ªMira | Mon histoire

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Bonne lecture..

M I R A

Je me suis réveillée tôt ce matin, j'ai pu donc tout faire à mon aise. C'est un sentiment très agréable de ne pas se dépêcher.

Je croise Sarah dans le couloir, on se fait la bise. Elle m'a l'air bien fatiguée, qu'est-ce qu'elle faisait hier ?

On descends les escaliers et on sent une bonne odeur qui vient sûrement de la cuisine.

Sarah : Waw merci ! Ça sent trop bon.

Rita : Merci ma fille, Mira ça va ?

Moi : Oui et vous ?

Rita : Ça va. Tu aimes bien le jus d'orange ?

Moi : J'aime pas trop..désolée.

Rita : Tu vas pas le boire alors que tu n'aimes pas ça, c'est rien.

Moi : Désolée.

Rita : Tu aimes bien le lait ?

Moi : Oui.

Rita : Je t'apporte ça tout de suite.

Elle me donne un verre de lait que je bois directement. J'aime trop le lait froid, c'est mon point faible.

Sarah : Miam !

Moi : *rire* Sarah !

Sarah : C'est trop trop bon.

Soudain, son téléphone sonne.
Nos regards se comprennent assez vite.

Sarah : Mira on doit aller, au revoir Rita !

Rita : Au revoir mes belles.

On sort de la maison.
Comme d'habitude, la voiture de Fazil est stationnée devant. J'ai l'impression d'être dans un film.

Sarah monte derrière tandis que moi, je monte à l'arrière comme d'habitude près d'Ayman.

Ayman : Plus jamais les smiley.

Moi : *rire* oh c'est bon !

Ayman : Ça m'a fait rire.

Fazil : De quoi ?

Ayman : Les messages, tiens.

Fazil lit les messages en souriant mais soudain son sourire disparaît. Je penses comprendre la cause.

Moi : Oh c'est bon..

Sarah : De quoi ?

Fazil : Fallait écouter.

Sarah : Ta gueule toi.

Fazil m'adresse un bref regard et démarre la voiture. C'est quoi cette situation si gênante, il va croire que j'aime Nezim ? Peut-être encore pire, que je veux lui parler alors qu'il m'a prévenu avec Sarah.

...

On arrive devant l'école.
On descend de la voiture et on croise Kamelia devant nous avec son amie.!

Kamelia : Vous voulez prouver à qui avec votre snap pourrit là d'hier ?

Sarah : À ta mère.

Kamelia : Grosse salope.

Sarah : Je t'emmerde.

La cloche sonne, les sourires s'effacent. Tout le monde rentre à l'intérieur, on reste sur le côté.