[1] - Cohue

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PDV Thomas 

L'aéroport était bondé.
On entendait des gens parler, des enfants pleurer, des valises qui roulaient, et dans tout cela, un jeune homme, mallette à la main, valise dans l'autre, cherchait des indications du regard, angoissé. Il n'avait jamais pris l'avion, du moins, jamais tout seul.
Esquivant avec agilité les personnes à l'air tout aussi perdu que lui, il parvint à trouver un endroit ou le trafic était plus fluide, et il put enfin respirer, replaçant d'une main distraite sa cravate de travers. 
Les grandes vitres donnaient la vue sur une étendue d'immeubles immaculés, tous plus immenses les uns que les autres. Surplombant ces géants de béton, un ciel lourd, presque noir, menaçait de faire tomber la pluie. On entendait l'orage rouler, au loin.
Il prit le temps de refaire les lacets de ses chaussures, mais lorsqu'il releva sa tête, il sentit une masse le percuter, et il manqua de tomber, trébuchant et se rattrapant miraculeusement à une rambarde métallique.
Il se prépara à sermonner l'individu, mais son regard plongea dans les prunelles azur de son bourreau, ce qui ne lui laissa pas le temps d'ouvrir sa bouche.
L'autre homme épousseta sa veste noire, se raclant la gorge, et il dit d'une voix soignée, les syllabes prononcées avec soin, le ton corsé :

"- Pardonnez mon inattention, je suis très distrait, ces derniers jours.
- Ce n'est rien, avait répondu le pauvre renversé, d'une voix encore tremblante."

L'homme aux yeux pervenche sourit au bouclé qui remit ses vêtements en place, et fit de l'ordre dans ses cheveux auburn.  Le silence gagna les deux individus, le brouhaha de l'aéroport de Paris reprenant dessus. Enfin, le plus grand des deux se décida à rompre le silence et se présenta, main tendue, dans un geste cordial.

"- Je m'appelle Damien Laguionie.
Enchanté. Moi, c'est Thomas Iturralde, répondit l'homme aux boucles sauvages, serrant fermement la main du plus grand.
- De même."

Il avait répondu d'un ton cordial, mais ses iris étaient accueillants. Le contact des deux mains avait brûlé le plus petit qui sentait encore des frétillements dans sa paume même après qu'elle eut lâché celle du plus grand.

"- Mon avion ne part que dans deux heures, alors, si c'est votre cas, je vous proposerais bien de prendre un café en ma compagnie, annonça le dénommé Damien, un sourire froid placardé au visage.
- J'accepte volontiers, le mien aussi va tarder à arriver."

Thomas suivit Damien à travers la cohue de l'aéroport, jusqu'à arriver au café le plus chic. Le grand aux yeux d'azur fit signe au plus petit de choisir une table et de l'attendre, et c'est ce qu'il fit, prenant une table loin des conversations, là ou le calme était maître. Enfin, le plus grand revint, souriant, et mieux coiffé, puis il s'assit face à son nouvel ami, s'il pouvait dire ça comme ça. 
Une jolie serveuse aux cheveux blonds tombant en cascade jusqu'à sa taille, et aux yeux en amande demanda aux deux hommes ce qu'ils voulaient boire, dévorant Thomas de ses yeux verts.

"- Un café noir, bien corsé, pour moi, annonça Damien, la mine impassible, les yeux plissés.
- Quand à moi, je prendrais un moka.

La serveuse tarda à partir, ne quittant Thomas des yeux. Damien, pour le taquiner, lui dit :

- On dirait que tu lui fais de l'effet, à cette jolie serveuse ! Il s'esclaffa.
- Arrêtes avec ça, je suis presque fiancé, répondit Thomas en grimaçant."

Damien le félicita d'un sourire, avant de porter son regard sur les valises roulantes, les gens qui passaient et qui se dirigeaient avec empressement vers les quais d'embarquement. Pour rompre le silence, Thomas demanda à son compère aux yeux d'azur :

"- Dis, tu fais quoi dans la vie ?
- Des études en comptabilité, mais je fous pas grand chose, je suis juste un peu plus fort en maths qu'autre chose. Et toi ? Ce sera sans doute plus intéressant, dis Damien, reportant ses yeux sur son voisin, un mince sourire étirant ses lèvres.
- Disons que j'étudie l'architecture. Mais c'est plutôt ennuyeux, si tu veux avoir mon avis, répondit le plus petit, avec une grimace."

Les heures passèrent à une vitesse hallucinante, tandis que les deux compères familiarisaient, riant de bon coeur, et enchaînant les boissons, ignorant la serveuse qui jouait de ses charmes auxquels Thomas restait insensible. Quand fut le moment de prendre leurs vols respectifs, les deux hommes se serrèrent la main en souriant, se laissant leurs numéros, désireux de ne pas se perdre de vue après un échange aussi agréable.

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Salut ! Bienvenue sur cette fanfiction ! Bon, écoutez, j'vais pas vous le cacher, je suis fan des idées qui j'ai actuellement, et comme j'adore Laink et Terracid, j'ai voulu mettre en place l'une de ces idées ! 
Par contre, je vous préviens, j'ai déjà fait 4 chapitres, mais je ne promet pas de finir cette fanfiction, et je ne promet pas d'avoir un rythme régulier, mais avec le confinement, j'ai pas mal d'inspiration, alors j'en profite !

Il est important d'écouter la musique en lisant le chapitre, pour plus d'immersion ! :)

J'vous aime !


Évanescence - [ Terraink ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant