Chapitre 44 : Le début de la fin...

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PDV Amine

Je la relevais en la portant a deux bras, je fronçais les sourcils en voyant cette plaie qui n'était pourtant pas là hier, et je le savais mieux que personnes, une ouverture d'une dizaine de centimètre sur son bas ventre, recousue a la va vite, mais qu'est ce que c'était que cette histoire ? Je lui mis un tee-shirt et un gilet pour qu'elle ne prenne pas froid, je pris des compresses dans la trousse de secoure sous les éviers de la salle de bain, j'appuyais fermement dessus avant de mettre une bande pour faire le tour, je lui mit un tanga et un baggie avant de descendre en vitesse je criais.

- Séb occupe toi de tous les enfants et qu'ils ne soient pas en retard demain, je compte sur toi.

Je claquais la porte en l'entendant me répondre.

- Très bien Monsieur.

Je courrais à la voiture pour la mettre à l'arrière, je pris rapidement le volant en appelant Ophélie, elle décrocha a la troisième sonnerie.

- Allô ?

- T'es a l'hopitale là ?

Elle entendit a ma voix que ça n'allait pas, elle répondit inquiète.

- Oui, qu'est ce qui ce passe ?

- Rox fait une hémorragie, prévient Quentin, j'suis plus très loin prépare tous au urgence.

Il eut un long silence avant qu'elle ne se reprenne.

- Ou...i... Euh... Oui! D'accord! Tous de suite!

Je raccrochais en tournant la tête vers Roxy, elle devenait pâle, je serrais les poings en arrivant au urgence, je tirais le feins a main en sortant en courant pour la prendre, Ophélie sortie avec deux ambulanciers et une civière, je regardais Ophélie qui regardait Roxy totalement sous le choque, les ambulanciers l'emmenait a l'intérieur Quentin la prit directement en charge, on le suivait de prés avec Oph jusqu'à la porte du bloc, il se tourna vers nous en levant les bras.

- Vous attendez ici, vous ne pouvez pas allez plus loin.

Je serrais les poing encore ainsi que la mâchoire, Ophélie croisa les bras.

- Moi, je peux!

Il tourna un regard noir vers elle en ouvrant lentement la bouche.

- Non, tu ne peux pas, tu es beaucoup trop impliqué, c'est ta sœur!

Elle fronça les sourcils en tapant du pied.

- C'est ta cousine!

Il soupira en la fixant droit dans les yeux.

- Justement, légalement, à la base, un chirurgien ne peut opéré une personne de sa propre famille, mais moi, contrairement a toi, je suis titulaire, tu es l'un de mes résidents et tu n'as pas la tête froide pour être assez concentré, alors non, tu ne participes pas.

Il lui tourna le dos en passant la deuxième porte, elle baissa la tête en serrant les poing.

- Mais a quoi ça peut bien me servir tous ce que j'apprend, si je ne peux même pas sauver ceux que j'aime ?

Je relevais la tête vers elle.

- Dit pas ça, c'est ta dernière année, tu pourras faire comme lui l'année prochaine.

Elle soupira en allant s'asseoir, je la suivis en baissant les yeux sur mes mains mêlé se serrant fortement l'une contre l'autre, elle baissa encore la tête en cachant son visage, sa voix cristalline se déformait quelque fois comme si elle pleurait.

Une suite pas comme les autres.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant