[5] - Regain

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PDV Thomas 

"- Je.. je suis perdu. Je n'aime plus Carla comme avant. La passion des premiers mois s'est évanouie comme la rosée au soleil. J'ai l'impression que tout est plat. Pourtant elle m'aime, et, je suis attaché à elle. Lui faire du mal m'en ferais à moi aussi."

Thomas fixait le sol tandis qu'Hugo s'abstenait de faire une blague, comme à son habitude, l'air sérieux, frottant le dos de son petit ami. ( NDA : Eh non, ils ne sont pas ensemble, mais Laink est petit, et c'est l'ami d'Hugo 😂 )
Ce dernier ne pipait plus aucun mot, repensant aux rires caractéristiques de Carla, à sa bonne humeur quotidienne, à sa serviabilité, son amour et son intelligence.
Il repensait à son grand sourire, à sa beauté, à son charme, et il eut un pincement au cœur. Pourtant, il savait qu'il n'y avait plus aucun amour de lui à elle.

Mais elle allait lui manquer. Il l'avait si longtemps aimée, chérie, protégée, et la quitter créerait un manque à Thomas qu'il faudrait combler.
Mais qui saurait reboucher le trou béant dans sa poitrine ?
Ni Hugo ni Thomas ne rompit le silence, tandis que les pleurs du plus petit s'évanouirent lentement.
Le crépuscule se couchait, remplissant la piaule de grandes ombres tandis qu'une lueur mêlant rose, orange et bleu passait par la fenêtre, et éclairant faiblement la pièce. Le silence était maître. Aucun des deux ne parlait, perdu dans ses pensées.

Hugo rompit le silence en se levant.

"- Tu pars ?" demanda Thomas, l'air déçu.

Hugo ne répondit pas et Thomas l'entendit farfouiller dans son sac à dos. Il s'abstint de tout commentaires mais eut le souffle coupé lorsqu'une vive lumière fit fuir les noirceurs de la nuit.
Le meilleur ami du bouclé avait allumé une lanterne à piles, tandis que le plus petit plissait les yeux pour s'habituer à cette subite lumière.

"- J'ai d'autres guirlandes, en réserve, dit le plus grand, l'air penaud.

- Tu. Es. Le. Meilleur."

Suite à cela, les deux compères rirent en coeur et mangèrent les pauvres réserves que Thomas avait apporté. Le ventre plein, et les sujets de discussions épuisés, les deux se partagèrent le minuscule canapé, promettant une nuit inconfortable physiquement, mais spirituellement conseillère.

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Thomas ouvrit difficilement ses yeux collés par l'épuisement. La première chose qu'il vit, ce fut deux iris bleutés, appartenant aux yeux d'Hugo qui regardait Thomas. Il a semblé attendre un moment pour que la blague fonctionne. Le bouclé ria de bon coeur et le leva en se frottant les yeux et en s'étirant avec une grimace. En effet, il était courbaturé, à cause de la petite portion de canapé défoncé qu'il a eut.
Hugo tendis un plateau au bouclé qui le regarda avec émerveillement. Dessus, il y avait un grand verre de jus d'orange, une assiette de pancakes et du sirop d'érable.

"- Mais mec, t'es vraiment le meilleur ! s'exclama Thomas, un grand sourire venant illuminer son fin visage.
- Les oranges du jardin fraîchement pressées ! Blague à part, j'ai dû faire l'aller retour et j'en ai profité pour prendre des provisions, par ce que t'as l'air d'avoir besoin d'un moment. Je suis là si tu veux que je reste.
- Merci."

Hugo fit une accolade à Thomas qui se plaignit que son jus d'orange allait se renverser. Les rires envahirent la petite demeure dans la forêt silencieuse.

Le repas finit, les deux compères décidèrent d'organiser une balade dans les bois. La lumière que filtrait les feuilles des arbres faisait des tâches dansantes dans les cheveux sombres de Thomas qui sourit comme un gamin, tout excité de se promener sur des sentiers de feuilles mortes, collées par la pluie.
Leur mésaventure dura plusieurs heures durant lesquelles ils se perdirent nombre de fois. 
Mais ils s'amusèrent bien et ils retournèrent dans leur cocon de tranquillité transis par le froid et courbatus par les courses qu'ils avaient faites, retournant en enfance.

Thomas et Hugo se changèrent tour à tour et s'installèrent sous leur couette en se demandant quoi faire. Il n'y avait pas d'électricité dans leur piaule, ce qui signifiait : Plus de téléphones, pas de jeux vidéos, pas de Netflix.
Ils soupirèrent en coeur et Hugo annonça :

"- T'es sûr que tu veux pas venir chez moi ? Mes parents sont en voyage d'affaires et j'ai la maison pour moi tout seul...
- Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?! s'exclama Thomas."

Ce dernier ébouriffa les cheveux de son ami aux yeux bleus, et, un long moment passé à remballer leurs affaires et nettoyé la pièce, ils refermèrent soigneusement la porte délabrée derrière eux, et ils entamèrent le long périple qui menait jusqu'à la vaste maison d'Hugo.
Ses parents étaient dans une situation aisée, avec pas mal d'argent, mais ils travaillaient beaucoup, pour cause ils étaient régulièrement en déplacement.

Depuis leur plus tendre enfance, ils étaient déjà collés comme des siamois, refusant de se séparer. Cette amitié fusionnelle avait toujours étonné leur proches.
Ils avaient grandit ensemble et tenté toutes les expériences et bêtises possibles.
Ils ont toujours tout fait ensemble. Et c'est ce qu'ils leur plaît. En effet, ils sont confidents, mais si l'un n'a pas envie de révéler ses soucis à l'autre, alors il le comprendra, et il respectera son choix. Cette amitié si simple et complexe à la foi émerveillait Thomas, qui savait qu'il pourrait toujours compter sur son meilleur ami quoi qu'il arrive.

C'est le genre de duo, au lycée, à se lancer les petits fruits qui traînent aux pieds des arbustes. Ils s'en sont toujours foutus de l'avis des autres, et ils ont passé leur vie à s'amuser et à être le complice de l'autre, qu'importe la gravité de leurs actes.
Ils se sont soutenus dans les moments difficiles, et c'est comme si on pouvait les voir comme des frères, des jumeaux. 

Maintenant, et après avoir parcouru les longs chemins de terre dont les monticules ralentissaient leur périple, ils arrivèrent en grelottant devant la porte de la luxueuse maison d'Hugo, qu'on pourrait qualifier de villa, avec sa couleur ivoire, ses grandes colonnes de marbre et ses grandes fenêtre de nacre.
L'entrée était impeccable, et l'intérieur chaud, réconfortant et renfermait de lointains souvenirs qui rappelaient à Thomas d'heureux moments de sa vie.

Les deux amis rangèrent les affaires et ôtèrent leurs chaussures et leurs manteaux. Hugo alla préparer deux chocolats chauds tandis que le bouclé s'empressait de gagner les toilettes.
Une fois chacun ayant finit, ils se retrouvèrent sur les grands canapés vermeil, une tasse fumante à la main, et ils s'installèrent devant des émissions que ni l'un ni l'autre ne regardait réellement, chacun perdu dans ses pensées, laissant ces dernières divaguer tandis que leurs regards se perdaient dans l'inconscient, ignorant le regain des voix des présentateurs.

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Hellow

Un chapitre un peu court, sowwy mais j'avais aucune inspiration, et aucune motivation, par ce que j'ai trop chaud et que mes yeux se ferment tous seuls, donc j'ai lutté pour boucler ce chapitre ptdr
Anyway normalement j'ai deux ou trois chapitres finis à l'avance mais j'ai épuisé mon stock donc tout dépendra de moi pour le prochain.
En espérant que vous aimez toujours lire ça hihi

Bizbiz
P.S : Je suis en train de faire une playlist spotify avec les musiques de la fanfic pour que vous puissiez les avoir, et j'en ferais une sur YouTube quand ma connexion voudra bien marcher correctement hihi

Évanescence - [ Terraink ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant