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Bonne lecture..

M I R A

Maman : Vous allez quitter la compagne mes enfants.

Moi : Pourquoi ?

Depuis mon jeune âge, j'ai toujours vécue à la campagne. Ce qui veut dire loin de la technologie et encore aujourd'hui j'ignore la raison mais c'est ainsi.

Il y a quelque jours mon père est décédé, c'était notre professeur. Oui, mon professeur.

Ça fait mal de l'admettre mais j'y peux rien, je garde ça en moi. J'ai aujourd'hui 17 ans, normalement c'est mon année pour passer le Cess alias le Bac pour les français.

Il est mort d'une crise cardiaque. Ça peut arriver à tout le monde et jamais j'aurais pensé que ça pourrait arriver à mon propre père. La mort ne prévient pas.

Maman : Mira..je suis très malade et si je vous laisse ici, ça sera mon plus grand regret.

Riad : J'ai 19 ans et je saurais m'occuper d'elle ici.

Maman : Tenez.

Elle tend une feuille à Riad et il fronce ses sourcils tout en lisant. Je m'approche de lui pour pouvoir lire.

« Si cette lettre est tombée entre vos mains, c'est que c'était mon heure. On n'y peut rien, c'est la vie. Ne pleurez pas. Ce que votre mère vous dira de faire, vous le ferez. Maintenant que je ne suis plus là, vous devez partir en ville. Continuez vos études là-bas. Vous découvrirez sûrement des choses bizarres, horribles ou plutôt bien mais retenez une chose, ne jamais faire confiance aux gens mes enfants. C'est la première règle que je vous oblige à retenir. »

Moi : Non.

Maman : Mira, pourquoi tu es si arrogante ?

Moi : Je ne veux pas partir d'ici.

Maman : Allez faire vos valises, je ne répèterai pas.

Riad me pince le bras avant d'me pousser vers notre chambre. Il ferme la porte et prend les valises.

Moi : Tu fais quoi ?

Riad : On fugue ?

Moi : T'es sérieux ?

Riad : On va trouver une solution.

Moi : Et maman ?

Riad : Je-

Au même moment, ma mère rentre dans la chambre. Riad soupire.

Maman : Riad, je dois te le dire combien de fois que je sais quand tu prépares un coup ?

Riad : Ouais ouais.

Maman : Vous trouverez ma soeur là-bas et elle vous attendra devant l'entrée de la ville.

Riad : Elle te ressemble ?

Ma mère : Tu verras.

On se prépare dans le plus grand silence du monde. C'est un sentiment nouveau mais à la fois agréable.

Je me contente de porter une simple robe belge avec des talons blancs. Ces couleurs dégagent une si belle douceur.

Ma mère : Faites-moi pleins de bisous s'il vous plaît.

ªMira | Mon histoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant