Tu m'avais envoyé ce message un vendredi. Je n'avais pas tout de suite compris mais après plusieurs relecture. J'avais compris que tu ressentais une douleur intense. Je ne savais pas si c'était un appel au secours ou si tu te confiais juste.
Cependant, tu m'avais renvoyé un autre message. Il était plein de haine et se fut à mon tour de ressentir de la douleur. J'avais l'impression qu'une personne me frapper dans la poitrine. Je me tordais sous la douleur et des larmes commencèrent à se montrer aux coins de mes yeux. Un mal de tête vint et j'eus l'impression d'exploser.
Les larmes se mirent à couler et je me sentais impuissante. Je n'avais jamais été d'une grande aide. Mes conseils n'étaient jamais bon, j'étais maladroite et parfois je pouvais blesser les gens sans m'en rendre compte.
Je pleurais à cause de mon inutilité. Je pleurais car je ne pouvais pas t'aider. Tu souffrais et je restais là à te regarder souffrir.
Je t'avais dit que je ne savais pas quoi dire et tu m'avais répondu que je n'avais rien à dire. J'avais fuis. J'avais fuis parce que je m'en voulais.
Je me sentais coupable de te laisser dans ta détresse. Mon corps tremblait de rage et de tristesse. J'avais de nouveau pensait qu'à moi-même. J'avais essayé de fuir cette réalité et d'entrer dans mon monde fictif. Ma petite bulle. Et pourtant, je ressentais toujours cette douleur dans ma poitrine. C'était comme si j'avais du mal à respirer. L'air me manquait mais je ne savais pas si c'était à cause de mes larmes ou bien de la douleur.
J'eus la soudaine envie de vomir, mon ventre me faisait mal. Je me sentais fiévreuse. J'avais l'impression que tout au tour de moi se trouvait de la culpabilité et de la souffrance. J'étais assise, les jambes ramenaient contre le haut de mon cœur. Ma bulle était légèrement percée. C'était donc pour cela que tous ces sentiments étaient présent.
Les larmes coulaient de plus en plus. Je me mordais la main pour que personne n'entendent mes pleures. Je relisais mon dernier message et je ne pouvais m'empêcher de me trouver lâche.
J'attendais désespérément que la bulle soient rempli de ces affreux sentiments.
Et lorsqu'elle fut totalement noir, je me sentis doucement tomber en arrière. Je commençais à ne plus vraiment entendre la musique qui sortait de mon téléphone. Mes yeux se faisaient lourds et ma tête tournait.
En entendant la dernière note, mon corps entra en contact avec une surface molle. C'était tout simplement mon lit. Je sombrai dans un profond sommeil. Ce dernier était accompagné de ma tristesse. Les larmes m'avaient fatigué.
J'espérais me réveiller et que tout cela soit réglé. Que je puisse parler avec toi comme on le faisait avant. Qu'on puisse rire de ma maladresse légendaire. Qu'on rigole tous les deux. Que je me sentes bien en te parlant. Et bien sûr, que tu ne sois plus fâché et que même si ce n'est pas réglé... Que tu te sentes déjà mieux.