Divergente: Un amour imprévu

VIII La cascade

Eric me prend la main et me fait approcher du bord de l'eau. Il y a un drap bleu au sol et on s'assois dessus. Cet endroit est vraiment beau. Je me demande comment le leader l'a découvert. Nous sommes seules.

- Bienvenu dans mon repère secret, me dit-il

- Woaw, Eric. C'est extraordinaire!

- Ouais, je sais. Je t'ai amenée ici pour qu'on discute.

- De quoi tu veux parler?

- De toi, de moi, de n'importe quoi.

- OK. Alors parles moi de toi. De ta vie.

- Je... Heu... Ben en fait, je n'ai jamais raconté ma vie à personne.

- Oui et tu es aussi froid avec tout le monde, sauf moi, ce que je ne comprends pas.

- D'accord, je vais te parler de moi mais avant, tu me racontes ta vie avant d'arriver chez les audacieux.

- Comme tu veux mais tu n'as pas intérêt à le répété à qui que ce soit.

- Tu as ma parole.

- Bien. Alors je m'appelle Mathilde Evans et je suis une native des érudits. J'ai 16 ans et je suis fille unique. Je n'ai jamais eue de petits amis et, avant la cérémonie du choix, je ne restait qu'avec ma meilleure amie Marie. Tu vois, il n'y a pas grand chose à dire sur moi! A ton tour.

- Bon OK. Je m'appelle Eric Coulter, j'ai 18 ans et je suis un ancien érudit. Je suis arrivé chez les audacieux il y a 2 ans et Quatre et moi étions rivales car nous étions en haut du classement et qu'on se disputés la première place. Je suis arrivé premier dans l'épreuve de force et Quatre dans celle des simulations de peur. Comme il n'a pas voulu du poste, je suis devenu leader des audacieux à 17 ans. Je suis le plus jeune leader depuis 50 ans. Je n'ai pas de frères ni de soeurs et j'avais une meilleure amie qui est décédée pendant une épidémie de grippe aviaire. Je ne m'attache plus à personne depuis ce jour, ce qui explique le fait que je sois cruel. Je... le jour où je t'ai rencontrée, tu as débloqué quelques chose en moi. Je ne sais pas ce que c'est mais je vais le découvrir. Tu as réussie, en un seule regard, à déverrouillé cette tour de glace autour de mon coeur et c'est pour ça que je veux apprendre à mieux te connaître...

- Woaw, Eric. Je suis désolée pour ton amie.

- Merci.

- Tu dis que j'ai débloquée un truc en toi. Parles moi de ça, s'il te plait.

- Je... Je... Bon. En fait, je...

Je vois qu'il transpire et pose ma main sur son bras musclé, l'incitant à me regarder dans les yeux.

- Tout va bien, Eric. Si tu ne veux pas me le dire, ce n'est pas grave.

- Je... Si. En fait, je ne sais pas ce qu'est ce sentiment. Je... Quand tu n'es pas avec moi, je me sens perdu. Je pense tout le temps à toi, même si je ne te connais que depuis une semaine mais j'ai l'impression de ne pouvoir vivre que quand tu es là, que je mourrais s'il t'arrivait quelque chose.

- Ho, Eric. Je ne m'attendais pas à ça...

- Ouais. Bon. Je... Je vais y aller, dit le leader en se levant

- Non, attends. S'il te plait, pars pas

Je lui attrape le bras pour l'arrêté et me lève aussi. J'essaye de le regarder dans les yeux mais il fuit mon regard en baissant la tête. je vois une larme perlée au coin de son oeil. Je lâche son bras et relève son visage. Ses yeux glacés son pleins de larmes. Je m'approche de lui et, voyant qu'il ne cherche pas à résisté, dépose un petit baiser sur ses lèvres avant de me reculer et de le regardé à nouveau dans les yeux. Eric se réavance et met ses mains sur ma taille avant de m'embrassée. Des perles salées coulent le long de ses joues mais le leader ne semble pas s'en préoccupé. Son baiser est doux mais il est tellement bien. Je sens une chaleur se propagée dans mon corps et des papillons montés dans mon ventre. A bout de souffle, Eric arrête le baiser et pose son front contre le mien.

- Je crois que je ressens la même chose, lui dis-je avec un sourire.

Eric rit.

- Il est tard, il faut rentré, me fit-il remarqué.

- Ouais. Allons-y.

Il prend ma mains et me conduit au train. Une fois installés à l'intérieur, la main du leader toujours dans la mienne, je me penche vers lui pour l'embrassé. Je me met à califourchon sur lui et nous nous embrassons ainsi jusqu'à ce qu'Eric me fasse remarquer qu'il est temps de sauter. Je me recule et il se lève. Il reprend ma main et l'embrasse avant de sauter. Je souris et le suit. J'atterrie sur mes pieds et Eric me prend dans ses bras. Et me chuchote dans l'oreille:

- Tu veux dormir chez moi ou au dortoir cette nuit?

- Je sais pas, tu en penses quoi?

- C'est toi qui décide, bébé.

Je tressaille en l'entendant me surnommée ainsi, sourie de nouveau et lui dis:

- Je pense que je vais restée au dortoir, il ne faudrait pas que les autres ne s'imaginent des choses...

- OK mais si tu changes d'avis, tu peux venir.

- D'acc'.

Je l'embrasse pour scellé cette promesse et on rentre dans la forteresse des audacieux. On se sépare dans l'escalier afin que personne ne nous voit ensemble. Il m'embrasse une dernière fois et part. J'attend un peu avant de faire de même. Lorsque je suis sûre qu'il ait pris assez de distance, je vais au dortoir avec un sourire au lèvres. Quand je rentre, je vois qu'il n'y a personne à part ma meilleure amie. Je me rappelle que c'est l'heure de manger alors je m'approche du lit de Marie. Elle a les joues rouges et me sourie en me voyant.

- Je t'attendais, me dit-elle, On y va?

- OK.

On sort et je commence à interroger mon amie.

- Alors, tu as des nouvelles pour ta soeur.

- Oui, Quatre m'a dit qu'elle était en mission chez les fraternels et qu'elle rentre dans deux semaines. Et il m'a confirmée que c'était bien elle, Nora.

- C'est cool!

- Ouais. Et toi, tu as fais quoi aujourd'hui?

N'aimant pas mentir à ma meilleure amie, je lui raconte toute ma journée et la voit sourire. elle me prend les mains et me regarde dans les yeux.

- Et bien, très chère demoiselle, je suis vraiment heureuse pour Eric et toi. En fait, je me doutais depuis le début de tes sentiments pour lui.

- Merci. Sinon, tu as fais quoi après être aller parlé à Quatre?

- Je te raconte après.

Je remarque que nus sommes arrivés devant le réfectoire, j'acquiesce et on entre dans la pièce pour manger. Toutes les tables sont pleines, aussi je propose à Marie d'attendre pour manger. A peine lui ai-je demandé que Je remarque quatre place à la table derrière celle des leaders. On y va et, dans le sens où je suis assise, je fais face à Eric. Lorsqu'il m'aperçois, le jeune leader me sourie, je fait pareil. On mange en silence et, dix minutes plus tard, Marie et moi rentrons au dortoir et je suis tellement fatiguée que je m'endors tout de suite, en posant ma tête sur l'oreiller.