis coincé dans cette classe à parler avec le doppelgänger de deku, et depuis des jours que je me suis retrouvé dans cette situation en général. Ou peut-être que ça fait plus que ça ?

En fait, ça ne va pas bientôt faire 3 mois que je suis ici ? Non..., non, je pense que ça fait depuis un an que je suis dans cette salle de classe.

-Tu m'as l'air perdu Katsuki ? Ça ne va pas ? Il me regardait avec un regard plein d'empathie, comme deku le ferait, mais lui le faisait mal comparé à deku. Je pouvais juste voir une faim sans fond dans ses yeux ; une faim d'émotions, de peur, de tristesse et de désarroi.

Je passai une main sur mon visage étonnamment moite. C'était effrayant car plus le temps passait et plus il s'échappait de mes mains, de ma mémoire, mais surtout ; à ma compréhension. Plus j'attendais et moins je savais depuis combien de temps j'étais ici...

-Je-depuis combien de temps est-ce qu'on est là ? Demandais-je en toute franchise.

-Mmm, je sais pas, à toi de me le dire... Depuis combien de temps penses-tu que j'attendais ta réponse à ma toute dernière question ? Il posait son coude sur mon banc pour ensuite reposer sa tête dans sa main tout en me souriant.

Ça ne fait pas depuis si longtemps... Si ?... Non, ne me dis pas que ça fait depuis-

-Une semaine et demie ? Demandais-je rhétoriquement.

Son sourire s'étendit un peu plus sur ce visage qui n'était pas le sien.

-Non, Katsuki... ça fait depuis deux ans que j'attendais ta réponse.

-Quoi... non, non, attend, c'est pas possible, j'étais sûr que ça faisait depuis six mois que t'attendais... Je réfugiais ma tête entière dans mes mains, ne comprenant plus rien.

Mais putain, Katsuki, depuis quand tu crois sur parole des gens que tu connais pas ?! Reprends-toi en main !

-Je suis Katsuki Bakugou, je suis dans la meilleure école du pays et ce matin, je suis allé parler avec Izuku Midoriya. Me parlais-je à moi-même pour essayer de me raccrocher au moindre reste de réalité que je pouvais encore croire.

-Tu es sûr de ça ?... Je veux dire, tu as dit toi-même que tu étais ici depuis cinq ans.

-Arrêtes tes couilles, t'essaies de m'embrouiller depuis le début ! Maintenant, dit-moi où est-ce qu'on est ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?! Et surtout, TOI, t'es qui ?! Hurlais-je à en perdre haleine, excédé par cette situation qui n'avait plus aucun sens pour moi à présent.

-Ok, ok, faisons dans l'ordre ; on est à l'école, on est en train de discuté tous les deux, et moi, je t’ai déjà dit qui j'étais.

Il me l'a... déjà dit ?... Quand ça encore ? Il y a quinze ans, un mois ou ce matin ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu me dire ?

-Un indice, vu que tu n'as pas trop l'air de te rappeler, mon nom commence par un G.

-Un G ? J'avais beau réfléchir, ça ne me disait vraiment rien...

-Puis un H.

-Gh ?

-Mon Dieu, qu'est-ce que t'es éclaté au devinette Katsuki.— Soupirait-il.— Un O, puis un S...

-Et un T... Ghost, tu es... Ghost. Mon esprit s'illumina enfin à l'entente de son nom. Il me l'avait dit, il me l'avait lâché comme une bombe et puis... Qu'est-ce qu'il se passe ensuite ? Qu'est-ce qu'il c'était passé ensuite ? Je n'arrive plus à m'en souvenir... C'est juste là mais... Je sais plus...

-Qu'est-ce qu'il- qu'est-ce que tu m'as fait ? Et il est où deku ?! Tu lui as fait quoi ?!

À l'entente de toutes mes nouvelles questions, il se leva pour se balader entre les bancs vides qui étaient étonnement recouverts d'une solide couche de poussière, comme si plusieurs années s'étaient vraiment écoulées. D'ailleurs, moi aussi j'étais recouverts de cette couche dense de poussière, comme si j'avais toujours été là.

C'est bien ce que je me disais, ça fait vraiment depuis vingt ans que je suis assis sur cette chaise. Je me secouais un bon coup pour enlever cette poussière incrustée dans mon uniforme de collégien.

-Qu'est-ce qu'il te fais penser que j'ai fait quelque chose à Izuku ? Me demandait-il pensivement tout en regardant le tableau vert derrière le bureau du professeur. La date était d'ailleurs le 12 janvier 1986.

Depuis quand est-ce qu'on est en 86 ? Je pensais qu'on était en 99 ?

-Tu es le meurtrier le plus recherché avec un alter toujours inconnu du public, tu te balades avec la tronche de deku et tu vas me faire croire que tu ne lui a rien fait ? L'accusais-je, me levant à mon tour.

-Et qui t'as dit que ça ne pourrait pas être mon visage à moi aussi ? C'est mon corps aussi. Me dit-il comme si c'était une évidence.

-Espèce de sale menteur... Je sais très bien que c'est pas ton corps, alors qu'est-ce que. tu. lui. as. fait ?!

Son expression c'est soudainement transformée en une de rage. Je n'avais même pas eu le temps de le voir bouger qu'il était déjà devant moi.

-Tu ne le sais peut-être pas, mais j'ai toujours été là depuis que Izuku était tout petit. Moi, j'ai toujours été là pour le protéger et le soutenir lorsque toi et tes putains de larbins s'acharnaient sur lui !

Il a des souvenirs de deku ?!  Il était là avec lui depuis tout petit et ils partagent un seul et même corps...

-Des multiples personnalités ?...

-Et ouais, pendant que toi et ton groupe s'amusait à faire un enfer de la vie de deku, lui, à finit par me créer pour se protéger. Tu lui as fait des choses atroces et bien que quelques rares fois tu t'arrêtais, tes petits amis, eux, ne s'arrêtaient jamais.—

Il est en train de me dire que c'est de ma faute s'il est comme ça ? Je ne savais même pas que les autres continuaient à s'en prendre à lui derrière mon dos...

Je sentais une tristesse incomparable se loger au fond de mon ventre , devenant de plus en plus grande et pesante plus Ghost parlait.

—Il lui faisait vivre un véritable enfer. Ce n'était pas que physique bien sûr sinon, ça ne serait pas drôle.— Rigolait-il amèrement.— Si je n'étais pas intervenu à multiple reprise, Izuku serait mort à l'heure qu'il est, par accident lors du harcèlement ou tout simplement par suicide. Finit-il.

Je sentais mes lèvres trembler et je savais que si j'essayais d'ouvrir ma bouche, j'éclaterais en mille morceaux, aussi infimes qu'irréparables.

-Ooooh, s'il-te-plait, ne me donne pas de ta pitié alors qu'il n'y a pas si longtemps tu as essayé de me noyer dans un putain de lavabo. Me crachait-il ses mots au visage.

-Je-je ne voulais pas- c'était pas- Je sais que j'ai un problème avec ma colère ! Tu crois que ça m'as fait plaisir de t'avoir presque tuer?!— J'étais au bord des larmes, ça me faisait mal de l'entendre dire ce qui n'est autre que la vérité. Mais ce n'était pas pour ça que je ne la regrettais pas amèrement.— J'ai-j'en ai parler à mes parents et je reçois de l'aide pour ça, j'essaie d'aller mieux aussi pour pouvoir enfin... m'excuser auprès de deku...

Je ne l'avait encore dit à personne d'autre à part ma famille que j'avais vraiment besoin d'aide concernant ma colère. J'ai compris que quelque chose n'allait pas quand j'ai faillis le tuer. Tout ça pour quoi ? Rien du tout, exactement. D'après les résultats qu'on a reçu, je serais atteint de trouble explosif intermittent...

Moi qui pensais être bon sur tous les plans, finalement je ne l'étais pas...

Après lui avoir avouer tout ça, il finit par me lâcher du regard pour regarder dans le vide. Ma dernière phrase n’avait pas l’air de le surprendre plus que ça.

-Tu veux que je te dise un petit secret qui ne restera rien qu’entre nous deux, katchan ? Mon alter, tu veux que je te dise ce que c'est ?

Ses yeux se replongeai dans les miens avant de me sortir ce que je n'aurais jamais pensé ;

-Il s'appelle Nightmare Tale, il te fait vivre ton pire cauchemar qui peut mener à ta mort si tu ne fais pas attention. Et là maintenant, katchan, on est dans ta tête, dans ton propre pire cauchemar.

C'est... Mon cauchemar ? On est dans ma tête ? Ça veut dire que depuis le début, rien n'était réel?

-Vu que je te connais bien, il est d'autant plus réaliste que pour des personnes que je ne connais pas, il est presque parfait ou peut-être l'est-il ? Le seul défaut de ce monde le rend parfait, vu que c'est censé être ta punition. Se moquait-il.

Le seul défaut de ce monde ? Comment est-ce qu'il pourrait avoir un défaut ? Je n'avais toujours pas compris que c'était un cauchemar après avoir passé onze mois dans ce monde. Onze mois ?... Non, c'est plutôt-

-Le temps... Le défaut, c'est le temps...

-Exactement, il n'y en a presque pas dans ton monde. Regarde, tu ne rentres plus dans ton uniforme de collégien, t'es un lycéen.—

Je m'observais pour constater que je n'étais plus dans mon corps de collégiens mais bien dans celui de maintenant, du moins de ce que j'avais comme corps avant tout ça, vu que ''maintenant'' ne veux rien dire ici.

—Mais le pire, tu sais c'est quoi ? Ton monde n'a pas de temps car tu n'es même pas capable de te souvenir quand tu t'en ai pris à Izuku. La seul chose dont tu es sûr c'est que ça s’est passé au collège. Je voulais te faire revivre ce qu'il a vécu à ces moments, je me suis basé sur tes souvenirs  mais tu ne t'en rappelais même pas.—

C'est yeux exprimaient une certaine hilarité sur ce sujet, mais sa voix en disait tout autrement.

—Alors, oui, c'est pour ça que ton monde ne comprend pas la notion de temps, tout comme toi.

-Je sais que je me suis comporté comme un connard mais tu crois vraiment que je peux me souvenir de tout ce que j'ai fait mal ?!

Son sourire lui bouffant la moitié du visage restait fixé, comme une image. Il posa sa main sur mon épaule avant de nous transporter sur le toit du bâtiment. Cette fois, il n'y avait pas de barrière ou de grillage pour nous séparer du vide car je me trouvais sur le rebord du toit et la seule chose qui m'empêchais de tomber était la main de Ghost qui me tenait.

-Wow, wow, wow, tu fais quoi là ?! Repose-moi sur le toit putain ! Ma voix était partie dans les aiguë tellement j'avais eu peur. Je ne veux pas retomber comme la dernière fois, c'était horrible !

-Voilà, c'est ta punition. Mais vu que maintenant tu es courant que ce n'est pas réel, tu vas te réveiller donc je n'ai plus beaucoup de temps devant moi pour le faire.

-Pour faire qu-

Il me souris une dernière fois avant de interrompre ;

-Pour te voir mourir une dernière fois dans ton propre cauchemar.

Et il me lâcha.

Ce n'est pas réel, ce n'est pas réel, ce n'est pas réel, ce n'est pas réel, ce n'EST PAS REEL, REVEILLES-TOI !

Et avec ma dernière pensée, je rouvris les yeux sur ceux émeraude de deku. Nous étions toujours dans la ruelle, rien n'avais changé, aucunes dizaines d'années ne s'étaient écoulées, au contraire... Le temps s'écoulait à merveille, comme si de rien ne c'était passé.










A/n

Bonjour à tous ! Désolé pour ceux qui attendait depuis un petit moment, mais voilà, j'ai enfin publié ce chapitre. X) On a de majeur révélation là, qu'est-ce que vous en pensez ? Il est pas cool son alter ?

Je me suis aussi un peu penché sur les maladies mentales qui existe de nos jours mais qui ne sont pas nécessairement connue.(Je m’expliquerai dessus un peu plus tard 😉)

J'en profite aussi vous dire que le prochain chapitre sera très certainement le dernier chapitre de mon histoire ! (à moins qu'il ne soit trop long et que je doive le couper)

Vu que dans une semaine, c'est les vacances de Noël, je n'aurais pas autant de travail à faire qu'en semaine, je vais essayer de publier mon dernier chapitre avant 2021 et clôturer mon histoire avec ! En attendant ;

Je vous retrouve pour la suite des aventures pour cette fin d'année !

Love à tous!<3


Prochain chapitre : Goodbye, katchan

''Nous avons vécu une vie pleines de regrets et nous continueront de la vivre ainsi car nous sommes des Hommes après tout. Nos défauts font ce que nous sommes, ils nous rendes parfait à notre manière.''

Izuku's dystopia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant