écrivain anonyme

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C H A P I T R E 7

Je marchais en rond dans ma petite chambre depuis une bonne vingtaine de minutes.

Je savais bien que je recevais de drôles de regards de la part des étudiants qui marchaient dans les couloirs du dortoir. Mais je ne voulais pas fermer la porte. Je ressentais l'immense besoin de la garder ouverture, comme si elle me permettait de réussir à respirer.

J'avais la crainte insensée qu'en la fermant, j'allais devenir si opprimé que je ne pourrais plus retrouver mon souffle et que j'allais mourir asphyxié.

Idiot. Je sais.

J'étais au courant que notre corps était si bien fait que quelqu'un qui cessait de respirer allait perdre conscience et recommencer à respirer.

Notre corps est notre ami et il veut notre bien.

Mais en ce moment, je n'en étais plus très sûr. Mes mains tremblaient, mes jambes étaient aussi molles que du jell-o, j'avais l'impression que deux maind invisibles poussaient sur ma poitrine et ce n'était que les aspects physiques.

Ceux psychologiques étaient bien pire. Je ne voulais même pas y penser.

Il me frustrait. Il n'avait aucun droit de me dire ce qu'il m'a dit. Je ne lui avais jamais rien fait et subitement, il s'en prenait à moi.

C'était bas, très bas comme geste.

Je jetai un coup d'oeil vers mon ordinateur portable et me décidai de ne pas le laisser s'en tirer si facilement.

Lui dire ma façon de penser allait probablement me soulager.

Du moins, je l'espérais.

Em Roberts: Je tenais juste à te dire que je fais mes propres choix.

Em Roberts: tu ne connais rien de moi. ABSOLUMENT RIEN!

Em Roberts:et tu viens me juger comme cela. Sans aucune raison après ne pas avoir donné de signe de vie pendant une semaine.

Em Roberts: tu sais quoi?

Em Roberts:va te faire foutre

Em Roberts:je ne comprends même pas pourquoi j'ai perdu mon temps à te parler, alors que tout ce que faisais était d'être negatif.

Em Roberts:mais je veux seulement mettre quelque chose au clair avant.

Em Roberts:j'ai travaillé extrêmement fort pour être ici.

Em Roberts: Mes parents n'ont jamais appuyés mon choix d'aller en littérature. Ils voulaient me voir avocate, médecin, vétérinaire et même chef d'entreprise. Ils avaient de grands projets pour moi, mais je n'en voulais pas. J'ai fais le choix de les contredire et de garder mon premier choix. Je dois payer ma scolarité toute seule. Je travaille depuis très longtemps pour atteindre mon but. Pour atteindre mon rêve. Et je ne vais jamais accepter ce que tu as dit hier.

Je fermai le capot de mon ordinateur portable et le poussai plus loin. J'avais enfin l'impression de me sentir mieux.

Ce que je trouvais le plus étrange était que je ne me sentais pas seulement blessé par ses propos, mais aussi trahis. C'était complètement stupide et incohérent parce que je ne le connaissais même pas, mais j'avais toujours cru qu'il ne serait pas celui qui jugerait.

Lui-même a peur d'être jugé. Sinon il ne resterait pas anonyme et il oserait afficher un nom derrière ses écrits.

Mais il est lâche, tellement lâche.

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Petit chapitre, parce que je vais faire une double mise à jour, alors votez et commentez comme des fous (: ♡