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C H A P I T R E 16

Em Roberts: J'ai rien à faire. Divertis-moi

É. Anonyme: Viens voir Daddy, baby girl.

Em Roberts: OH MON DIEU

É. Anonyme: Tu sais, j'ai compris juste un peu trop en retard ce que tu voulais signifier par "Daddy"

Em Roberts: Dis-moi où tu es.

É. Anonyme: Pourquoi?

Em Roberts: Parce que tu voulais que j'aille te voir?!

É. Anonyme: Je ne le veux pas. 

É. Anonyme: C'était simplement pour te divertir.

Em Roberts: Mais t'as dit que j'allais, un jour, savoir qui tu es.

É. Anonyme: J'ai dit cela, moi?

Em Roberts: Oui et tu as même dis, et je cite «En temps et lieu. Patience»

É. Anonyme: Emelyne, je vais juste te dire mon nom. Tu ne vas pas savoir qui je suis.

Em Roberts: Ne me sous-estime pas M. pessimiste.

É. Anonyme: Je n'oserais jamais faire cela, mais te dire mon nom ne signifie pas que tu vas savoir qui je suis.

Em Roberts: Ça va être facile de faire une petite recherche.

É. Anonyme: Et tu vas avoir un nombre faramineux de résultats.

Em Roberts: Alors souhaite-moi bonne chance!

É. Anonyme: En temps et lieu, Emelyne. En temps et lieu.

Em Roberts: Quand je vais le vouloir et où je vais le vouloir.

Em Roberts: Est-ce que tu es encore là?

Em Roberts: Hey?

Em Roberts: HEY!

Em Roberts: Sérieusement

Em Roberts: Je te déteste tellement quand tu fais ça.

Em Roberts: tu pourrais au moins me dire au revoir.

Em Roberts: bouffon


Je savais pertinement que je devais faire mes travaux. Par contre, je n'avais aucune motivation pour les faire, j'étais fatiguée, je ne voulais rien faire d'autre que de dormir maintenant qu'il ne me répondait plus.

Je posai mon ordinateur portable sur le sol, me glissai sous les courvertures, puis fermai les yeux. Tout était calme et paisible et j'allais enfin pouvoir récupérer le sommeil que ma co-chambreuse minimisait.

De toute manière je ne serai pratiquement jamais ici.

Jamais ici dans la journée, par contre à une heure du matin c'était tout autre chose. 

Il était à peine dix-huit heures, alors une petite sieste d'une heure n'allait pas gâcher ma soirée et me permettre de finaliser mes travaux pour demain tout en étant fraîche et disposée.

''Je m'en fous, on va écouter un film'' Quand on pense au démon, le démon arrive. ''Wow! Déjà couchée. Tes parents doivent être si fiers de toi petite étudiante modèle'', ricana Helena.

Parce que, oui, j'avais appris que son nom était Helena et d'une façon dont je me serais bien passée.

''Alors Steven, tu sais qu'elle t'a entendu jouir mon nom l'autre jour sur Skype?''

''Vraiment?'', questionna celui ''Puisqu'elle m'a entendu, il faudrait bien que je t'entende un jour bébé'', me dit-il, un clin d'oeil accompagnant ses paroles.

Oh mon dieu, tuez-moi sur le champ, pensais-je. La situation était si inconfortable que je me levai et sortis précipitament.

''Woah'', entendis-je avant de trébucher, puis de m'étaler au sol. Je venais de percuter quelqu'un. Pour ajouter à ma chance, c'était un garçon. Et merde.

''Ça va?'',questionna-t-il en souriant.

''Ça serait plutôt à moi de te poser la question. Je suis celle qui t'a fait tomber et pas l'inverse.''

''Tant que je suis en un morceau, tout va bien'', ria-t-il, se relevant et me tendant la main.

''Merci et je suis désolée'', m'excusais-je, trouvant le sol très intéressant.

''Pas de problème'', dit-il, ses yeux bleus brillant gentiment ''Bonne soirée, uh..''

''Emelyne", dis-je.

''Bonne soirée Emelyne''. Il fronça des sourcils, regardant derrière-moi dans le couloir avant de me reporter attention. ''Si ce n'est pas indiscret, où pensais-tu aller ?''

Ça question me prit un peu au dépourvu, parce que je ne savais pas où je m,en allais. Je souhaitais seulement sortir de ma chambre et laisser les deux autres dire et même faire ce qu'ils voulaient. La simple pensée me donne des frissons.

''Simplement me promener'', répondis-je la première chose qui me passa en tête.

''Peut-être que tu vas avoir froid en t-shirt et en short'', remarqua-t-il en arquant un sourcil.

''Ça va aller'', répondis-je nerveusement.  Je pensais tellement à ne plus être en compagnie d'Helena et de son copain que j'avais gardé les vêtements que j'avais enfilés en revenant de mes cours, lorsque que ma journée fut terminée.

''Prend ma veste'' dit-il. Il commença à la faire glisser d'un de ses bras, mais je le stoppai.

''Ça va aller, je n'en ai pas besoin''

''Sérieusement, il fait froid dehors, ça me fait plaisir. En plus, tu n'auras qu'à me la redonner quand tu vas revenir. Je vais être dans cette chambre'', sourit-il en me pointant la chambre juste en face de la mienne.

Il passa sa main dans ses cheveux blonds, puis me tendit sa veste. Après quelques instants de bataille interne avec moi-même, j'acceptai son offre et enfilai sa veste de football.

''Merci, je vais y faire attention'', dis-je.

''J'espère, j'aime bien cette veste, mais je peux en demander une nouvelle à l'équipe n'importe quand'', ria-t-il.

''Les Faucons'', dis-je plus pour moi-même que pour lui, mais il me répondit tout de même.

''Exactement. Et bien, bonne soirée et je vais attendre ma veste plus tard'' Avec un clin d'oeil et un sourire contagieux, il se retourna, toqua à la porte et entra dans la chambre.

Je restai bêtement planté sur place, jusqu'à ce que l'ascenseur au bout du couloir fasse retentir un "bip" sonore et me force à réagir. Je marchai, entrant dans la cabine juste à temps et me laissai transporter jusqu'au premier étage.

Sortir de cette chambre allait lui permettre de relaxer.. ou peut-être pas.

écrivain anonymeWhere stories live. Discover now