11. Punition?

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Je l'avais promis ce week end, et on est encore ce week end à une heure et quelques près!! Des fois je sais tenir mes promesses :)!! J'espère qu'il vous plaira, désolée il est pas très focus sur Harry, parce que pour une fois celui ci dort! Mais comme vous le verrez à la fin dans les prochains on va parler de lui!!!! J'ai aussi passer un long paragraphe pour mon personnage préféré parce que je trouvais que je lui avais pas consacré assez de temps encore!! ;) J'espère aussi que vous trouverez qu'ils correspondent au maximum à leur personnage originaux, même si dans de telles circonstances ils sont nécessairement différents. Enfin bref j'espère que ces 13 pages qui m'ont tenu bien occupée de dimanche, vont vous plaire et vous occupez pendant que vous restez chez vous!!! Bonne lecture à tous!!

Cette nuit-là, Harry dormait enfin. D'un sommeil paisible, sans pause, sans cauchemar, sans tremblement, sans cri étouffé pour ne réveiller personne et pour ne pas avouer sa faiblesse. C'était même plus qu'une faiblesse, c'était être faible, un simple garçon qui se réveille à la moindre image de sa mère, de son père, d'un ami, de son parrain. Tout ceux qu'il avait tués, c'était simplement de la culpabilité, culpabilité pour avoir enlevé la vie à de bonnes personnes, alors que lui était encore là, pour tuer ou se faire tuer dans les prochaines idées. Se faire tuer était un juste retour des choses, et Harry préférait ce futur, égoïstement. Mais Harry Potter, le garçon-qui a survécu n'était pas le moins du monde égoïste, contrairement à ce que pouvait bien penser deux Serpentard - bien occupés en cette nuit là – alors Harry ne ferait pas ce choix-là, il se battrait jusqu'au bout comme il avait toujours fait. Et si le futur avait décidé de le nommé vainqueur – ce qui était pour l'adolescent impossible, comment un élève de Poudlard pouvait battre le plus grand mage noir de son époque ? – Harry savait que la question de mourir cette fois ne se poserait plus, elle s'imposerait...

A part pour le petit brun aux yeux verts, c'était encore une fois, pas cette nuit que le repos frappa les autres habitants de cette maison. La première personne à ne pas pouvoir fermer l'œil en cette nuit du 16 juillet était un homme qui ne quittait pas la fenêtre du regard. A travers cette fenêtre, la lune pleine et entière reflétait sur les long poils bruns du loup garou. Mais grâce à la potion Tue-loup faite gentiment par Severus ou plutôt par obligation, ce n'était pas le loup qui regardait le ciel étoilé mais Remus. Et c'était bien pire, surtout cette nuit-là. Trente nuits auparavant, il était dans une même chambre avec la même potion, mais il n'était pas seule. Pendant la dernière pleine lune, une boule de poile s'était recroquevillée sur lui. Contrairement à leur époque de Poudlard, où ils courraient tous les quatre pendant toute la nuit, depuis que Sirius était revenu d'Azkaban, ils s'enfermaient chacune de ces nuits et ne bougeaient pas, et c'était entièrement suffisant pour l'ancien professeur. Il avait, rien que pour lui, l'une des seules personnes qui n'avait jamais eu peur de lui, enfin du loup en lui. Selon Remus, il était bien évident qu'il ne méritait pas un tel ami, une telle personne à mettre sa vie en jeu pour si peu que lui. Il avait pensé la même chose à l'époque où deux personnes accompagnées d'une troisième lui avait demandé d'être leur ami, quand une de ses personnes lui avait demandé d'être un petit peu plus que meilleur ami, quand cette même personne revint comme si de rien n'était ou presque. Il ne le méritait toujours pas, mais cette là, il était bien loin de regretter tous ces moments passés ensemble, il regrettait bien plus les longs moments qu'ils avaient perdus à cause de son hésitation, même plus de sa peur. Sa peur de ne pas être à la hauteur, sa peur de ne pas suffire, sa peur d'être qu'un monstre...Il en était un, un monstre, il n'y avait pas de doute là-dessus, mais avec ses amis il avait eu parfois l'impression d'être plus que cela. Harry et Abby lui donnait aussi parfois cette impression, comme le fait d'avoir enseigné, cela lui avait comme dit « Certes, Remus tu es un monstre, mais cela n'empêche pas que tu puisses servir ». Harry et Abby étaient ses raisons de se battre contre lui-même, et d'essayer à enfin parvenir à accepter sa condition. Quand on voyait le Remus adolescent toujours souriant, on ne se doutait pas de ce qu'il y avait derrière, et ceux qui savaient ne se doutaient pas de tout ce qu'il se passait dans la tête toujours prête à apprendre ou à mettre au points des plans toujours plus compliqués pour ses amis. Ceux, qui le connaissaient vraiment, pouvaient voir qu'à certains moments le monde de Remus Lupin n'était pas aussi rose qu'il aimerait le faire croire. Mais jusqu'à maintenant il n'y avait eu qu'une seule personne qui savait qu'il n'avait jamais réellement accepté sa condition. En même temps, comment l'accepter alors qu'âgée de seulement 4 ans il se fit mordre par un loup garou. Il ne se souvient pas de sa vie avant, de sa vie normale, de ses parents qui l'auraient aimé pour le jeune sorcier qu'il était, d'amis qu'il aurait pu se faire enfant. La seule chose dont il se souvient c'était l'horrible souffrance qui venait en lui tous les mois. Une fois reparti il fallait faire comme si elle n'était jamais venu, cela le jeune garçon y arrivait plutôt bien, mais ce qu'il n'arrivait pas à faire, c'était d'oublier qu'elle reviendrait le mois prochain. Remus savait la chance qu'il avait eu en étant accompagné par ses amis, par le professeur Dumbledore, le professeur McGonagall, et Madame Pomfresh. Mais aucun d'eux ne pouvaient réellement savoir ce que cela faisait et aucun d'eux ne pouvaient remplacer ses parents. La seule chose qui a permis au Gryffondor de s'accrocher à la vie était l'espoir que les choses changent. Pendant sa scolarité il espérait une potion qui le soignerait, ou au moins empêcherait la douleur ou le loup de venir, ce qu'il avait un peu aujourd'hui. Et pendant sa vie adulte, ce qu'il espérait plus que tout c'était que les points de vus changent, qu'ils puissent avoir un travail honnête, une vie de famille. Mais il savait que les opinions sur les créatures magiques comme lui était trop ancrés, trop ancrés dans la tête des politiciens, des aurors, trop ancré dans la tête de son père, et même trop ancré dans la tête de ses amis. C'est ce qu'il l'avait une fois pour toutes détruit, quand James et Lily ont su qu'il y avait un traitre parmi eux, c'était évidemment lui, parce que c'était ce qu'il était au plus profond de lui un monstre un traitre. Bizarrement, le plus acceptant des bêtes comme lui était Voldemort, parce que leur force et leur sens surdéveloppés l'intéressait en plus, les mangemorts étaient le seul endroit ou ils étaient acceptés parce que c'était ce que tout le monde attendait d'eux. C'était pour la majorité des loups le seul choix possible, mais Remus s'était vu offert d'autres possibilités et quoi qu'il en coute, il ne ferait pas ce choix si simple de se tourner vers le mal. Il refusait que le mal soit sa vraie nature, il voulait être bien mieux. Pour cela il donnerait n'importe quelle potion en échange. La potion Tue-loup qu'il ne pensait pas mériter – ce que Severus Snape lui répétait d'ailleurs dès qu'il pouvait – lui avait permis de contrôler un temps soit peu le loup. Cette potion, donnait beaucoup d'avantages, bien sûr, tout d'abord à Remus, il ne perdait plus le contrôle, cela diminuait sa peur de faire terrible de faire du mal, ensuite pour les autres, car ils ne pouvaient tout simplement pas se faire tuer ou pire mordre par un loup garou incontrôlée. Cette potion qui donnait tant de promesse qui avait été un si grand espoir pour le futur professeur quand Dumbledore lui en avait parlé, celui de pouvoir avoir un travail qu'il aimait de voir l'enfant qu'il avait perdu à cause de tout cela, était arrivée trop tard pour Remus. Il avait déjà vu ce que lui offrait le monde, rien, ce que le monde pensait qu'il était, rien ou pire. Il avait déjà trouvé des moyens de garder le contrôle, des méthodes peu saines, mais très efficaces. C'était trop tard, et puis ne pas perdre le contrôle, c'était aussi se souvenir à jamais des différents nuits de pleines lunes, de la solitude, qu'il avait encore plus en ces nuits-là, de la souffrance qu'il subissait pendant ses transformations. Plus que jamais, en cette première nuit de pleine lune, depuis la mort de son Sirius, il aurait voulu ne pas prendre cette potion, égoïstement, il n'aurait pas voulu souffrir, il n'aurait pas voulu se rappeler qu'il était désormais seul à jamais. Mais comme son louveteau, Remus Lupin n'est pas un homme égoïste, alors il avait pris cette potion et passa toute la nuit à penser. Penser à sa dernière nuit avec Sirius, au fait qu'il ne s'était pas assez battu pour lui lorsqu'il était en prison, tout ça parce qu'il était blessé. Mais à cette époque, le sorcier n'était pas juste blessé, il avait été détruit et brisé, et cela son amour le savait et depuis là ou il était veillait à ce que son Moony chéri ne le soit plus jamais.

Harry et sa nouvelle vie après la mort de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant