ªMira | Mon histoire

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Bonne lecture..

M I R A

Moi : Inès ?

Inès : Ça fait un bail non ? Tu m'as manqué.

Moi : Merci, toi aussi.

Inès : Toujours si naïve.

Nezim : Tu veux quoi ? Dégage d'ici.

Inès : Tu crois que tu vas t'en sortir comme ça ? Aussi facilement ? Tu ne peux pas sortir d'ici.

Nezim : Inès, j'ai tellement mal au crâne que je risque de faire quelque chose dont je regretterais plus tard. Bouge.

Inès : Tu oserais me frapper ? Une gentille petite fille ?

Moi : Non.

Nezim : Quoi ?

Moi : Ne la frappe pas.

Nezim : T'es sérieuse ? Toute cette histoire est entièrement de sa faute.

Moi : C'est encore qu'une gosse..

Nezim : Une gosse pas normale.

Inès : C'est méchant !

Inès s'approche pour lui donner un coup mais il ne recule que d'un seul pas pour l'esquiver en me joignant à lui grâce à sa main qui tire la mienne. Ça fait tellement qu'il m'avait pas touché la main.

Inès : Tu t'amuses ?

Nezim : Beaucoup.

Il l'attrape pour l'assommer en pleine tête. Elle s'évanouit dans ses bras, il la dépose tendrement par terre. J'en suis limite jalouse.

Nezim : On s'en va.

On sort de cette salle. Il y a absolument personne et c'est bien louche. Sans m'en rendre compte, on s'approche de la piscine.
On était à la piscine depuis le début ? Purée.

Nezim : On nage ?

Moi : T'es sérieux ?

Nezim : On fait quoi ?

Moi : On sort !

Nezim : D'accord d'accord.

Je voulais prendre de l'avant lui montrer que j'étais sérieuse mais je glisse. Je cogne ma tête la première sur le sol. En ouvrant les yeux, je tombe sur une affiche sur le mur.

« NE PAS COURIR »

Nezim : C'est la première fois que je vois une personne glisser ici, j'suis mort.

Moi : Je ne suis jamais venue à une piscine moi ! J'ai trop mal..

Il s'abaisse vers moi.

Nezim : Ça va passer. J'aime tellement quand tu es à mes côtés.

Moi : Moi aussi et j'me sens en sécurité. Je sais que si je tombe dans un volcan, tu trouveras un moyen pour me sauver.

Nezim : Ouais ouais..

J'éclate de rire, j'abuse toujours comme il le faut mais j'aime trop le faire avec lui.

Nezim : Ton rire m'a trop manqué.

Moi : Le tien également. Tu sais Nezim, j'ai quelque chose à te dire.