La Transformation

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Ne me demandez pas le chemin des Enfers, je ne le connais pas. En fait, la seule chose que je sais, c'est qu'il faut trouver le bon portail, dans un grand ravin, où il y a des centaines et des centaines de portails qui mènent un peu partout dans le monde. Et aux Enfers. J'y suis allée. Accidentellement. Je cherche l'Olympe pour y accomplir la Transformation, que chaque elfe cherche à vivre. Le chemin vers la forme développée d'un elfe. Je la cherche. Certains elfes ne la désirent pas. D'autres la cherchent, mais que quand ils en ont le temps et l'envie. Une dernière partie des elfes ne peux pas s'empêcher de la chercher. Comme moi. Depuis mes douze ans, je la cherche. Et, la mienne se trouvera à l'Olympe. Je le sais. Comme tous les elfes, à mes douze ans, j'ai reçu un rêve de la part de Pan, le dieu de la nature sauvage, le père des premiers elfes. Ce rêve m'a montré l'Olympe, et ce grand ravin. J'espère sincèrement trouver un jour la porte qui mène à l'Olympe. Mais bon, il ne faut pas trop espérer. Un elfe sur dix en moyenne arrive a trouver le lieux de sa Transformation. Car, une fois que nous sommes Transformés, nous pouvons nous enrôler dans l'armée elfique. Et, bien entendu, des centaines de sortes de monstres nous empêchent d'y arriver.

En ce moment, je me trouve au-dessus du ravin de mon rêve. Je m'apprête à sauter une énième fois. En espérant de tomber dans le bon portail. Je n'ai que quelques choses sur moi. Un sac a dos dans lequel il y a une tenue de rechange, une gratente : une graine qui, quand on l'arrose, se transforme en tente et peut se replier. J'ai aussi de la nourriture, un imper, et d'autres petites choses indispensables. Autre que mon sac j'ai une grande lance, qui du côté du manche a une petite pointe. Je porte une tenue confortable : un legging noir, un tee-shirt noir et des bottes noires. Pour compléter mon accoutrement, deux poignards sont fixés dans mes bottes.

Vous vous demandez sûrement comment les humains font pour ne pas tomber dans les portails. En fait, ceux-ci sont invisibles à leur yeux et utilisables que par des créatures magiques.

Je regarde dans le ravin. Quel portail vais-je choisir ? Mon attention se porte sur un petit portail bleu. Pourquoi pas celui-là ? Je me place en face et saute dans le vide. Une sensation de froid m'envahit et je me téléporte.

Je me retrouve dans une une vaste plaine de pierre rouge, pleine de sorte de bulles qui font penser à des verrues.

Oh non ! Pas ça ! Je suis tombée dans le pire lieu au monde ! Non !

Je regarde autour de moi et soupire de soulagement. Pas de monstres en vue. Non, mais sérieusement, dans tous les lieux magiques du monde, il a fallu que je saute dans le portail qui mène au Tartare, le lieu où les monstres morts vont en attendant de pouvoir revenir sur terre ! Il va falloir que je me dépêche de trouver le portail qui me ramènera sur terre, avant que des monstres me taillent en charpille.

Je marche depuis 3 bonnes heures. J'atteinds le bord de la plaine et commence à gravir la colline qui se trouve devant moi. Elle est facile à escalader. Mon entraînement a été tellement dur que je n'ai aucun mal a grimper.

J'arrive en haut. D'ici, je peux voir une partie du Tartare. C'est immense. Je dépose mon sac a dos, sors la gratente de ce dernier et l'arrose. La tente se déplie. A l'intérieur, il y a de quoi manger. A chaque fois que je peux, je la remplis.

Une fois que j'ai posé mes affaires, je prends mon épée et vais vérifier s'il n'y a rien aux alentours. Au bout de quelques pas, j'entends un gros bruit. En regardant vers la gauche, j'aperçois un cyclope, qui tient une hache. Bon, ça va, j'ai de la chance. Ça aurait pu être bien pire. Je m'avance sans qu'il puisse me voir, cachée par de gros rochers.

Je suis juste devant lui. Je bondis et lui assène un coup de lance dans la jambe. Il fait tournoyer sa hache et me loupe de peu. Je riposte et lui donne un coup de lance qu'il pare. Saleté de cyclope. Il est vif. Mais je le suis encore plus. Il va voir ce qu'il va voir. Je saute sur les rochers pour atteindre le plus haut puis saute sur les épaules du cyclope. Celui-ci essaye de me tuer avec sa hache mais j'esquive et il se plante sa hache dans son épaule droite. Le sang jaillit et il hurle de douleur. Il se laisse tomber par terre et cela m'éjecte. Je roule au sol et me relève. En face de moi, le cyclope est de nouveau debout. Il me fonce dessus. Je l'esquive mais pas assez. La pointe de sa hache atteint mon bras. La douleur est présente mais supportable. Je me retourne vivement et lance ma lance. J'entends un cri terrifiant. Mais moi, je sais ce que ça veut dire. J'ai bien visé. J'ai touché l'œil du cyclope. Un des deux seuls moyens de les tuer, l'autre étant de le couper en deux. Le cyclope se désintègre. Et je sais, que, quelque part dans le tartare, une nouvelle verrue est apparue et que le cyclope est en train de se reformer.

Ranthbook D'une Élémentaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant