Florence Elena Woods, jeune stagiaire dans Le McCall Enterprise. Indépendante, fougeuse et souriante. Du haut de ses vingt ans, elle à tout pour plaire à un homme.
Marc vient d'entamer son troisième année en science juridique. Tourmenté par son ex...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
●Marc Drew Miller ●
Elle m'a abordé en me disant :
-Salut, ça va ?
Je suis resté là comme un idiot ne sachant pas quoi répondre parce que j'étais figé. Je ne sais pas si je dois me sauver ou rester en profitant pour mieux la connaître.
Perdu dans mes pensées, elle m'a parlé à nouveau en me demandant si elle me dérange. Peut-être est-ce à ce moment-là que la douceur de sa voix m'a ramené sur terre.
-Non-non pas le moins du monde, tu ne me déranges pas, je lâche un peu brusque.
-On s'est déjà vu quelque part, non ?
-Oui, c'est moi qui ai fait tomber tes livres dans la rue l'autre jour et je te le re dis encore une fois désolé.
-Pas de problème alors, elle dit souriante, je suis Florence et toi ?
-Marc, enchanté.
-J'ai l'impression que tu me suis depuis l'autre jour, vrai ?
Un sourire sort de ma bouche. Si elle savait comme je la trouve belle à cet instant elle en aurait rougit.
-J'allais te poser la même question, c'est peut-être le fruit du hasard qui sait.
-Alors il fait bien son boulot.
-Il se débrouille pas mal, on peut dire, je dis.
-Merde, dit-elle en regardant sa montre, je dois y aller, à la prochaine. Si je reste, je vais finir par être en retard à mon boulot à plus.
-Je peux t'accompagner au coin de la rue ?
- Tu n'es pas un psychopathe, dit-elle pour rires.
- Non t'inquiètes, je dis en lui tournant son sourire.
-Pas de problème, allons-y !
-D'accord, après toi Flore !
- C'est Florence, elle me dit en faisant une moue.
Nous sommes sortis du café. Instantanément, le courant passe entre nous, nous discutions. Mon cœur n'arrête pas de battre de plus en plus vite.
Arriver qu coin de la rue, elle me dit au revoir. Encore une fois, nous sommes partis chacun de notre côté, mais avec une amitié naissante.
En m'éloignant, j'ai entendu :
- Encore une fois, nous sommes partis chacun de notre côté, mais avec une amitié naissante. Tiens, c'est mon numéro. T'auras qu'à m'appeler et on pourrait se revoir.
Je souris à Florence, contente qu'elle me fait confiance malgré que je sois un inconnu.
Puis elle a repris sa route en me souriant. Je lui ai rendu son sourire encore une fois. Dans ma poitrine, se tenait un festin de joie. Sans me faire prier, je lui ai envoyé un texto, elle m'a répondu presqu'instantanément.
" Marc à Florence "
Je croyais que tu travaillais !
" De Florence à Marc "
Je suis en pause pour le moment.
Ma journée s'est terminée comme ça. Florence à fait naître un peu de bonheur en moi, mais parfois les mauvais souvenirs revient me hanter.
Oui, elle me plaît. Mais j'avais peur de refaire les mêmes erreurs. Je ne la connais pas, mais je voulais déjà me rapprocher d'elle, de savoir tout sur elle, ce qui la passionne, ses défauts, ses qualités.
▪▪▪
Une semaine plus tard.
Une semaine que j'ai fais la connaissance de Florence. Au début, lorsqu'on s'est revue, on était timide dans notre façon de parler. Puis ça, c'est venue comme ça, j'ai appris qu'elle est en couple et que celui-ci était une ancienne connaissance.
J'ai décidé d'abandonner tout espoir d'être avec elle un jour, je ne voulais plus avoir ces foutues pensées, mais je ne la fuirais pas pour autant.
Le temps passa depuis cette découverte, elle était devenue bien plus qu'une amie, mais une confidente, elle savait tout sur moi, mon passé tragique. Mais son copain n'avait pas de temps pour elle donc on passait tout notre temps libre ensemble. On était si proche qu'on aurait dit qu'on se connaissait depuis des lustres, il arrivait parfois qu'on nous prenne pour un couple. Avec l'absence de son copain, elle s'étais plus attachée à moi.
Un jour, pendant que nous étions seules, elle m'a dit quelque chose qui m'a rendu heureux tout au fond de moi.
-Je ne suis plus en couple.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? Lui demandé-je en faisant l'air d'être triste.
-Avant, il me tapait, mais il avait changé et obtenu mon pardon, mais aujourd'hui ce n'était plus les coups physiques qui me faisaient mal. Il m'a trompé, en plus avec ma meilleure amie. Je n'arrivais plus à le regarder en face. Je ne voulais pas faire la même chose que lui parce que je t'aime, je ne voulais pas être infidèle à lui et je voulais suivre mon cœur. Je ne pouvais plus supporter cette résistance envers mon cœur, envers toi parce que depuis pas mal de temps, je t'aime.
Elle s'est avancée et m'a embrassé. Je ne savais pas quoi faire : la rejeter ou l'embrasser.
