Tome 2: Chapitre 1

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PDV Eric:

C'est bon. Après plusieurs jours de routes, nous sommes enfin arrivés chez les fraternels. Nous traversons leurs champs afin de pouvoir parler à Johanna Reyes, leur leader. Autant les autres discutes avec tout le monde sur la route, autant toute cette bonne humeur me déprime un peu, à moi. Nous finissons par arrivés devant une écurie. Le bureau de Johanna se situe juste au dessus. Un fraternel, Tom, je crois, nous conduit jusqu'au bureau de la leader. La cheffe est debout, devant une fenêtre, les bras croisés dans son dos. Je me râcle la gorge et elle se retourne vers nous.

- Je m'appelle Eric, leader des audacieux? Vous êtes Johanna?
- Je sais qui tu es, Eric Coulter. J'imagine que tu viens de la part de Mathilde.
- Comment vous la connaissez?
- Aiden et Katelyn m'ont parlés d'elle.
- Ses parents?!? Katelyn et Aiden Santiago?
- Exacte.
- Vous savez où ils sont?
- Bien sûr! Je suis leader des fraternels, je connais toutes les personnes qui vivent sur mes terres.
- Ils sont ici? Ils vivent chez les fraternels? Demande Quatre
- Oui. Depuis près de dix ans.
- Alors ils sont vivants? Veut s'assurer Marie
- Evidemment. Vous croyez qu'il est aussi simple de se débarrasser des descendants des divergents originels?
- Des quoi? S'exclama Aiden.
- Je ne peux pas vous en dire plus, je regrette. Vous devez partir maintenant.

J'essaye d'en apprendre plus mais il n'y a rien à faire. La fraternel reste muette. Notre groupe d'audacieux quitte alors le bureau de la leader et nous commençons à partir afin de rejoindre notre voiture mais je décide plutôt de trouver les parents de Mathilde. A près tout, nous ne faisons rien de mal. Les autres sont d'accord avec moi alors nous retournons sur nos pas et commençons à interroger les fraternels que nous croisons. Au début, personne n'arrive à nous aidés, jusqu'à ce petit garçon que je vois en train de nous fixés. Je commence à m'approché de lui mais Quatre m'arrête en me disant qu'il ne faut pas lui faire peur. C'est donc Marie qui va le voir. Elle lui demande si il ne connaîtrait pas Aiden et Katelyn. Le garçon ne répond rien et se met à courir. D'un accord commun, nous le suivons. Il nous conduit vers un groupe de fraternels et les pointes du doigt. Je comprend que nous avons trouvés ceux que nous cherchions. Le gamin part et je m'approche de ces fraternels en me présentant. Je leur dit que je suis à la recherche de deux personnes. Des anciens érudits. Une femme se détache du groupe et vient vers nous.

- Je m'appelle Kate. Je suis une fraternelle mais j'ai eu le malheur de choisir, il y a de nombreuses années de devenir une érudite.
- Vous êtes Katelyn?
- Non. Seulement Kate. Suivez moi, nous allons discutés.

Nous faisons ce qu'elle nous dit et allons nous asseoir à une table, à l'écart de tous les fraternels qui travaillés. Elle nous demande ce que nous sommes venus faire ici et, ayant décidé d'être totalement honnête, je lui apprend que nous cherchons les parents de Camille Santiago. Elle parait surprise quand je prononce ce nom. Elle me dit qu'elle ne connaît personne de ce nom mais je vois bien qu'elle me ment. Je lui dit ensuite que je sais qui elle est en réalité mais elle me demande de partir. Elle me dit qu'elle ne parlera qu'à sa fille, Mathilde. J'ai beau lui dire que c'est impossible mais elle ne veut rien entendre alors Quatre lui dit que nous reviendrons dans quelques semaines, avec Mathilde et nous repartons tous au camion après avoir dit au revoir à Katelyn. Personne ne parle. Je pense que tout le monde aurait aimé en apprendre plus. En même temps, je pense que personne n'a de regrets d'avoir fait ce voyage. Maintenant, on sait que les parents biologiques de Mathilde sont en vie... J'ai tellement hâte de pouvoir lui dire. La route de retour se poursuivait tranquillement, Quatre était au volant. Tout aurait dû bien se passer. Ce fût cette femme sortie de nul part qui me tira de mes pensées. Elle surgit au milieu de la route et mon ami n'a pas d'autre choix que de donner un grand coup de volant pour l'éviter. Le camion fait des tonneaux et puis c'est le noir complet. Je sens qu'on me touche. Je sens qu'on me déplace. Mais tout ce que je peux faire, c'est le sentir. Je suis comme paralysé. Je ne peux plus bouger. Je suis sans défense. La dernière chose à laquelle j'ai penser avant de fermer les yeux, c'est à elle. Mathilde. La femme de ma vie. À elle et à notre bébé...

Divergente: Un amour imprévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant