Florence Elena Woods, jeune stagiaire dans Le McCall Enterprise. Indépendante, fougeuse et souriante. Du haut de ses vingt ans, elle à tout pour plaire à un homme.
Marc vient d'entamer son troisième année en science juridique. Tourmenté par son ex...
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● Marc Drew Miller ●
Après mon brusque réveil, je prends mon portable pour regarder l'heure et je constate qu'il est déjà quatre heures du matin. Sans réfléchir, j'appelle Florence, mais je tombe sur son répondeur à chaque fois.
J'abandonne en me disant que je vais réessayer plus tard. Je reste sur mon lit à penser encore et encore à ce rêve qui me paraissait s'y réel. Perdu dans mes pensées, le jour se lève sans que je m'en rende compte.
Déjà huit heures !!
Je décide, d'abord, d'aller manger afin de me donner la force pour la conversation qui va suivre. Je termine puis j'essaye à nouveau d'appeler Florence, mais, hélas, je tombe sur son répondeur encore une fois.
D'un bond, je me lève dans le but d'aller la voir, mais d'abord, je dois aller prendre un bain. Sorti de la douche, j'enfile des vêtements et sors en direction de la maison de Florence.
Tout en marchant dans la rue, sa voix résonne dans ma tête, je n'ai qu'elle dans mes pensées. Arrivé chez elle, j'aperçois sa mère devant la porte et elle m'apprend qu'elle est déjà sortie. Je la remercie et me mets en route vers le café.
Sur le chemin, je l'aperçois de l'autre côté de la chaussée. Sans réfléchir, je crie son nom, elle se retourne, me regarde et continue sa route. Comme un fou, je traverse la rue pour aller la retrouver.
Arrivé à son niveau, j'attrape son bras, je la retourne. Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, j'écrase ma bouche contre la sienne, mais elle me repousse en me disant d'arrêter de jouer avec elle. Je la regarde avec incompréhension.
- De quoi tu parles ?
- Je t'embrasse, tu me repousses alors que j'avais cru comprendre que tu ressentais quelque chose pour moi et maintenant, tu arrives et tu daignes m'embrasser en pleine rue.
- Je m'excuse de t'avoir repoussée. C'est juste qu'après ce baiser, je n'aurais pas su contrôler mes sentiments comme aujourd'hui.
- Je vois !
- Florence
- Oui, Marc !
- Je t'aime.
- T'en es sûr ? Évite de joueur avec moi une nouvelle fois.
- Oui je t'aime, j'en suis certain maintenant.
- Alors t'as de la chance que ça soit réciproque. Je t'aime aussi Marc.
Après m'avoir dit qu'elle m'aime aussi, j'ai replongé sur ses lèvres tel un affamé. Durant ce court instant, le temps s'est arrêté. Et lorsque qu'elle a répondu à mon baiser, des milliers de sensations se sont décuplées en moi.
La douceur de ses lèvres me fait même oublier qu'on est en pleine rue. Je me sens bien, là, mes lèvres collées aux siennes. C'est comme si j'avais trouvé ma moitié, mais elle me repousse et donne un regard circulaire à notre entourage.
C'est à ce moment là que je me souviens que je suis en pleine rue.
Le baiser m'avait totalement absorbé.
- On va chez moi ? T'en penses quoi ?
- D'accord, allons-y.
Arrivés chez elle, on a discuté des heures durant, allongés sur son lit. Elle a sa tête contre mon cœur. Elle relève la tête me regarde et me dit :
- J'espère que cette fois notre bonheur ne sera pas futile comme nos relations passées, qu'on est lié par des sentiments profonds l'un envers l'autre.
Après cela, ne pouvant plus rien dire, je la regarde fixement en souriant
- T'as quoi, Marc?
- Rien. Je t'aime tout simplement.
- Embrasse moi.
Sans hésitation, je l'embrasse avec le cœur gros rempli de joie et heureux.
