Chapitre 4 : Un an de vide complet

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Un an vient de s'écouler depuis ma fameuse rencontre. Nous sommes le 8 avril 2019. J'ai poursuivi mes cours de natation jusqu'à la fin, c'est-à-dire, jusqu'en juin.

De tous mes cours depuis, je ne l'ai pas revu. J'ai cherché pourtant ! Mais rien. Je n'ai pas oublié pour autant le déroulé de cette rencontre inattendue. Bien au contraire même ! Je me souviens de tous les détails. Du comment nous nous sommes rencontrés, à son physique.

Depuis septembre, j'ai repris la natation. J'ai gardé le même groupe. Mes relations avec Laura ont vraiment empiré. Elle a énormément changé avec moi. Elle ne se confit plus, elle sait pourtant que je suis quelqu'un en qui elle peut avoir confiance. Elle est devenue complètement dépressive, elle a menacé plusieurs fois de mettre fin à ses jours. Cela prendrait 20 pages à tout raconter et le sujet ne s'y prête pas.

Je n'ai jamais vraiment perdu espoir de revoir cet amour inconnu. J'ai juste arrêté d'en parler car cela ne va pas la faire revenir. Cela n'empêche pas qu'elle est toujours dans mon esprit et que je pense à elle.

J'ai eu d'autres aventures, avec une fille et un garçon. La relation avec cette fille, Marie c'est mal terminée mais je l'ai évoqué dans une précédente histoire. A chaque fin de cours de natation je regarde dans le petit bassin pour voir si ma belle inconnue y est.

Plusieurs fois je me suis dis qu'elle m'a oublié, que cette rencontre avec moi fait partie de ces choses du quotidien qu'on oublie. Ce n'est pas pourtant que j'ai perdu espoir ! Il y a une différence entre méditée sur quelque chose et perdre espoir !

De septembre à février 2019, il y avait personne dans le petit bassin et dans la piscine tout cours d'ailleurs (NDA : Quand je dis personne, je parle de la fille d'avril dernier).

C'est au milieu du mois de Mars que les choses évoluent. A 17h00, en sortant de l'eau, je vois dans les douches communes, une fille qui me parait familière. J'hésite avant d'aller la voire, de peur de me prendre un stop énorme. Je me dis alors : « Tu n'as qu'une vie alors vas y ! ». Je vais la voire et avant que je ne prononce la moindre phrase, elle me fait le plus beau des sourires ! Un sourire que je reconnaîtrais entre mille, ce même sourire qui m'avait été adressé un an auparavant.

Je lui dis alors, troublé : « Je...je t'ai enfin trouvé ! J...J'ai 100 000 questions à te posé ! ». Nous sortons des douches pour discuter. Elle me dit qu'elle s'appelle Emma, qu'elle a 16 ans et qu'elle habite à Toulouse. Elle rajoute, comme pour mettre la cerise sur le gâteau : « Je n'ai pas cessé de penser à toi, à ton sourire d'il y a un an. Je pensais qu'on allait plus jamais ce revoir ! ». Avant que j'oublie, je lui demande un numéro de téléphone ou une adresse, et dans le pire des cas, une adresse mail. De quoi la contacter quoi !

A mon grand étonnement, elle me donne les trois. Elle ajoute : « Au moins, je suis sûre que tu me contacteras ! ». De toute façon, je n'avais pas l'intention de ne pas la recontacter.

Je vais au vestiaire, je suis seul... C'est étrange... On a mis autant de temps à discuter ?!

La fille de la piscineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant