Le temps se fait long et de plus en plus je réfléchis. Je réfléchis à cette fille qui m'a fait connaître un amour dont je ne me remettrais sûrement jamais. Et plus je vois les secondes défilées, et plus je me perds dans des souvenirs encore frais. Des moments encore si proche et si lointain à la fois. Cela fait presque 6 mois déjà que tout s'est terminé, mais même après ces mois, je pense à toi, je continue de t'aimer, je continue d'être amoureuse alors que j'ai un putain de copain qui prend soin de moi, qui m'aime. Et je l'aime aussi. Mais toi, toi ma belle, tu es pourtant si différente, si unique, si importante... tu es si... tu es toi, juste toi. Et ça me manque, TU me manques, tout me manque...
Je sais bien que c'est toi qui est partie, mais je l'ai aussi fais quelques mois après notre rupture. Je sais pas ce qui est le pire, que tu m'ais quittée ou que je me sois cassée après cela...
La vérité c'est que je suis bien loin de le supporter, parce que j'ai mal. J'ai mal chaque jours qui passent de m'être éloignée. Je souffrais, je souffrais atrocement quand je continuais à te voir être amoureuse, à te voir aimer un/une autre que moi, alors que des semaines avant c'était moi cette personne... c'était moi que tu aimais, dont tu étais amoureuse. Ça m'a rendue dingue parce que je ne faisais que te répéter que j'étais folle de toi, complètement. Je dirais même accro au point de m'en oublier moi-même, à un tel état où j'en suis même tombée en dépression. Je ne sais pas si aujourd'hui je peux considérer ceci comme une étape, comme un combat ou comme une peine de coeur. Parce que je ne crois pas que ça soit ça. Je crois simplement que je continuais à essayer de te faire comprendre que j'étais encore là, que je ne te lâcherais pas. Et je ne l'ai pas fais, malgré la douleur affreuse que je ressentais chaque foutues secondes qui passaient. Mais je m'en contre foutais à vrai dire, de souffrir, d'avoir mal pour toi... je m'en foutais. Je m'en foutais tellement, parce que je t'avais fais une seule promesse, que je m'étais promise de ne jamais briser et c'était de rester à tes côtés, que je serais toujours là pour toi. Je l'ai tenue cette promesse tu sais ? Pendant de nombreux mois, jusqu'au moment où j'en suis venue au point d'être à bout. D'être à court de force. Je ne supportais plus toutes ces remarques, toutes cette distance que tu mettais entre nous, de toutes les fois où tu me rabaissais sans le vouloir, toutes ces fois où j'ai fais des efforts dans le vide. J'ai compris finalement que je ne voulais que ton bonheur, n'oublie pas... n'oublie pas d'être toujours heureuse, sois heureuse beauté. Mais tu sais, je n'en pouvais plus aussi de tes mots blessants à longueur de journée par simple prétexte que tu allais mal aussi. J'ai essayé de le comprendre, et j'ai fini par comprendre mais même après ça tu me rejettais sans cesse. Je sais que tu as été là, que tu l'as fais pour moi. Mais à force, j'ai perdu le courage de rester. Je n'avais plus la patience ni même la moindre force d'être encore là. Je voudrais te détester, pour ce que tu m'as fais, parce que tu ne t'es jamais réellement excusée, du moins j'aurais aimé que tu me les présentes droit dans les yeux, tes excuses. Mais le pire, c'est que je ne t'en veux pas de tes conneries ni de ton infidélité. Je t'en veux de m'avoir mentie quand je t'ai posé la question, quand je t'ai demandé si tu m'avais trompée. Tu m'as mentie. Et je t'en veux pour ça ma jolie. Mais j'en ai fais des erreurs, une tonne peut-être, oui, oui, oui, je les assumes. J'en ai pris la responsabilité, trop souvent même, à un tel point que je culpabilisais aussi de tes propres bêtises. Tu disais tout le temps que je ramenais tout à moi, et tu passais aussi ton temps à le faire. Alors je pense qu'on ne valait pas mieux l'une que l'autre. On était à la même hauteur. Tu ne t'es pas rendue compte assez tôt de mon implication, de mon amour, de ma douceur envers toi. Et c'est pas grave.
C'est pas grave ma belle.
C'est pas grave...Je pardonne l'amour, je pardonne mon coeur, je pardonne tes erreurs, je pardonne ton infidélité. Je pardonne aussi mes propres erreurs, je les regrette autant que je regrette de t'avoir perdue. De ne pas avoir su te récupérer à temps.
Et puis... je te pardonne à toi.
Je te pardonne "mon" amour.
Cordialement,
Signé A.B // B.B